Un montage electronique pour traiter les infections de la peau.


Pour combattre efficacement les affections de la peau, sans aucune aide chimique, il suffit d’approcher la pointe de cet appareil à environ 1 centimètre de distance de la zone infectée. En quelques secondes, son “souffle” germicide détruira les bactéries, les champignons ou les germes qui sont éventuellement présents.



Comme nous publions souvent des projets d’appareils électromédicaux, de nombreux lecteurs nous considèrent comme de vrais experts dans le domaine médical.
Ainsi, ils n’hésitent pas à solliciter des consultations, que nous ne pouvons satisfaire, ne serait-ce qu’en raison de la législation.
Si nous décrivons des projets d’appareils médicaux, c’est parce que nous avons la chance de connaître des médecins qui nous demandent d’améliorer les caractéristiques de certains de leurs appareils professionnels. Ces appareils coûtent souvent plusieurs milliers de francs mais leur réalisation peut être entreprise pour un prix nettement inférieur.
Dernièrement, un dermatologue nous a apporté un appareil pour la ionothérapie en nous disant qu’il s’agissait d’une nouveauté.
Face à notre scepticisme, dicté par l’idée qu’il s’agissait d’un traitement peu différent de ce que nous connaissions déjà, il n’a pas hésité à nous proposer une démonstration de son fonctionnement, ainsi qu’une liste de ses caractéristiques.
Démonstration et caractéristiques, nous ont convaincus, qu’effectivement, il s’agissait d’une thérapie qui n’avait rien à voir avec celles dont nous avions connaissance.

Un vent, qui est un puissant germicide
Comme vous pouvez le voir sur l’illustration de début d’article, sur la face avant de cet appareil, nous avons deux bornes, une de couleur rouge et une de couleur noire.
A la borne de couleur rouge, marquée du signe “+”, est connectée une électrode en caoutchouc conducteur qui est appliquée sur la peau, à l’aide d’un ruban adhésif, a proximité du point à traiter.
A la borne de couleur noire, marquée “–” , est connectée une pointe, similaire à celles utilisées avec un multimètre, à placer à environ 1 centimètre de distance la zone à traiter. En approchant cette pointe de l’épiderme, on perçoit un léger vent ionique, lequel, ayant une puissante action germicide, détruit les éventuels bactéries, champignons, microbes ou germes présents.
Ainsi, comme nous l’a précisé notre dermatologue en énumérant une longue série d’affections de la peau, nombre sont celles qui peuvent se soigner avec cette thérapie.
Vous trouverez ci-dessous une description sommaire des plus importantes mais la liste n’est pas exhaustive.
Petite mise en garde : Si vous souffrez d’une maladie de peau chronique, nous vous conseillons fortement de consulter votre médecin et de lui demander conseil.
De même, si vous préférez l’automédication et si la ionothérapie ne soigne pas rapidement votre “bobo”, nous vous conseillons tout de même de consulter un spécialiste.

Verrues
Si ces noms sont familiers à un médecin, pour nous, ils sont inconnus et pour cette raison, nous avons recherché dans un dictionnaire, leur signification, que nous transcrivons à la suite.

Verrues
Ce sont de petites excroissances cutanées, très dures et comme il en existe de diverses espèces, nous nous occuperons des plus importantes.
La “verrue vulgaire”, connue sous le nom populaire de “poireau” se présente comme une excroissance de couleur grisâtre qui apparaît presque toujours sur la paume ou sur le dos des mains ou même sur les doigts et qui a la taille d’une lentille.
Ces verrues sont très contagieuses et se transmettent par contact.
La “verrue juvénile” se présente comme une excroissance de couleur rose qui se localise surtout sur le dos de la main, sur le visage et sur le cuir chevelu.
La “verrue séborrhéique” qui apparaît chez les personnes âgées, se présente comme un nodule redondant de couleur brune ou verdâtre et privilégie la peau du dos, de la poitrine ou du visage.
Toutes ces verrues peuvent êtres éliminées avec quelques applications de ionothérapie.

Teigne
Sous ce nom, sont regroupées diverses maladies parasitaires de la peau, causées par des champignons microscopiques, qui se multiplient en colonies.
De couleur jaune, visibles à l’oeil nu, ces champignons ont une odeur acide similaire à celle de l’urine d’un animal.
On appelle “teigne du pied”, celle qui normalement se localise sur le dos et sur la plante des pieds.
La peau apparaît avec les bords squameux ou avec de nombreuses ramifications qui peuvent s’étendre jusqu’aux ongles, produisant des dystrophies et des distorsions.

