Economique et universel, ce programmateur pour les microcontrôleurs PIC de MICROCHIP se connecte sur le port parallèle de n’importe quel ordinateur PC. Facile à construire, il est accessible tant aux novices qu’aux professionnels qui souhaitent mettre au point des programmes plus ou moins complexes.
De nombreux circuits (Electronique et Loisirs magazine n’est pas en reste !) sont, à l’heure actuelle, fréquemment équipés d’un microcontrôleur PIC dont la mission est plus ou moins complexe. Les raisons d’une telle prolifération sont très simples : avant tout, un tel composant peut assurer à lui seul le travail de nombreux circuits intégrés logiques. Il s’en suivra donc une réduction des coûts et les dimensions des circuits imprimés. Les microcontrôleurs offrent des possibilités considérables et, dans certains cas, demandent moins de travail de conception qu’un circuit équivalent réalisé en logique câblée. D’autre part, et ceci compte beaucoup dans les productions industrielles, une carte équipée d’un microcontrôleur peut difficilement être copiée. La société productrice est donc protégée d’éventuels concurrents qui, pour économiser la phase de recherche et de développement, en achèteraient un exemplaire pour le reproduire, quitte à l’adapter, avant de le remettre sur le marché à leur profit.
Toutes les raisons que nous venons d’évoquer expliquent pourquoi les microcontrôleurs sont utilisés massivement et leur importance désormais indiscutable.
Ces mêmes raisons nous amènent, aujourd’hui, à vous proposer un dispositif de programmation adapté à l’environnement MICROCHIP. Il s’agit d’un programmateur universel pour PIC, c’est-à-dire adapté pour fonctionner avec quasiment tous les microcontrôleurs produits par cette société (à l’exception toutefois des familles PIC16C5x et PIC17Cxxx). Vous trouverez, dans cet article, la liste de tous les PIC supportés par notre interface.
Le programmateur est piloté par n’importe quel PC tournant sous Windows 95/98 ou NT grâce à un logiciel spécial nommé « EPIC ». La connexion avec l’ordinateur se fait par l’intermédiaire du port parallèle LPT1, habituellement destiné à l’imprimante.
L’utilisation du programmateur est simple et immédiate. En se contentant uniquement du support monté sur le circuit imprimé on peut déjà travailler sur des microcontrôleurs de 2x4, 2x7 ou 2x9 broches. Les microcontrôleurs 18 broches se positionnent normalement sur le support, alors que les 14 et les 8 broches sont insérés en faisant coïncider leur première patte avec le premier contact du support.
Pour exploiter les microcontrôleurs de 28 et 40 broches, il suffit de se procurer un support adapté monté à l’extérieur.
Il faudra alors connecter ses broches affectées à la programmation (les lignes concernées sont les mêmes pour tous les PIC) aux contacts du circuit imprimé, sur des emplacements numérotés de 1 à 6.
Il s’agit de détails pratiques, que nous aborderons lors de la réalisation du programmateur.
Les sorties de programmation
En revanche, il est maintenant intéressant de voir à quoi correspondent ces fameux contacts 1 à 6 ainsi que le fonctionnement de l’appareil à partir de l’analyse du schéma électrique.
Bien que le circuit soit relativement complexe, il faut toutefois considérer qu’il est réduit à l’essentiel grâce à l’utilisation d’un microcontrôleur (U3, un petit PIC 12C508) ainsi qu’à la connexion à un PC qui assure toutes les opérations principales.
Analysons les principaux aspects qui caractérisent notre dispositif. Les contacts de programmation, utiles à la lecture et à l’écriture dans la mémoire du microprocesseur, sont les suivants :
Vdd (VDD), Vpp (VPP), Sclock (SCK), Sdata (SDT), ainsi que le +5 volts (+5V) et la masse (GND).
VDD, VPP, SCK, SDT, et GND, sont raccordés au support 2x9 broches de notre circuit, alors que le +5V est réservé, s’il y a lieu, au petit circuit externe sur lequel vous aurez monté un support à insertion nulle. Bien que vous connaissiez probablement la signification de chacune de ces abréviations, en voici toutefois un rapide descriptif (numéros du bornier entre parenthèses) :
- +5V (1) - est destiné à l’alimentation éventuelle du circuit externe recevant le support à insertion nulle.
- VDD (2) - est la tension normale d’alimentation des microprocesseurs, comprise entre 3,6 et 5 volts.
- VPP (3) - est l’impulsion de programmation, c’est-à-dire la ligne du microcontrôleur qui doit recevoir une impulsion de 13,5 volts pour amener la mémorisation de l’information dans chaque mémoire. Dans notre cas, lors de l’envoi des informations en série, le microcontrôleur doit recevoir un niveau haut égal à 13,5 V sur la broche Vpp sinon l’opération ne se réalise pas correctement.
- SCK (6) - est destiné au signal de l’horloge (clock) envoyé par le PC pour cadencer les données qui circulent sur la liaison Sdata.
- SDT (5) - est piloté par le PC avec un simple buffer. La connexion Sdata est particulièrement importante. Elle part du point 2 du port parallèle et rejoint le support (du microcontrôleur en programmation) par l’intermédiaire d’un buffer (U4) qui est relié au contact [10] du connecteur DB-25. Le but est de permettre au programme (software) l’identification automatique de la position du programmateur, c’est-à-dire de lui faire comprendre (sans qu’il soit nécessaire de le spécifier manuellement) sur quel port LPT il est connecté.
En fait, la fonction est surtout utile sur les ordinateurs de première génération ainsi que sur tous ceux qui sont dotés, à l’origine ou ultérieurement (upgrade), de plusieurs ports parallèles. Ainsi, si le circuit est connecté à LPT1, le programme utilisera l’adresse 378H, alors que s’il reste sur LPT2 l’adresse utilisée sera 379H.
- GND (4) - est tout simplement la masse.
Les lignes du port parallèle (numéros de la prise DB-25 entre crochets) employés pour la gestion du programmateur sont :
- D1 [3] pour l’horloge,
- D0 [2] pour l’envoi des données en série,
- ACKnowledge [10] pour la réception des informations en lecture du micro et l’identification du LPT.
Les autres broches, D2 (4), D3 (5), D4 (6) servent à dialoguer avec le PIC (U3) qui gère la partie logique du programmateur.
Pour finir, toutes les autres broches (19, 20, 21, 22, 23, 24, 25) sont reliées à la masse.