Mycose de l’ongle
Sont appelées ainsi, les maladies de l’ongle, causées par de microscopiques champignons parasites.
La forme la plus commune est la “mycose tricophitique” qui atteint surtout les ongles de la main.
La couche où ce parasite se développe, prend une couleur gris jaunâtre, sa surface devient rugueuse et toujours plus fragile, jusqu’à se rompre et se détacher.
Ces champignons sont très résistants, ainsi, la ionothérapie devra être pratiquée durant plusieurs semaines.

Onycholyse
C’est un état inflammatoire causé par des germes pathogènes affectant les tissus mous qui entourent le bord de l’ongle.
La maladie se manifeste par une tuméfaction de la peau au point de jonction de l’ongle, qui provoque une forte douleur.

Blessures purulentes
Blessures, qui par la présence de bactéries, ne parviennent pas à cicatriser facilement, produisant du pu, duquel émane une odeur caractéristique.
Traitées avec la ionothérapie, ces blessures se cicatrisent en peu de temps, car les ions négatifs détruisent les foyers de bactéries présents.

Impétigo
C’est une infection cutanée superficielle qui peut atteindre les bras, les jambes et le visage.
Cette infection peut être causée par des dermatites, des mycoses et même des piqûres d’insectes.

Figure 1 : Sur la photo de début d’article, vous pouvez voir que la pointe de la touche est reliée à la borne négative et la plaque conductrice à la borne positive. Ici, remarquez où est placée la batterie 12 volts dans le coffret.

Le schéma électrique
Après avoir évoqué les infections les plus courantes en dermatologie, qui peuvent être soignées par la ionothérapie, vous serez curieux de voir le schéma électrique qui permet d’obtenir le “vent électronique” qui a cette puissante action germicide.
Le schéma électrique que nous avons reporté à la figure 2, peut être subdivisé en trois étages distincts :
1er étage - composé de IC1/A, IC2 et MFT1, qui permet de générer un signal à ondes carrées, lequel, prélevé de la sortie du transformateur T1, est redressé par le deuxième étage placé à droite.
2e étage - composé des diodes de DS3 à DS17 qui permettent de fournir à la sortie, une tension continue d’environ 11 000 volts.
Ne vous laissez pas impressionner par cette valeur élevée de tension, parce que cet étage délivre un courant dérisoire de seulement 0,00008 ampère, qui est donc parfaitement inoffensif.
3e étage - composé des deux circuits intégrés IC1/B et IC3 et des diodes LED de DL3 à DL12, qui indiquent la valeur du courant qui parcourt l’épiderme.
Le quatrième circuit IC4 est un timer qui permet d’émettre un beep acoustique toutes les 10 secondes.
Commençons la description par la batterie de 12 volts placée sur la gauche du schéma électrique.
Cet appareil est alimenté par une batterie, parce que la norme CE stipule que tous les appareils électromédicaux équipés d’électrodes à appliquer directement en contact sur la peau, doivent être alimentés par une batterie et non directement par la tension de 220 volts du secteur.
Pour alimenter notre circuit, il suffit de déplacer le levier de l’inverseur S1 sur ON, donc, vers le fusible marqué F1.
En déplaçant le levier de l’inverseur S1 dans le sens opposé, le circuit cessera de fonctionner et automatiquement, la batterie sera connectée à la prise du chargeur de batterie pour être rechargée.
Lorsque la diode LED DL1, connectée à la patte 7 de l’amplificateur opérationnel IC1/A, s’allume, cela signifie que la batterie est déchargée. Ainsi, pour la recharger, il faut insérer la fiche d’un chargeur de batterie (comme le LX.1176 par exemple). Poursuivant la description, nous passons au circuit intégré IC2, qui est un contrôleur PWM, référencé UC3843, utilisé dans ce montage, pour élever la tension continue de 12 volts en une tension alternative d’environ 520 volts.
En appliquant entre les pattes 8 et 4 de IC2 une résistance de 10 kilohms (voir R6) et entre la patte 4 et la masse un condensateur de 8,2 nanofarads (voir C4), l’étage oscillateur interne du circuit intégré, génère un signal carré dont la fréquence peut être déterminée par la formule suivante :




kHz = 1 720 : (R6 x C4)

Note : la valeur de la résistance R6 doit être exprimée en kilohms et celle du condensateur C4 doit être exprimée en nanofarads.
Ainsi, avec 10 k et 4,7 nF, on obtient une fréquence de :



1 720 : (10 x 4,7) = 36,59 kHz

Cette fréquence à onde carrée présente en sortie de la patte 6 de IC2, va piloter la porte (gate) du MOSFET MFT1.
Lorsque l’onde carrée est au niveau 1, le Mosfet est conducteur et court-circuite à la masse l’enroulement L1, qui permet d’emmagasiner de l’énergie.
Lorsque l’onde carrée passe au niveau logique 0, le MOSFET cesse de conduire et, automatiquement, l’enroulement L1 est déconnecté de la masse, permettant ainsi de restituer l’énergie qu’il avait emmagasinée précédemment.
L’extra-tension générée par l’enroulement L1, fournit sur la sortie de l’enroulement L3, une tension d’environ 520 volts, qui est ensuite multipliée et redressée de façon à obtenir une tension continue d’environ 11 000 volts.
A titre de curiosité, nous ajoutons que dans un temps d’une seconde et avec une fréquence de 36,59 kHz, le MOSFET MFT1, passe en conduction 18 295 fois et durant 18 285 fois, il cesse de conduire.
L’enroulement L2, présent sur le transformateur T1, est utilisé pour maintenir stable la tension qui sort de l’enroulement L3.
Le signal carré présent aux bornes de l’enroulement L2 est redressé par la diode DS2, filtré par le condensateur électrolytique C9 et appliqué sur les pattes 2 et 1, du circuit intégré IC2, à travers les résistances R9 et R7.
La tension continue que nous appliquons sur les pattes 2 et 1, nous permet de faire varier le rapport cyclique du signal carré qui sort de la patte 6 et que nous utilisons pour piloter la porte du MOSFET MFT1.
En admettant que nous alimentions le circuit avec une batterie parfaitement chargée, de la patte 6 de IC2, on prélève un signal carré ayant un rapport cyclique de 15 % (voir figure 5) et qu’avec ce rapport cyclique, sur l’enroulement de sortie L3, on obtienne une tension alternative d’environ 520 volts.
Nous noterons que, lorsque la tension de la batterie, en se déchargeant, descend sur 10 ou 11 volts, automatiquement, le rapport cyclique augmente et de 15 %, il passe à 20 % ou bien à 25 %.
Le MOSFET MFT1 étant conducteur plus longtemps, automatiquement, la tension sur l’enroulement L3 augmente et ainsi, nous obtiendrons toujours 520 volts, même si la tension de la batterie passe de 12 volts à 10 ou 11 volts.
Note : La tension présente sur la sortie des enroulements de T1 est mesurée seulement à l’aide d’un oscilloscope, parce que mesurée avec un voltmètre, on obtient des valeurs n’ayant rien à voir avec la réalité.
Retournant à notre schéma électrique, nous ajoutons que la patte 3 de IC2, qui se trouve connectée au travers de la résistance R11 à la source du MOSFET MFT1, est une protection qui permet de bloquer le fonctionnement de ce circuit intégré, si des courts-circuits venaient à se produire.
La description du premier étage étant terminée, nous pouvons passer au second, qui, comme il apparaît représenté sur la figure 2, est composé de 15 diodes du type BY509 ou BY8412 en mesure de redresser des tensions jusqu’à une valeur maximum de 12 500 volts (voir de DS3 à DS17) et des condensateurs de 10 000 pF - 1 000 volts de tension de service (voir de C11 à C25).
Connectés de cette manière, on obtient des multiplicateurs de tension en mesure de fournir environ 11 000 volts en sortie.
Comme nous l’avons déjà précisé, ne vous laissez pas impressionner par ces 11 000 volts, car le courant débité est tellement dérisoire, qu’il est inoffensif.
En fait, en série sur les bornes de sortie, sont connectées 6 résistances de 22 mégohms (voir R19 à R24), ainsi, le courant maximum pouvant être prélevé de leurs sorties sera seulement de :



11 000 : (6 x 22 000 000) = 0,00008 ampère

Ce qui correspond à : 80 microampères.
Le troisième étage présent dans cet appareil, composé des circuits intégrés IC1/B, IC3 et IC4 et des diodes LED de DL3 à DL12, sert pour contrôler l’intensité du courant du vent électronique et pour générer un beep acoustique toutes les 10 secondes.