L’étude du schéma
Le microcontrôleur U3, en phase de programmation, met au 0 logique sa broche 2, saturant ainsi le transistor T1. Ce dernier alimente alors la sortie VDD (2) ainsi que le microcontrôleur inséré dans le support interne ou externe (si un support externe est raccordé).
En mode programmation, le micro U3 force à 1 sa broche 4, T2 est saturé et VPP se retrouve alors à 13.5 V et la LED LD1 s’allume. En mode normal, la broche 4 de U3 est tirée à 0 V, entraînant VPP à 5V (tension de fonctionnement normale). La LED LD1 s’allume au rythme des impulsions VPP.
Pour alimenter la carte programmateur, on peut utiliser, soit une alimentation alternative fournie par un transformateur ayant une entrée secteur et une sortie de 15 V sous 500 mA, soit une alimentation stabilisée pouvant fournir une tension continue d’environ 18 volts sous 500 mA également. En appliquant la sortie d’une de ces alimentations sur la prise « Val » on obtient le résultat suivant :
- tension alternative : le pont de diodes PT1 redresse la tension et fixe la polarité ;
- tension continue (indépendamment du sens d’application) : PT1 fixe la polarité.
Aux bornes de C1 apparaît, dans les deux cas, une tension redressée dont le positif est appliqué à l’entrée de U1, un classique régulateur LM317T qui stabilise, sur sa sortie, la tension à 13,5 volts.
Ce régulateur de tension alimente directement le buzzer BZ (activé en fin de programmation) et l’émetteur du transistor T2. Ce dernier est utilisé pour donner les impulsions de programmation à la ligne Vpp du microcontrôleur placé dans le support de travail. Les 13,5 volts servent, en outre, à faire fonctionner toute la logique, évidemment après avoir été réduits à 5 volts par le régulateur intégré U2, un 7805.
Schéma électrique du programmateur de PIC.
Plan d’implantation des composants.
Dessin du circuit imprimé à l’échelle 1
Liste des composants
R1 : 4,7 kΩ trimmer miniature horiz.
R2 : 3,3 kΩ
R3 : 180 Ω
R4 : 47 Ω
R5 : 47 Ω
R6 : 47 Ω
R7 : 10 kΩ
R8 : 1 kΩ
R9 : 10 kΩ
R10 : 1 kΩ
R11 : 100 Ω
R12 : 4,7 kΩ
R13 : 100 Ω
R14 : 1,2 kΩ
R15 : 1 kΩ
R16 : 1 kΩ
R17 : 47 Ω
C1 : 470 μF 25 V électrolytique
C2 : 100 μF 25 V électrolytique
C3 : 470 μF 25 V électrolytique
C4 : 100 nF multicouche
T1 : Transistor PNP BC557B
T2 : Transistor PNP BC557B
T3 : Transistor NPN BC547B
BZ : Buzzer pour ci avec son électronique
LD1 : LED rouge 5 mm
U1 : Régulateur LM317
U2 : Régulateur 7805
U3 : PIC 12C508 (software MF284)
U4 : Circuit intégré SN7407N
PT1 : Pont de diode 1 A
Divers :
- Support 2x4 broches
- Support 2x7 broches
- Support 2x9 broches
Notre réalisation, accompagnée d’un programme adapté à installer dans un PC, est en mesure de travailler (programmer, lire et tester) avec presque tous les microcontrôleurs produits par la Société MICROCHIP.
Le programmateur ne supporte toutefois pas les familles PIC16C5x et PIC17Cxxx. Le système est connecté au port parallèle d’un quelconque PC compatible et est alimenté par une tension de 15 Vac ou 18 Vcc (sous 500 mA).
Les types de PIC supportés
PIC12C508(A)
PIC12C509(A)
PIC12CE518
PIC12CE519
PIC12C671
PIC12C672
PIC12CE673
PIC12CE674
PIC14C000
PIC16C505
PIC16C554(A)
PIC16C556(A)
PIC16C558(A)
PIC16C61
PIC16C62
PIC16C62A
PIC16C620(A)
PIC16C621(A)
PIC16C622(A)
PIC16CE623
PIC16CE624
PIC16CE625
PIC16C63(A)
PIC16C64
PIC16C64A(B)
PIC16C641
PIC16C642
PIC16C65
PIC16C65A
PIC16C66
PIC16C661
PIC16C662
PIC16C67
PIC16C71
PIC16C710
PIC16C711
PIC16C715
PIC16C72
PIC16C73
PIC16C73A(B)
PIC16C74
PIC16C74A(B)
PIC16C76
PIC16C77
PIC16C773
PIC16C774
PIC16C84
PIC16C923
PIC16C924
PIC16F83
PIC16F84(A)
PIC16F873
PIC16F874
PIC16F876
PIC16F877
PicStic1
PicStic2
PicStic3
PicStic4
Le programme de gestion
INSTALLATION
Après ces explications, vous devriez avoir compris, en règle générale, la structure et le mode de fonctionnement de notre programmateur. Nous pouvons donc passer au programme de gestion nécessaire au développement des différentes opérations. Il s’agit d’un fichier d’extension .EXE fourni sur disquette de 1,44 MO (disponible dans le kit ou séparément, voir publicités dans la revue), auto-chargeable, à installer sur le disque dur au niveau de la racine.
L’opération doit s’effectuer comme suit : insérez la disquette dans le lecteur A:, créez à la racine du disque C:, un répertoire appelé « EPIC », ou choisissez un nom à votre convenance, en utilisant la commande MD de façon suivante : « MD C :\EPIC ». Placez-vous ensuite dans le répertoire « EPIC » avec la commande : « CD\EPIC » et à partir de ce dernier, lancez le fichier exécutable avec cette ligne de commande :
« A : EPIC210 » et tapez sur la touche « ENTER ». A ce moment, commence l’extraction automatique (self extracting) des fichiers composant le programme pour être copiés sur le disque dur dans le répertoire « EPIC ».
Lorsque l’auto extraction a pris fin, l’invite suivante apparaît à l’écran :
« C :\EPIC\ ». Ceci veut dire que la copie s’est bien terminée et que le programme est utilisable. Retirez alors la disquette du lecteur A :. Notez que les opérations décrites ci-dessus sont réalisées sous MS-DOS. Si vous travaillez sous Windows 95, 98 ou NT, il faut redémarrer le système en mode DOS.
Notez également que deux fichiers .EXE sont créés lors du chargement. Un est utilisable sous DOS et l’autre (EPICWIN.