Le voltmètre
En fait, les temps de traitement de la ionothérapie se déroulent en moyenne autour des 30 à 40 secondes, ainsi, après 3 ou 4 beep, nous aurons mis hors d’état de nuire un grand nombre de micro-organismes. Pour indiquer combien de courant nous prélevons du circuit, nous utilisons la résistance R18, que nous trouvons connectée entre l’enroulement L3 et la masse.
Si nous ne prélevons aucun courant du circuit, aux bornes de la résistance R18 de 5,6 kilohms, nous mesurons une tension de 0 volt.
Si, du circuit, nous prélevons le maximum de courant, qui sera d’environ 80 microampères, aux bornes de cette résistance, nous mesurons une tension négative d’environ 0,4 volt.
Cette tension est appliquée à travers la résistance R25, sur l’entrée inverseuse (voir patte 2) de l’amplificateur opérationnel IC1/B, qui permet de l’amplifier et d’inverser sa polarité.
En appliquant sur l’entrée de IC1/B la tension négative maximale, de la patte de sortie 1, nous prélèverons une tension positive d’environ 1,8 volt, que nous appliquerons sur la patte 5 de IC3, qui est un circuit intégré du type LM3914, utilisé comme voltmètre pour allumer les 10 LED connectées sur ses pattes de sortie.
La première LED DL3 s’allumera lorsque nous prélèverons 8 microampères du circuit ; la seconde (DL4) s’allumera lorsque nous prélèverons 16 microampères ; la troisième (DL5) lorsque nous prélèverons 24 microampères ; la quatrième (DL6) lorsque nous prélèverons 32 microampères ; et ainsi de suite.
Il est donc évident que la dixième LED (DL12), s’allume lorsque nous prélèverons du circuit, le courant maximum, soit 80 microampères.

Le temporisateur
La description du voltmètre terminée, nous pouvons voir celle de temporisateur, composé de TR1 et IC4, qui nous sert pour obtenir un beep acoustique toutes les 10 secondes.
Dès que la première LED DL3 s’allumera sur le voltmètre, automatiquement, la résistance R32, connectée à la base du transistor TR1, sera mise à la masse. Le transistor étant du type PNP (BC328 ou BC559) devient conducteur.
Sur le collecteur de TR1 sera présente une tension positive de 12 volts qui sera appliquée sur la patte 4 de IC4, un classique NE555, utilisé comme oscillateur astable.
Toutes les 10 secondes, cette tension fera sortir de la patte 3, une impulsion positive, laquelle appliquée au buzzer (CP1) lui fera émettre un beep acoustique.

La consommation
Pour terminer la description du schéma électrique, ajoutons que la totalité du circuit consomme environ 250 milliampères.
Ainsi, en l’alimentant avec une batterie de 1,2 A/h, il pourra être utilisé en continu, durant environ 5 heures, après quoi, il sera nécessaire de recharger la batterie.

La réalisation pratique
Pour réaliser cet appareil de ionothérapie, il faut deux circuits imprimés.
Le premier (voir figure 6a) est utilisé pour générer la haute tension. Le second (voir figure 7a), est utilisé pour le voltmètre à diodes LED et le buzzer.
Avant de commencer le montage, nous vous recommandons de réaliser des soudures parfaites et d’utiliser de l’étain pour montages électroniques du type 60/40 (60 % d’étain, 40 % de plomb). Dans le cas contraire, le montage pourrait ne pas fonctionner.
Vous pouvez, à présent, prendre le circuit imprimé haute tension et commencer à monter tous les composants en les disposant comme cela est indiqué sur la figure 6a.
Insérez avant tout, le support pour le circuit intégré IC2, puis, toutes les résistances, puis les condensateurs (céramiques, polyesters et électrolytiques) et les deux diodes au silicium DS1 et DS2.
La diode en plastique DS1 est montée en orientant la bague blanche peinte sur son corps vers le bornier à 2 plots, la diode en verre DS2, aura la bague noire peinte sur son corps orientée vers le condensateur C9.
Pour compléter cet étage, insérez le bornier 2 plots utilisé pour relier la tension de 12 volts, puis le transformateur T1 et près de celui-ci, le MOSFET MFT1, sans oublier de placer la partie métallique de son boîtier, vers le transformateur T1.
Les deux découpes qui se trouvent sur le circuit imprimé, servent seulement pour isoler le premier étage de celui de haute tension.
Si vous utilisez cet appareil durant de nombreuses années, vous noterez que le long des bords de ces découpes, se dépose une légère couche de poussière, laquelle étant presque toujours conductrice, pourrait bloquer le fonctionnement du circuit.
Si cet inconvénient devait se présenter, il faudrait nettoyer toute la surface du circuit imprimé à l’aide d’un solvant pour vernis.
Après avoir terminé le montage des composants relatifs au premier étage, vous pouvez passer au second, composé des diodes et des condensateurs céramiques à haute tension (voir DS3 à DS17 et C11 à C25).
L’unique problème que vous pourrez rencontrer lorsque vous monterez les diodes haute tension, est celui de repérer le côté positif.
Normalement, le côté positif de ces diodes de couleur blanche est indiqué par un point noir ou par une bande rouge sur la patte de sortie (voir figure 14).
Comme ce point noir ou cette bande rouge ont tendance à s’effacer, il est facile de se retrouver avec des diodes n’ayant plus aucun repère. Il devient donc possible de les placer en sens inverse sur le circuit imprimé, ce qui empêchera le fonctionnement.
Pour identifier le côté positif de ces diodes, il faut une pile de 9 volts et un voltmètre.
En connectant le voltmètre sur le côté positif de la diode (voir figure 15), vous lirez une tension d’environ 5 volts, car ces diodes, introduisent une chute de tension d’environ 4 volts.
Si vous connectez le voltmètre au côté négatif de la diode, vous ne lirez aucune tension (voir figure 16).
A la place de la pile de 9 volts, vous pouvez utiliser n’importe quelle alimentation stabilisée qui délivre en sortie, 15-18-24 volts, en gardant à l’esprit, que la tension que vous mesurerez sur la patte positive de la diode, sera toujours inférieure de 4 volts par rapport à la tension d’alimentation.
Lorsque vous insérez ces diodes et les condensateurs haute tension, gardez leur pattes les plus courtes possibles.
Sur le schéma plan d’implantation des composants de la figure 6a, nous avons bien mis en évidence le point positif de ces diodes, il vous sera ainsi impossible d’en insérer une dans le mauvais sens (à moins de le faire exprès !).
Toutes les diodes impaires, DS3 à DS17, sont positionnées avec leur positif dirigé vers le haut de la figure 6a. Toutes les diodes paires, DS4 à DS16, sont positionnées avec leur positif dirigé vers le bas de la figure 6a.
Ce montage terminé, installez le circuit intégré IC2, UC3843 dans son support, en orientant son repère-détrompeur en forme de U, vers le haut.
A présent, il vous reste à monter le second circuit imprimé voltmètre/buzzer, lequel, comme vous pouvez le voir à la figure 7a, ne présente aucune difficulté.
En premier, nous vous conseillons d’insérer les trois supports pour les circuits intégrés IC1, IC3 et IC4.
Poursuivez ensuite avec toutes les résistances, les condensateurs polyesters et les électrolytiques, en respectant la polarité de leurs deux pattes.
Lorsque vous montez la diode en verre DS18 (placée à gauche de IC4), rappelez-vous de placer vers le bas, le côté de son corps marqué par une bague noire, puis, lorsque vous insérez la diode DS19 (placée à droite de IC4), orientez vers la droite, la bande noire peinte sur son corps.
A la mise en place du buzzer, orientez vers IC3, la partie de son boîtier, repéré par le signe “+” car, dans le cas contraire, le buzzer ne sonnera pas.
Sur le côté gauche du buzzer, insérez le transistor TR1, en orientant vers le circuit intégré IC3, la partie plate de son corps.
Après avoir installé dans leur support respectif, les trois circuits intégrés IC1, IC3 et IC4, en orientant leur repère-détrompeur en forme de U comme cela est visible sur la figure 7a, vous pouvez prendre les deux barres de 5 diodes LED et les installer l’une à côté de l’autre de manière à obtenir une barre unique, composée de 10 LED, qui sera ensuite appliquée sur la partie avant du circuit imprimé.
Sur la partie arrière de cette barre (voir figure 13), sortent les pattes des diodes LED, desquelles, comme vous pourrez le noter, une apparaît plus longue (anode) que l’autre (cathode).
Toutes les anodes sont positionnées à droite et toutes les cathodes à gauche (voir figure 13).
Avant de souder ces pattes sur les pistes du circuit imprimé, il est nécessaire de les raccourcir et pour cela, nous vous conseillons de repérer le côté anode de la première diode de toute la barre, qui sera placée à droite car, si vous l’insérez dans le sens opposé, aucune LED ne s’allumera.
Normalement, sur la droite de cette barre, nous trouvons une petite excroissance que vous pouvez utiliser comme point de repère (voir figure 13).