EXE) se lance directement sous Windows avec la fonction « Exécuter » ou bien avec « Fichier/Exécuter » pour les premières versions de NT. A ce propos, rappelez-vous que la version DOS ne doit être lancée que, et uniquement, sous MS-DOS. L’utilisation de l’invite MS-DOS sous Windows (il s’agit d’une émulation) peut altérer les temporisations et la gestion du port parallèle donc ne pas garantir la bonne programmation des microcontrôleurs.
Chaque commande de lecture ou d’écriture de la mémoire des PIC (programmation, vérification ou lecture) est accompagnée d’une fenêtre qui indique l’état d’avancement de l’opération.
Les signaux de programmation
Notre programmateur est conçu pour travailler avec la majeure partie des microcontrôleurs MICROCHIP. Sont exclus ceux des séries PIC 16C5x et PIC17Cxxx. Evidemment, étant donné qu’il existe des modèles à 8, 14, 18, 28 et 40 broches, on ne peut utiliser un seul support pour tous. Pour minimiser les frais et compte tenu des microcontrôleurs les plus utilisés, nous avons décidé de monter, sur la carte elle-même, un support 18 broches apte à recevoir les séries PIC 12Cxx à 8 broches mais aussi celles à 14 broches et, évidemment, à 18 broches. Pour les autres familles, il faut prévoir un support externe de type à insertion nulle de 40 broches qui pourra accueillir les versions 28 et 40 broches. Celui-ci sera monté sur un morceau de « Veroboard » et connecté aux bornes VPP, SCK, SDT, VDD, +5V et GND. En ce qui concerne les microcontrôleurs 8 et 14 broches, il faut les insérer dans le support de la carte en faisant coïncider la broche 1 du support avec la broche 1 du microcontrôleur. Pour câbler le support à insertion nulle que vous utiliserez pour les microcontrôleurs à 28 et 40 broches, suivez le tableau ci-dessous.
UTILISATION
Nous allons supposer que vous avez déjà relié le connecteur DB-25 de la carte de programmation au port LPT1 ou LPT2 de l’ordinateur par un câble idoine. Nous pouvons donc voir les aspects principaux du programme. Il est recommandé de créer un raccourci, par exemple dans le dossier Programmes, ce qui vous évitera de devoir lancer le programme par la fonction « Exécuter ».
Ceci fait, vous pouvez lancer le programme. Il apparaît alors à l’écran une fenêtre de dimension réduite portant titre « EPICWIN », non modifiable, qui peut être déplacée ou fermée mais pas redimensionnée, et une série de menus qui sont, dans l’ordre : File, Edit, View, Run, Options et Help.
- File - permet de travailler sur les fichiers HEX, c’est-à-dire d’ouvrir les fichiers hexadécimaux afin de réaliser différentes opérations (sauvegarde, modifications ou création de nouveaux fichiers). Pour cela vous devez disposer d’un assembleur tel que MPASM MICROCHIP, ou bien du PM (fourni avec le KIT). Vous devez remarquer une commande du menu, appelé « EPIC Port » :
Il s’agit d’un sous-menu qui permet la sélection manuelle des ports parallèles disponibles indiqués en caractères gras. Si on trouve seulement un port LPT, par exemple LPT1, le programme assigne celui-ci automatiquement en n’autorisant aucune modification.
- Edit - sert, le cas échéant, à modifier le fichier ouvert avec « Open » ou créé avec « New », avant de continuer, et contient plus ou moins les mêmes options que « EDIT » sous DOS ou disponibles dans Wordpad. En somme, il possède les mêmes capacités que les éditeurs de textes.
- View - permet de voir la configuration du programme que l’on veut charger et celle du programmateur. Chaque commande est affectée à une opération déterminée.
• Configuration - visualise les paramètres de configuration et en permet la modification pour les adapter au PIC sur lequel on veut travailler. Par défaut, les paramètres imposés sont l’oscillateur à quartz (XT), l’exclusion de la protection (Code Protection Off) et le Power-Up Timer.
• Code - permet de visualiser le contenu de la zone de mémoire programme. Les données peuvent être visualisées au format hexadécimal ou bien ASCII. En cliquant avec la souris sur une des icônes on obtient la représentation voulue. C’est-à-dire que, lorsqu’on ouvre un programme c’est HEX qui est utilisé par défaut. En cliquant sur ASCII, l’affichage est converti en caractère ASCII.
• Data - même discours : il visualise la mémoire du microprocesseur.
• ID - visualise le contenu de l’éventuel ID.
• Count - ouvre une petite fenêtre dans laquelle il est possible d’indiquer le nombre de microcontrôleurs à programmer dans la ligne du haut (où clignote le curseur). La ligne en dessous indique le nombre d’opérations correctement réalisées. Cette fonction est très utile quand il faut préparer une certaine quantité de microcontrôleurs contenant le même programme. Il suffit alors d’insérer un microcontrôleur dans le support, d’attendre le signal sonore et de l’extraire quand survient le nouvel avertissement sonore. Une fois le premier circuit intégré enlevé, on met le second et ainsi de suite jusqu’au dernier et ce, sans pour autant répéter chaque les fois les mêmes opérations sur l’ordinateur. « Reset » réinitialise instantanément le sous-menu.
• Close all Windows - ferme toutes les fenêtres.
• Stay on top - maintient la fenêtre principale en haut de l’écran.
- Run - permet d’effectuer les opérations sur le microcontrôleur inséré dans le support de travail.
• Program - écrit sur la puce le listing du fichier disponible dans le buffer de l’EPIC.
• Verify - vérifie si le contenu de la mémoire du PIC coïncide avec le programme disponible dans le buffer du PC.
• Read - permet de transférer le contenu du microcontrôleur dans le buffer du PC.
• Blank Check - permet de vérifier l’état de la mémoire du microcontrôleur avant programmation, c’est-à-dire de s’assurer que celle-ci ne contient pas un autre programme ou qu’une précédente opération d’effacement (Erase) a bien fonctionné.
• Erase - est la commande qui permet d’effacer la mémoire du PIC, par exemple pour la préparer à l’introduction d’un nouveau programme.
- Options - concerne toutes les fonctions activables et désactivables dans un microcontrôleur MICROCHIP dont, entre autres, les caractéristiques de l’oscillateur, le Code Protection, le Watch Dog, le Timer de Power-Up, mais aussi la taille de la mémoire. Bien que cette dernière puisse se régler manuellement, c’est normalement le programme qui choisit une valeur par défaut (le petit point à côté de la quantité 1K, 2K, 5K, etc.) sur la base du type de microcontrôleur sélectionné dans le menu pop-up de la fenêtre principale.