Important : Avant de souder les pattes A et K des diodes LED sur les pistes en cuivre du circuit imprimé, vous devez insérer à fond le corps de la barre de manière à le faire sortir légèrement de la découpe pratiquée sur la face avant. Après quoi, vous pouvez fixer le circuit imprimé sur la face avant à l’aide des deux petites pièces en L et des petites entretoises métalliques visibles sur la figure 12.

Après avoir soudé les pattes de ces deux barres, vous pouvez insérer sur le circuit imprimé, les deux petites diodes LED, DL1 et DL2, en faisant sortir légèrement leur tête des trous pratiqués sur la face avant, en ayant toujours à l’esprit, que la patte la plus longue, la A, est orientée vers la droite (voir figure 7a).

Figure 2 : Schéma électrique de l’appareil électromédical pour la ionothérapie. Le patient qui se soumet à cette thérapie, doit tenir la plaque conductrice serrée dans la main ou bloquée sur la peau.
La pointe connectée à la borne négative est tenue en main par une autre personne, qui l’approche suffisamment de la zone à traiter, pour que le patient ressente un léger souffle sur la peau.


Figure 3 : Schéma interne du circuit intégré UC3843 et brochage vu de dessus.

Figure 4 : Schéma interne du circuit intégré LM3914 et brochage vu de dessus.

Figure 5 : Avec une batterie parfaitement chargée, la Gate du Mosfet IRF840 (voir MFT1) est pilotée par une onde carrée qui à un rapport cyclique de 15 %. Plus la batterie se décharge, plus le rapport cyclique de l’onde carrée qui pilote le Mosfet augmente.

Figure 6a : Schéma d’implantation des composants de l’étage haute tension de notre appareil de ionothérapie.
Avant d’insérer les diodes haute tension dans le circuit imprimé, lisez l’article et observez les figures 14, 15 et 16.


Figure 6b : Photo d’un de nos prototypes, projet terminé.

Figure 6c : Dessin, à l’échelle 1, de la platine haute tension.

Figure 7a : Schéma d’implantation des composants de l’étage voltmètre/buzzer. Avant d’insérer dans le circuit, les deux barres de 5 LED (voir de DL3 à DL12), lisez les légendes reportées sur les figures 12 et 13. Les quatre fils présents à gauche, sont connectés au circuit imprimé reporté à la figure 6a.

Figure 7b : Photo du circuit voltmètre/buzzer comme il se présente une fois le montage terminé. Note : la patte “+” du buzzer est orientée vers IC3.

Figure 8a : Dessin, à l’échelle 1, de la face soudures la platine voltmètre/buzzer.

Figure 8b : Dessin, à l’échelle 1, de la face composants la platine voltmètre/buzzer. Si vous réalisez vous-même le circuit imprimé, n’oubliez pas les jonctions entre les deux faces. Le circuit professionnel est un double face à trous métallisés.

Liste des composants
* R1 = 1 kΩ
* R2 = 270 kΩ
* R3 = 10 kΩ
* R4 = 10 kΩ
* R5 = 1 kΩ
R6 = 10 kΩ
R7 = 100 kΩ
R8 = 10 kΩ
R9 = 39 kΩ
R10 = 10 Ω
R11 = 1 kΩ
R12 = 100 kΩ
R13 = 10 kΩ
R14 = 1 kΩ
R15 = 4,7 kΩ
R16 = 1 Ω
R17 = 1 Ω
R18 = 5,6 kΩ 1/2 watt
R19 = 22 MΩ 1/2 watt
R20 = 22 MΩ 1/2 watt
R21 = 22 MΩ 1/2 watt
R22 = 22 MΩ 1/2 watt
R23 = 22 MΩ 1/2 watt
R24 = 22 MΩ 1/2 watt
* R25 = 10 kΩ
* R26 = 10 kΩ
* R27 = 47 kΩ
* R28 = 10 kΩ
* R29 = 22 kΩ
* R30 = 180 Ω
* R31 = 1 kΩ
* R32 = 10 kΩ
* R33 = 2,2 kΩ
* R34 = 10 kΩ
* R35 = 1 kΩ
* R36 = 82 kΩ
* R37 = 1,5 MΩ
* R38 = 100 Ω
* C1 = 10 μF électrolytique
* C2 = 100 nF polyester
C3 = 100 nF polyester
C4 = 8,2 nF polyester
C5 = 470 μF électrolytique
C6 = 100 nF polyester
C7 = 220 pF céramique
C8 = 1 nF polyester
C9 = 10 μF électrolytique
C10 = 10 μF électrolytique
C11-C25 = 10 nF 1 000 V
* C26 = 10 nF polyester
* C27 = 470 nF polyester
* C28 = 10 μF électrolytique
* C29 = 10 μF électrolytique
* C30 = 100 nF polyester
* C31 = 100 nF polyester
* C32 = 100 nF polyester
* C33 = 100 nF polyester
DS1 = Diode 1N4007
DS2 = Diode 1N4148
DS3-DS17 = Diodes BY8412 ou BY509
* DS18 = Diode 1N4148
* DS19 = Diode 1N4148
* DL1 = LED
* DL2 = LED
* DL3-DL7 = Barre 5 LED
* DL8-DL1 = Barre 5 LED
* TR1 = PNP BC328 ou BC559
MFT1 = MOSFET IRF840
* IC1 = Intégré LM358
IC2 = Intégré UC3843
* IC3 = Intégré LM3914
* IC4 = Intégré NE555
F1 = Fusible 1 A
T1 = Transfo. TM.1343
S1 = Interrupteur
* CP1 = Buzzer piézo

Note : Les composants marqués d’un astérisque (*) sont montés sur le circuit voltmètre/buzzer. Sauf spécification contraire, toutes les résistances sont des 1/4 de watt 5 %.


Figure 9 : Le circuit imprimé haute tension est fixé sur le fond du coffret à l’aide de quatre entretoises plastiques adhésives.

Figure 10 : Le circuit imprimé voltmètre/buzzer est fixé au dos de la face avant à l’aide de deux équerres métalliques (voir figure 12).

Figure 11 : Photo de la face avant du coffret de l’appareil de ionothérapie.

La fixation dans le coffret
Le circuit imprimé haute tension est fixé sur le fond du coffret au moyen de quatre entretoises en plastique munies d’une base adhésive.
Il est sous-entendu qu’avant de fixer ces entretoises dans le coffret, vous devez enlever la pellicule de papier qui protège l’adhésif !
Cela fait, prenez la face avant et insérez l’inverseur de mise en service S1 et les deux bornes de sortie, en plaçant la borne noire sur la gauche et la rouge sur la droite.
Connectez ces deux bornes, à l’aide d’un court morceau de fil de cuivre aux deux pastilles marquées “+” et “–”, qui se trouvent à proximité des résistances de sortie R24 et R21 (voir figure 6a).
A l’aide de quatre morceaux de fil, connectez les quatre points 1, 2, 3 et 4, placés sur le circuit imprimé haute tension, à proximité du bornier des 12 volts, aux points correspondants 1, 2, 3 et 4 placés sur la gauche du circuit imprimé voltmètre/buzzer.
Après avoir connecté le fusible F1 placé sur la face arrière et la prise du chargeur de batterie, fixez la batterie rechargeable de 12 volts 1,3 ampère à l’intérieur du coffret.
Nous vous conseillons d’immobiliser la batterie au fond du coffret, à l’aide d’un peu de colle silicone. Si cette solution ne vous satisfait pas, vous pouvez également utiliser des colliers nylon très fins, que vous ferez passer au travers des trous que vous aurez pris soin de réaliser auparavant sur la face arrière.

Figure 12 : Avant de souder les deux barres de LED sur le circuit imprimé, vous devez en raccourcir les pattes (voir figure 13). Pour fixer le circuit imprimé sur la face avant, utilisez les deux petites équerres.