- Help - son utilisation est quelque peu intuitive. En fait, il vient en aide à l’opérateur, à sa demande pendant l’utilisation du programme. En particulier, la rubrique Help constitue un manuel d’utilisation.
• Readme - est le guide introductif à lire avant chaque opération.
• Test Timing - affiche une fenêtre dans laquelle on voit défiler le comptage des phases de programmation.
En réalité l’avance ne correspond pas exactement à la réalité car, dans la pratique, les unités s’incrémentent sur la base de la durée du cycle de programmation de chaque dispositif.
Visualisation de la mémoire programme (Code), de la mémoire de donnée (Data) et du code produit (ID). Les données visualisées peuvent être exprimées sous formes hexadécimale ou ASCII en fonction du choix de l’opérateur.
Le montage du programmateur de PIC ne présente pas de difficultés particulières.
Il faut toutefois faire attention au sens d’insertion des supports et donc à celui des circuits intégrés qui y seront montés.
Idem pour tous les composants polarisés ou ayant un sens particulier de montage, c’est-àdire les condensateurs électrolytiques, le buzzer piezo, les transistors, les régulateurs de tension, les diodes et le pont de diodes.
Le montage terminé, alimentez le système sans le connecter au PC et sans insérer les intégrés.
Agissez sur le trimmer R1 de façon à obtenir une tension de 13,5 volts exactement à la sortie du régulateur LM317.
Voici les principaux sous-menus disponibles dans le logiciel de programmation. De gauche à droite :
File, View, Run et Options. Nous avons également inclus le sous-menu du compteur.
File contient les commandes classiques pour créer (New), ouvrir (Open) sauvegarder (Save) ou sauvegarder avec un nom différent (Save as) un fichier de programme.
Le sous-menu « View » permet de visualiser les configurations (Configuration), la zone programmée (Code), la zone des données (Data) et le code d’identification (ID).
« Count » est un utilitaire pour le comptage du nombre de programmations.
Dans le sous-menu « Run », nous trouvons les commandes de programmation (Program), de vérification (Verify) et de lecture (Read) du contenu du microcontrôleur inséré dans le support de travail.
Le menu « Options » concerne toutes les possibilités et toutes les fonctions activables et désactivables dans un microcontrôleur MICROCHIP parmi lesquelles les caractéristiques de l’oscillateur (Oscillator), le « Code Protection », le « Watch Dog », le « Power Up Timer » et la taille de la mémoire (Memory Size).
Dans la disquette fournie dans le kit ou séparément, vous trouverez également un programme exécutable sous MS-DOS qui permet d’utiliser notre programmateur même dans un environnement ne tournant pas sous Windows.
Réalisation pratique
Nous allons voir comment construire la carte de programmation dont vous pouvez réaliser le circuit imprimé en utilisant son dessin à l’échelle 1 fourni dans ces pages (le circuit est fourni dans le kit). Après la photogravure et le perçage de la plaque imprimée, commencez le montage des composants en partant des résistances et des supports de circuit intégré et positionnez- les comme le montre le schéma d’implantation. Ne montez pas les circuits intégrés maintenant. Continuez avec le trimmer R1 et les condensateurs en prenant soin de respecter la polarité des électrolytiques. Installez le buzzer piezo de type à oscillateur interne en orientant sa sortie positive vers R14. Insérez ensuite le connecteur mâle DB-25 pour circuit imprimé avec pattes coudées à 90°.
Passez au pont redresseur PT1 et positionnez-le comme indiqué sur le schéma d’implantation, le moins (-) dans le trou du ci le plus proche de l’extérieur droit dans le plan de masse.
Puis, montez les deux régulateurs intégrés qui doivent être mis en place de façon à ce que la face métallique du LM377 soit dirigée vers PT1 et celle du 7805 vers R14. Pour la prise « Val », recourez à une prise standard pour circuit imprimé adaptée à l’alimentation que vous utiliserez pour
faire fonctionner le circuit. N’oubliez pas le strap à côté de R3 que vous pouvez réaliser avec une queue de résistance ou de condensateur.
Si vous prévoyez l’utilisation d’un support externe pour programmer les PIC à 28 et 40 broches, placez et soudez un morceau de barrette sécable 6 points au pas de 2,54 mm (type HE14) dans les trous marqués 1 à 6. Procurez-vous un morceau de « Veroboard » de taille correspondant au nombre de pattes du support à insertion nulle que vous voulez utiliser (28 ou 40 broches).
Soudez le support sur le « Veroboard ».
Utilisez un morceau de câble en nappe pour raccorder les lignes de programmation aux sorties de la carte. GND à la broche 14 (28 pattes) ou 20 (40 pattes), et VDD à broche 28 (28 pattes) ou 40 (40 pattes). Pour l’interconnexion des lignes SCK, SDT, et VPP, il convient de vérifier, sur la documentation technique de MICROCHIP, la broche de sortie des microcontrôleurs que vous voulez utiliser.
A ce propos, rappelons qu’un CD-Rom contenant, entre autres, toutes les fiches techniques des microcontrôleurs MICROCHIP est disponible auprès de SRC éditions - BP88 - 35890 LAILLÉ, au prix de 120 F plus 20 F de port.
Quelques recommandations et l’essai
Après avoir fait toutes les vérifications d’usage, sens des composants polarisés, ponts de soudures indésirables, etc., alimentez le montage sans le connecter au PC et sans insérer les circuits intégrés. Agissez sur le trimmer R1 de façon à obtenir une tension de 13,5 volts exactement à la sortie du régulateur LM317. Déconnectez l’alimentation et montez les circuits intégrés.
Raccorder la carte à l’ordinateur, qui à ce moment-là doit être éteint, par un câble pour imprimante du type mâlefemelle de 25 broches. Réalimentez le programmateur et allumez le PC.
Au passage nous attirons l’attention de tous les détenteurs d’une carte SCSI installée dans leur PC. En effet, le connecteur DB-25 de cette carte est identique à celui du port parallèle. Une connexion involontaire avec ce type d’interface endommagerait un des systèmes ou même les deux ! Si l’ordinateur ne trouve pas la carte de programmation, une fenêtre indiquant « EPIC Programmer non found » apparaît. En cliquant sur OK on revient à la fenêtre précédente.
Vérifiez alors vos branchements et que la carte est bien sous tension.
Avant de programmer un microprocesseur, faites attention à ce que le « Code Protection » soit en mode « Off ».
Une fois les données envoyées dans le microcontrôleur, ce code ne pourra plus être modifié.
Vous voila prêt à programmer votre premier PIC. Notre cours sur le sujet vous y aidera !
De nombreux circuits (Electronique et Loisirs magazine n’est pas en reste !) sont, à l’heure actuelle, fréquemment équipés d’un microcontrôleur PIC dont la mission est plus ou moins complexe. Les raisons d’une telle prolifération sont très simples : avant tout, un tel composant peut assurer à lui seul le travail de nombreux circuits intégrés logiques. Il s’en suivra donc une réduction des coûts et les dimensions des circuits imprimés. Les microcontrôleurs offrent des possibilités considérables et, dans certains cas, demandent moins de travail de conception qu’un circuit équivalent réalisé en logique câblée. D’autre part, et ceci compte beaucoup dans les productions industrielles, une carte équipée d’un microcontrôleur peut difficilement être copiée. La société productrice est donc protégée d’éventuels concurrents qui, pour économiser la phase de recherche et de développement, en achèteraient un exemplaire pour le reproduire, quitte à l’adapter, avant de le remettre sur le marché à leur profit.
Toutes les raisons que nous venons d’évoquer expliquent pourquoi les microcontrôleurs sont utilisés massivement et leur importance désormais indiscutable.
Ces mêmes raisons nous amènent, aujourd’hui, à vous proposer un dispositif de programmation adapté à l’environnement MICROCHIP. Il s’agit d’un programmateur universel pour PIC, c’est-à-dire adapté pour fonctionner avec quasiment tous les microcontrôleurs produits par cette société (à l’exception toutefois des familles PIC16C5x et PIC17Cxxx). Vous trouverez, dans cet article, la liste de tous les PIC supportés par notre interface.
Le programmateur est piloté par n’importe quel PC tournant sous Windows 95/98 ou NT grâce à un logiciel spécial nommé « EPIC ». La connexion avec l’ordinateur se fait par l’intermédiaire du port parallèle LPT1, habituellement destiné à l’imprimante.
L’utilisation du programmateur est simple et immédiate. En se contentant uniquement du support monté sur le circuit imprimé on peut déjà travailler sur des microcontrôleurs de 2x4, 2x7 ou 2x9 broches. Les microcontrôleurs 18 broches se positionnent normalement sur le support, alors que les 14 et les 8 broches sont insérés en faisant coïncider leur première patte avec le premier contact du support.
Pour exploiter les microcontrôleurs de 28 et 40 broches, il suffit de se procurer un support adapté monté à l’extérieur.
Il faudra alors connecter ses broches affectées à la programmation (les lignes concernées sont les mêmes pour tous les PIC) aux contacts du circuit imprimé, sur des emplacements numérotés de 1 à 6.
Il s’agit de détails pratiques, que nous aborderons lors de la réalisation du programmateur.
Les sorties de programmation
En revanche, il est maintenant intéressant de voir à quoi correspondent ces fameux contacts 1 à 6 ainsi que le fonctionnement de l’appareil à partir de l’analyse du schéma électrique.
Bien que le circuit soit relativement complexe, il faut toutefois considérer qu’il est réduit à l’essentiel grâce à l’utilisation d’un microcontrôleur (U3, un petit PIC 12C508) ainsi qu’à la connexion à un PC qui assure toutes les opérations principales.
Analysons les principaux aspects qui caractérisent notre dispositif. Les contacts de programmation, utiles à la lecture et à l’écriture dans la mémoire du microprocesseur, sont les suivants :
Vdd (VDD), Vpp (VPP), Sclock (SCK), Sdata (SDT), ainsi que le +5 volts (+5V) et la masse (GND).
VDD, VPP, SCK, SDT, et GND, sont raccordés au support 2x9 broches de notre circuit, alors que le +5V est réservé, s’il y a lieu, au petit circuit externe sur lequel vous aurez monté un support à insertion nulle. Bien que vous connaissiez probablement la signification de chacune de ces abréviations, en voici toutefois un rapide descriptif (numéros du bornier entre parenthèses) :
- +5V (1) - est destiné à l’alimentation éventuelle du circuit externe recevant le support à insertion nulle.
- VDD (2) - est la tension normale d’alimentation des microprocesseurs, comprise entre 3,6 et 5 volts.
- VPP (3) - est l’impulsion de programmation, c’est-à-dire la ligne du microcontrôleur qui doit recevoir une impulsion de 13,5 volts pour amener la mémorisation de l’information dans chaque mémoire. Dans notre cas, lors de l’envoi des informations en série, le microcontrôleur doit recevoir un niveau haut égal à 13,5 V sur la broche Vpp sinon l’opération ne se réalise pas correctement.
- SCK (6) - est destiné au signal de l’horloge (clock) envoyé par le PC pour cadencer les données qui circulent sur la liaison Sdata.
- SDT (5) - est piloté par le PC avec un simple buffer. La connexion Sdata est particulièrement importante. Elle part du point 2 du port parallèle et rejoint le support (du microcontrôleur en programmation) par l’intermédiaire d’un buffer (U4) qui est relié au contact [10] du connecteur DB-25. Le but est de permettre au programme (software) l’identification automatique de la position du programmateur, c’est-à-dire de lui faire comprendre (sans qu’il soit nécessaire de le spécifier manuellement) sur quel port LPT il est connecté.
En fait, la fonction est surtout utile sur les ordinateurs de première génération ainsi que sur tous ceux qui sont dotés, à l’origine ou ultérieurement (upgrade), de plusieurs ports parallèles. Ainsi, si le circuit est connecté à LPT1, le programme utilisera l’adresse 378H, alors que s’il reste sur LPT2 l’adresse utilisée sera 379H.
- GND (4) - est tout simplement la masse.
Les lignes du port parallèle (numéros de la prise DB-25 entre crochets) employés pour la gestion du programmateur sont :
- D1 [3] pour l’horloge,
- D0 [2] pour l’envoi des données en série,
- ACKnowledge [10] pour la réception des informations en lecture du micro et l’identification du LPT.
Les autres broches, D2 (4), D3 (5), D4 (6) servent à dialoguer avec le PIC (U3) qui gère la partie logique du programmateur.
Pour finir, toutes les autres broches (19, 20, 21, 22, 23, 24, 25) sont reliées à la masse.
L’étude du schéma
Le microcontrôleur U3, en phase de programmation, met au 0 logique sa broche 2, saturant ainsi le transistor T1. Ce dernier alimente alors la sortie VDD (2) ainsi que le microcontrôleur inséré dans le support interne ou externe (si un support externe est raccordé).