Comment utiliser notre appareil de ionothérapie ?
Dans la borne rouge est insérée la fiche à laquelle est reliée une plaque en matériau conducteur, que le patient devra tenir bien serrée dans sa main.
Pour obtenir un contact parfait entre la plaque et la peau, nous conseillons d’humecter cette dernière avec un peu d’eau. Dans la borne noire est insérée la fiche à laquelle est reliée la pointe, qui est approchée du point à traiter avec la ionothérapie.
Il n’est pas conseillé que le patient prenne la pointe à la main pour se traiter seul, car même si ce dernier et le fil relié sont à haut isolement, il y a toujours un peu de dispersion vers son corps, avec la conséquence que cette énergie viendra à manquer sur la pointe. Donc, la pointe devra être tenue par une autre personne, qui l’approchera de la zone à traiter, jusqu’à ce que, sur la barre de LED, s’allument la troisième et la quatrième LED. En fait, à ce moment-là, le patient aura la sensation qu’un jet d’air sort de la pointe.
Si, durant le traitement la pointe venait à être approchée au point de faire s’allumer la cinquième LED, une petite étincelle pourrait sortir de la pointe, ce qui est assez désagréable.
Pour éviter ces petites étincelles, approchez la pointe, jusqu’à ce que vous voyiez s’allumer seulement la troisième LED.

Note : Nous voulons rassurer le lecteur, que les étincelles qui pourraient jaillir, même si elles sont désagréables, sont toutefois parfaitement inoffensives.

Le vent ionique qui frappe notre épiderme est en mesure d’anéantir tous les micro-organismes présents dans un champ de 5 mm. Ainsi, en présence d’une zone infectée plus importante, il faut déplacer la pointe sur toute la surface concernée.
Sur les points atteints d’une légère infection, vous parviendrez à occire tous les microbes avec une seule application d’une durée d’environ 10 beep acoustiques (environ 1 minute et demi).
Dans le cas d’infections plus importantes, cette thérapie sera répétée tous les jours, durant environ une semaine.

Figure 13 : Lorsque vous raccourcissez les pattes des diodes LED, rappelez-vous que toutes les anodes sont positionnées à droite.

Figure 14 : Dans toutes les diodes pour haute tension, la sortie cathode devrait être marquée par une bague rouge ou bien par un point noir. Si ces points de référence se sont effacés, pour repérer la sortie “+”, passez à la figure 15 et 16.

Figure 15 : Si la patte positive de la diode est tournée vers la pointe positive du testeur, vous lirez une tension d’environ 5 volts, car ces diodes haute tension introduisent une chute de tension de 4 volts.

Figure 16 : Si la sortie positive de la diode se trouve vers le positif de la pile, sur le testeur, vous ne lirez aucune tension. Pour la lire, vous devrez seulement retourner la diode comme cela est représenté sur la figure 15.

Figure 17 : Brochages G-D-S (Gate - Drain - Source) du MOSFET et E-B-C (Emetteur - Base - Collecteur) du BC328 vus de dessous. Les brochages des circuits intégrés LM358 et NE555 sont vus de dessus, avec leur repère-détrompeur en U orienté vers la gauche.

Figure 18 : Brochage du transformateur T1, référencé TM.1343 vu de dessous.

Figure 19 : Les bornes de sortie sont fixées sur la face avant, en insérant du côté opposé leur rondelle isolante.

Figure 20 : La plaque conductrice reliée à la borne positive, est tenue serrée dans la main ou fixée au poignet avec du ruban adhésif. La pointe reliée à la borne négative est approchée de la zone à traiter, jusqu’au moment où l’allumage de la 3e ou 4e LED se produit.

Figure 21 : La plaque conductrice reliée à la borne positive peut être fixée avec du ruban adhésif même sur un bras. Si vous approchez la pointe négative de la peau jusqu’à l’allumage de la cinquième LED, une étincelle désagréable pourrait jaillir.

Figure 22 : Le vent ionique généré par cet appareil est en mesure de soigner de nombreuses infections de la peau.
Si quelques étincelles devaient jaillir, car vous n’avez pas respecté la distance, sachez que celles-ci, tout en étant désagréables, ne sont, par contre, pas dangereuses.


Les contre-indications
Cette thérapie ne peut être utilisée sur des patients porteurs d’un stimulateur cardiaque, ni sur des femmes en période de grossesse. La pointe ne doit jamais être approchée des yeux.
La ionothérapie, comme toutes les autres applications de la médecine, sans exception, peut rencontrer des allergiques. Si quoi que ce soit d’anormal venait à se passer durant le traitement, il faut cesser immédiatement et consulter un médecin.

1 commentaire:

  1. bonjours
    Quels sont les caractèristiques du transf tm1343 merçi pour la répponse

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