En mode programmation, le micro U3 force à 1 sa broche 4, T2 est saturé et VPP se retrouve alors à 13.5 V et la LED LD1 s’allume. En mode normal, la broche 4 de U3 est tirée à 0 V, entraînant VPP à 5V (tension de fonctionnement normale). La LED LD1 s’allume au rythme des impulsions VPP.
Pour alimenter la carte programmateur, on peut utiliser, soit une alimentation alternative fournie par un transformateur ayant une entrée secteur et une sortie de 15 V sous 500 mA, soit une alimentation stabilisée pouvant fournir une tension continue d’environ 18 volts sous 500 mA également. En appliquant la sortie d’une de ces alimentations sur la prise « Val » on obtient le résultat suivant :
- tension alternative : le pont de diodes PT1 redresse la tension et fixe la polarité ;
- tension continue (indépendamment du sens d’application) : PT1 fixe la polarité.
Aux bornes de C1 apparaît, dans les deux cas, une tension redressée dont le positif est appliqué à l’entrée de U1, un classique régulateur LM317T qui stabilise, sur sa sortie, la tension à 13,5 volts.
Ce régulateur de tension alimente directement le buzzer BZ (activé en fin de programmation) et l’émetteur du transistor T2. Ce dernier est utilisé pour donner les impulsions de programmation à la ligne Vpp du microcontrôleur placé dans le support de travail. Les 13,5 volts servent, en outre, à faire fonctionner toute la logique, évidemment après avoir été réduits à 5 volts par le régulateur intégré U2, un 7805.
Schéma électrique du programmateur de PIC.
Plan d’implantation des composants.
Dessin du circuit imprimé à l’échelle 1
Liste des composants
R1 : 4,7 kΩ trimmer miniature horiz.
R2 : 3,3 kΩ
R3 : 180 Ω
R4 : 47 Ω
R5 : 47 Ω
R6 : 47 Ω
R7 : 10 kΩ
R8 : 1 kΩ
R9 : 10 kΩ
R10 : 1 kΩ
R11 : 100 Ω
R12 : 4,7 kΩ
R13 : 100 Ω
R14 : 1,2 kΩ
R15 : 1 kΩ
R16 : 1 kΩ
R17 : 47 Ω
C1 : 470 μF 25 V électrolytique
C2 : 100 μF 25 V électrolytique
C3 : 470 μF 25 V électrolytique
C4 : 100 nF multicouche
T1 : Transistor PNP BC557B
T2 : Transistor PNP BC557B
T3 : Transistor NPN BC547B
BZ : Buzzer pour ci avec son électronique
LD1 : LED rouge 5 mm
U1 : Régulateur LM317
U2 : Régulateur 7805
U3 : PIC 12C508 (software MF284)
U4 : Circuit intégré SN7407N
PT1 : Pont de diode 1 A
Divers :
- Support 2x4 broches
- Support 2x7 broches
- Support 2x9 broches
Notre réalisation, accompagnée d’un programme adapté à installer dans un PC, est en mesure de travailler (programmer, lire et tester) avec presque tous les microcontrôleurs produits par la Société MICROCHIP.
Le programmateur ne supporte toutefois pas les familles PIC16C5x et PIC17Cxxx. Le système est connecté au port parallèle d’un quelconque PC compatible et est alimenté par une tension de 15 Vac ou 18 Vcc (sous 500 mA).
Les types de PIC supportés
PIC12C508(A)
PIC12C509(A)
PIC12CE518
PIC12CE519
PIC12C671
PIC12C672
PIC12CE673
PIC12CE674
PIC14C000
PIC16C505
PIC16C554(A)
PIC16C556(A)
PIC16C558(A)
PIC16C61
PIC16C62
PIC16C62A
PIC16C620(A)
PIC16C621(A)
PIC16C622(A)
PIC16CE623
PIC16CE624
PIC16CE625
PIC16C63(A)
PIC16C64
PIC16C64A(B)
PIC16C641
PIC16C642
PIC16C65
PIC16C65A
PIC16C66
PIC16C661
PIC16C662
PIC16C67
PIC16C71
PIC16C710
PIC16C711
PIC16C715
PIC16C72
PIC16C73
PIC16C73A(B)
PIC16C74
PIC16C74A(B)
PIC16C76
PIC16C77
PIC16C773
PIC16C774
PIC16C84
PIC16C923
PIC16C924
PIC16F83
PIC16F84(A)
PIC16F873
PIC16F874
PIC16F876
PIC16F877
PicStic1
PicStic2
PicStic3
PicStic4
Le programme de gestion
INSTALLATION
Après ces explications, vous devriez avoir compris, en règle générale, la structure et le mode de fonctionnement de notre programmateur. Nous pouvons donc passer au programme de gestion nécessaire au développement des différentes opérations. Il s’agit d’un fichier d’extension .EXE fourni sur disquette de 1,44 MO (disponible dans le kit ou séparément, voir publicités dans la revue), auto-chargeable, à installer sur le disque dur au niveau de la racine.
L’opération doit s’effectuer comme suit : insérez la disquette dans le lecteur A:, créez à la racine du disque C:, un répertoire appelé « EPIC », ou choisissez un nom à votre convenance, en utilisant la commande MD de façon suivante : « MD C :\EPIC ». Placez-vous ensuite dans le répertoire « EPIC » avec la commande : « CD\EPIC » et à partir de ce dernier, lancez le fichier exécutable avec cette ligne de commande :
« A : EPIC210 » et tapez sur la touche « ENTER ». A ce moment, commence l’extraction automatique (self extracting) des fichiers composant le programme pour être copiés sur le disque dur dans le répertoire « EPIC ».
Lorsque l’auto extraction a pris fin, l’invite suivante apparaît à l’écran :
« C :\EPIC\ ». Ceci veut dire que la copie s’est bien terminée et que le programme est utilisable. Retirez alors la disquette du lecteur A :. Notez que les opérations décrites ci-dessus sont réalisées sous MS-DOS. Si vous travaillez sous Windows 95, 98 ou NT, il faut redémarrer le système en mode DOS.
Notez également que deux fichiers .EXE sont créés lors du chargement. Un est utilisable sous DOS et l’autre (EPICWIN.
EXE) se lance directement sous Windows avec la fonction « Exécuter » ou bien avec « Fichier/Exécuter » pour les premières versions de NT. A ce propos, rappelez-vous que la version DOS ne doit être lancée que, et uniquement, sous MS-DOS. L’utilisation de l’invite MS-DOS sous Windows (il s’agit d’une émulation) peut altérer les temporisations et la gestion du port parallèle donc ne pas garantir la bonne programmation des microcontrôleurs.
Chaque commande de lecture ou d’écriture de la mémoire des PIC (programmation, vérification ou lecture) est accompagnée d’une fenêtre qui indique l’état d’avancement de l’opération.
Les signaux de programmation
Notre programmateur est conçu pour travailler avec la majeure partie des microcontrôleurs MICROCHIP. Sont exclus ceux des séries PIC 16C5x et PIC17Cxxx. Evidemment, étant donné qu’il existe des modèles à 8, 14, 18, 28 et 40 broches, on ne peut utiliser un seul support pour tous. Pour minimiser les frais et compte tenu des microcontrôleurs les plus utilisés, nous avons décidé de monter, sur la carte elle-même, un support 18 broches apte à recevoir les séries PIC 12Cxx à 8 broches mais aussi celles à 14 broches et, évidemment, à 18 broches. Pour les autres familles, il faut prévoir un support externe de type à insertion nulle de 40 broches qui pourra accueillir les versions 28 et 40 broches. Celui-ci sera monté sur un morceau de « Veroboard » et connecté aux bornes VPP, SCK, SDT, VDD, +5V et GND. En ce qui concerne les microcontrôleurs 8 et 14 broches, il faut les insérer dans le support de la carte en faisant coïncider la broche 1 du support avec la broche 1 du microcontrôleur. Pour câbler le support à insertion nulle que vous utiliserez pour les microcontrôleurs à 28 et 40 broches, suivez le tableau ci-dessous.
UTILISATION
Nous allons supposer que vous avez déjà relié le connecteur DB-25 de la carte de programmation au port LPT1 ou LPT2 de l’ordinateur par un câble idoine. Nous pouvons donc voir les aspects principaux du programme. Il est recommandé de créer un raccourci, par exemple dans le dossier Programmes, ce qui vous évitera de devoir lancer le programme par la fonction « Exécuter ».
Ceci fait, vous pouvez lancer le programme. Il apparaît alors à l’écran une fenêtre de dimension réduite portant titre « EPICWIN », non modifiable, qui peut être déplacée ou fermée mais pas redimensionnée, et une série de menus qui sont, dans l’ordre : File, Edit, View, Run, Options et Help.
- File - permet de travailler sur les fichiers HEX, c’est-à-dire d’ouvrir les fichiers hexadécimaux afin de réaliser différentes opérations (sauvegarde, modifications ou création de nouveaux fichiers). Pour cela vous devez disposer d’un assembleur tel que MPASM MICROCHIP, ou bien du PM (fourni avec le KIT). Vous devez remarquer une commande du menu, appelé « EPIC Port » :
Il s’agit d’un sous-menu qui permet la sélection manuelle des ports parallèles disponibles indiqués en caractères gras. Si on trouve seulement un port LPT, par exemple LPT1, le programme assigne celui-ci automatiquement en n’autorisant aucune modification.
- Edit - sert, le cas échéant, à modifier le fichier ouvert avec « Open » ou créé avec « New », avant de continuer, et contient plus ou moins les mêmes options que « EDIT » sous DOS ou disponibles dans Wordpad. En somme, il possède les mêmes capacités que les éditeurs de textes.
- View - permet de voir la configuration du programme que l’on veut charger et celle du programmateur. Chaque commande est affectée à une opération déterminée.
• Configuration - visualise les paramètres de configuration et en permet la modification pour les adapter au PIC sur lequel on veut travailler. Par défaut, les paramètres imposés sont l’oscillateur à quartz (XT), l’exclusion de la protection (Code Protection Off) et le Power-Up Timer.
• Code - permet de visualiser le contenu de la zone de mémoire programme. Les données peuvent être visualisées au format hexadécimal ou bien ASCII. En cliquant avec la souris sur une des icônes on obtient la représentation voulue. C’est-à-dire que, lorsqu’on ouvre un programme c’est HEX qui est utilisé par défaut. En cliquant sur ASCII, l’affichage est converti en caractère ASCII.
• Data - même discours : il visualise la mémoire du microprocesseur.
• ID - visualise le contenu de l’éventuel ID.
• Count - ouvre une petite fenêtre dans laquelle il est possible d’indiquer le nombre de microcontrôleurs à programmer dans la ligne du haut (où clignote le curseur). La ligne en dessous indique le nombre d’opérations correctement réalisées. Cette fonction est très utile quand il faut préparer une certaine quantité de microcontrôleurs contenant le même programme. Il suffit alors d’insérer un microcontrôleur dans le support, d’attendre le signal sonore et de l’extraire quand survient le nouvel avertissement sonore. Une fois le premier circuit intégré enlevé, on met le second et ainsi de suite jusqu’au dernier et ce, sans pour autant répéter chaque les fois les mêmes opérations sur l’ordinateur. « Reset » réinitialise instantanément le sous-menu.
• Close all Windows - ferme toutes les fenêtres.
• Stay on top - maintient la fenêtre principale en haut de l’écran.
- Run - permet d’effectuer les opérations sur le microcontrôleur inséré dans le support de travail.
• Program - écrit sur la puce le listing du fichier disponible dans le buffer de l’EPIC.
• Verify - vérifie si le contenu de la mémoire du PIC coïncide avec le programme disponible dans le buffer du PC.
• Read - permet de transférer le contenu du microcontrôleur dans le buffer du PC.
• Blank Check - permet de vérifier l’état de la mémoire du microcontrôleur avant programmation, c’est-à-dire de s’assurer que celle-ci ne contient pas un autre programme ou qu’une précédente opération d’effacement (Erase) a bien fonctionné.
• Erase - est la commande qui permet d’effacer la mémoire du PIC, par exemple pour la préparer à l’introduction d’un nouveau programme.
- Options - concerne toutes les fonctions activables et désactivables dans un microcontrôleur MICROCHIP dont, entre autres, les caractéristiques de l’oscillateur, le Code Protection, le Watch Dog, le Timer de Power-Up, mais aussi la taille de la mémoire. Bien que cette dernière puisse se régler manuellement, c’est normalement le programme qui choisit une valeur par défaut (le petit point à côté de la quantité 1K, 2K, 5K, etc.) sur la base du type de microcontrôleur sélectionné dans le menu pop-up de la fenêtre principale.
- Help - son utilisation est quelque peu intuitive. En fait, il vient en aide à l’opérateur, à sa demande pendant l’utilisation du programme. En particulier, la rubrique Help constitue un manuel d’utilisation.
• Readme - est le guide introductif à lire avant chaque opération.
• Test Timing - affiche une fenêtre dans laquelle on voit défiler le comptage des phases de programmation.
En réalité l’avance ne correspond pas exactement à la réalité car, dans la pratique, les unités s’incrémentent sur la base de la durée du cycle de programmation de chaque dispositif.
Visualisation de la mémoire programme (Code), de la mémoire de donnée (Data) et du code produit (ID). Les données visualisées peuvent être exprimées sous formes hexadécimale ou ASCII en fonction du choix de l’opérateur.
Le montage du programmateur de PIC ne présente pas de difficultés particulières.
Il faut toutefois faire attention au sens d’insertion des supports et donc à celui des circuits intégrés qui y seront montés.
Idem pour tous les composants polarisés ou ayant un sens particulier de montage, c’est-àdire les condensateurs électrolytiques, le buzzer piezo, les transistors, les régulateurs de tension, les diodes et le pont de diodes.
Le montage terminé, alimentez le système sans le connecter au PC et sans insérer les intégrés.
Agissez sur le trimmer R1 de façon à obtenir une tension de 13,5 volts exactement à la sortie du régulateur LM317.
Voici les principaux sous-menus disponibles dans le logiciel de programmation. De gauche à droite :
File, View, Run et Options. Nous avons également inclus le sous-menu du compteur.
File contient les commandes classiques pour créer (New), ouvrir (Open) sauvegarder (Save) ou sauvegarder avec un nom différent (Save as) un fichier de programme.
Le sous-menu « View » permet de visualiser les configurations (Configuration), la zone programmée (Code), la zone des données (Data) et le code d’identification (ID).
« Count » est un utilitaire pour le comptage du nombre de programmations.
Dans le sous-menu « Run », nous trouvons les commandes de programmation (Program), de vérification (Verify) et de lecture (Read) du contenu du microcontrôleur inséré dans le support de travail.
Le menu « Options » concerne toutes les possibilités et toutes les fonctions activables et désactivables dans un microcontrôleur MICROCHIP parmi lesquelles les caractéristiques de l’oscillateur (Oscillator), le « Code Protection », le « Watch Dog », le « Power Up Timer » et la taille de la mémoire (Memory Size).
Dans la disquette fournie dans le kit ou séparément, vous trouverez également un programme exécutable sous MS-DOS qui permet d’utiliser notre programmateur même dans un environnement ne tournant pas sous Windows.
Réalisation pratique
Nous allons voir comment construire la carte de programmation dont vous pouvez réaliser le circuit imprimé en utilisant son dessin à l’échelle 1 fourni dans ces pages (le circuit est fourni dans le kit). Après la photogravure et le perçage de la plaque imprimée, commencez le montage des composants en partant des résistances et des supports de circuit intégré et positionnez- les comme le montre le schéma d’implantation. Ne montez pas les circuits intégrés maintenant. Continuez avec le trimmer R1 et les condensateurs en prenant soin de respecter la polarité des électrolytiques. Installez le buzzer piezo de type à oscillateur interne en orientant sa sortie positive vers R14. Insérez ensuite le connecteur mâle DB-25 pour circuit imprimé avec pattes coudées à 90°.
Passez au pont redresseur PT1 et positionnez-le comme indiqué sur le schéma d’implantation, le moins (-) dans le trou du ci le plus proche de l’extérieur droit dans le plan de masse.
Puis, montez les deux régulateurs intégrés qui doivent être mis en place de façon à ce que la face métallique du LM377 soit dirigée vers PT1 et celle du 7805 vers R14. Pour la prise « Val », recourez à une prise standard pour circuit imprimé adaptée à l’alimentation que vous utiliserez pour
faire fonctionner le circuit. N’oubliez pas le strap à côté de R3 que vous pouvez réaliser avec une queue de résistance ou de condensateur.
Si vous prévoyez l’utilisation d’un support externe pour programmer les PIC à 28 et 40 broches, placez et soudez un morceau de barrette sécable 6 points au pas de 2,54 mm (type HE14) dans les trous marqués 1 à 6. Procurez-vous un morceau de « Veroboard » de taille correspondant au nombre de pattes du support à insertion nulle que vous voulez utiliser (28 ou 40 broches).
Soudez le support sur le « Veroboard ».
Utilisez un morceau de câble en nappe pour raccorder les lignes de programmation aux sorties de la carte. GND à la broche 14 (28 pattes) ou 20 (40 pattes), et VDD à broche 28 (28 pattes) ou 40 (40 pattes). Pour l’interconnexion des lignes SCK, SDT, et VPP, il convient de vérifier, sur la documentation technique de MICROCHIP, la broche de sortie des microcontrôleurs que vous voulez utiliser.
A ce propos, rappelons qu’un CD-Rom contenant, entre autres, toutes les fiches techniques des microcontrôleurs MICROCHIP est disponible auprès de SRC éditions - BP88 - 35890 LAILLÉ, au prix de 120 F plus 20 F de port.
Quelques recommandations et l’essai
Après avoir fait toutes les vérifications d’usage, sens des composants polarisés, ponts de soudures indésirables, etc., alimentez le montage sans le connecter au PC et sans insérer les circuits intégrés. Agissez sur le trimmer R1 de façon à obtenir une tension de 13,5 volts exactement à la sortie du régulateur LM317. Déconnectez l’alimentation et montez les circuits intégrés.
Raccorder la carte à l’ordinateur, qui à ce moment-là doit être éteint, par un câble pour imprimante du type mâlefemelle de 25 broches. Réalimentez le programmateur et allumez le PC.
Au passage nous attirons l’attention de tous les détenteurs d’une carte SCSI installée dans leur PC. En effet, le connecteur DB-25 de cette carte est identique à celui du port parallèle. Une connexion involontaire avec ce type d’interface endommagerait un des systèmes ou même les deux ! Si l’ordinateur ne trouve pas la carte de programmation, une fenêtre indiquant « EPIC Programmer non found » apparaît. En cliquant sur OK on revient à la fenêtre précédente.
Vérifiez alors vos branchements et que la carte est bien sous tension.
Avant de programmer un microprocesseur, faites attention à ce que le « Code Protection » soit en mode « Off ».
Une fois les données envoyées dans le microcontrôleur, ce code ne pourra plus être modifié.
Vous voila prêt à programmer votre premier PIC. Notre cours sur le sujet vous y aidera !
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