Une horloge, une caméra miniature et un émetteur audio/vidéo.
Ces trois objets réunis, permettent de surveiller à distance ce qui se passe dans n’importe quel endroit… en toute discrétion.
Cet article est une suggestion, parmi d’autres, pour utiliser de la meilleure façon possible quelques produits récemment apparus sur le marché.
Il se fait tard, c’est presque l’heure de la fermeture du magasin : un client de la dernière heure franchit le seuil.
Il n’y a que le tic-tac de l’aiguille de l’horloge murale, derrière le comptoir, pour rompre le silence de la pièce vide, et la voix du propriétaire qui s’élève de l’arrière-boutique et s’exclame : “une seconde, j’arrange deux petites choses et j’arrive !”.
Le “client” ne doit pas en être un au sens propre du terme car, semblant bien connaître les habitudes du commerçant, il tend les mains vers la caisse restée entr’ouverte et dérobe, rapidement, quelques grosses coupures.
Le propriétaire n’arrivant toujours pas, le voleur s’éloigne en silence mais une drôle de surprise l’attend devant la sortie : deux policiers l’invitent à les suivre au commissariat…
“Mais qu’est-ce qui n’a pas marché ?”, se demande le maladroit voleur, “je n’ai vraiment pas de chance ou bien est-ce que quelqu’un m’a vu ?”.
Il ne le saura jamais, mais le commerçant avait installé un système très discret de télésurveillance derrière le comptoir. La fameuse horloge au tic-tac sympathique contenait tout simplement une caméra vidéo miniature, évidemment très bien cachée, reliée directement à un écran placé dans l’arrière boutique par l’intermédiaire d’un système TV en circuit fermé.
C’est de là que le commerçant avait surpris notre homme en train de piller la caisse et qu’il avait appelé les forces de police avant que le voleur ne s’évapore en emmenant avec lui le fruit d’une dure journée de labeur.
Des situations comme celle que nous venons de romancer, il s’en produit tous les jours. C’est pourquoi, disposer d’un système de surveillance en TVCC (télévision en circuit fermé ou télévision par câble) est d’une grande utilité. Un tel système rendra service non seulement au commerçant qui veut contrôler le flux des clients qui entrent ou qui sortent de son magasin, mais également dans de nombreuses autres situations.
Pour être totalement efficace, une installation de surveillance doit, autant que possible, être complètement invisible et équipée d’une ou plusieurs caméras vidéo.
Une méthode très efficace pour camoufler une caméra miniature, c’est de pratiquer un trou dans un objet usuel pour permettre de laisser passer seulement son objectif.
C’est la raison pour laquelle il existe, depuis un certain temps déjà, des horloges murales équipées de caméras vidéo. Plus la technologie progresse plus l’horloge peut se faire discrète. Au début, l’horloge avait la taille d’une roue de camion et il fallait percer le mur derrière elle pour y loger la caméra, qui, pour la plus petite, était au moins de la taille de deux boîtes de sucre en morceaux !
Aujourd’hui, on trouve facilement des caméras miniatures dont les dimensions ne dépassent pas 12 x 12 mm pour une profondeur de 15 mm !
Comme vous pouvez le voir sur la photo de la figure 1, la prise audio/alimentation a une taille supérieure à la caméra elle-même ! Ces microcaméras sont idéales pour ce type d’application car elles sont légères, peu encombrantes et munies d’optiques qui peuvent facilement être placées derrière un petit trou (d’un diamètre de 5 à 7 mm) pratiqué dans un endroit discret du cadran d’une horloge.
Personne ne prête attention à l’horloge car c’est un objet que l’on retrouve presque partout : à la maison, au bureau, dans les gares, chez le médecin, mais également dans les couloirs des administrations, dans les hôpitaux, dans les magasins, etc.
Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que l’endroit stratégique où cacher une caméra vidéo soit, pour bon nombre de constructeurs, le cadran d’une horloge.
S’il existe des produits commerciaux, une telle réalisation est également à la portée d’un amateur soigneux.
L’horloge-caméra, placée judicieusement enverra ses images et, pourquoi pas, les sons qu’elle capte, vers un écran ou vers un commutateur vidéo dans le cas où il y aurait plusieurs caméras à gérer… Cette transmission, dans le cas le plus simple, se fera grâce à un cordon. Bien entendu, en fonction du budget dont on dispose et/ou de la complexité de faire un raccordement filaire, on pourra choisir la solution de l’émission vidéo, soit en VHF, en UHF ou en SHF.
De nombreux émetteurs et récepteurs miniatures sont disponibles sur le marché.
Les figures 2 et 3 vous donnent un aperçu de ces appareils prévus pour fonctionner sur la bande 2,4 GHz.
Nous avons également décrit de nombreux émetteurs et récepteurs audio/vidéo. Pour ne parler que des derniers en date, vous pouvez également utiliser les émetteurs et récepteurs que nous avons décrits dans ELM 23, page 8 et suivantes et dans ELM 24, page 30 et suivantes.
Figure 1 : Une micro-caméra, tellement petite que sa connectique semble avoir une taille impressionnante !
Figure 2 : Divers modules émission et réception vidéo et audio/vidéo commerciaux.
Figure 3 : Deux récepteurs audio/vidéo 4 canaux du commerce.
C’est la solution simple si on ne veut pas avoir à souder des CMS pour miniaturiser !
Quelques réalisations pratiques
A l’aide d’une horloge (on en trouve quelquefois en promotion dans les grandes surfaces à moins de 30 francs !) et d’une caméra miniature, nous avons réalisé quelques applications pratiques que nous allons à présent vous proposer car elles nous semblent très intéressantes.
La plus simple est, bien sûr, la télésurveillance en circuit fermé, dans laquelle la sortie vidéo de la caméra est reliée, par l’intermédiaire d’un petit câble coaxial, à l’entrée d’un écran ou d’un magnétoscope (voir figure 4a).
La caméra vidéo nécessite une alimentation à part (la pile de l’horloge est réservée à son “mouvement” - c’est, en horlogerie, le nom donné à la mécanique qui fait tourner les aiguilles. Dans les horloges électroniques modernes, elle en est d’ailleurs très souvent solidaire.). Il faut donc prévoir un second câble, qui peut être un simple morceau de fil plat à deux conducteurs, pour amener la tension à la caméra (qui peut être, suivant le modèle, de 5 ou de 12 volts). Cette tension doit être parfaitement régulée et stabilisée. Il n’est donc pas question d’utiliser un bloc secteur de bas de gamme, qui, en général, ne comporte qu’une diode de redressement et un condensateur.
Si l’on veut éviter l’alimentation et si l’on considère que la caméra nécessite du 12 volts, il faut alors prévoir l’installation d’un porte-piles, placé à l’intérieur de l’horloge et pouvant contenir 10 piles Ni-MH de 1,2 volt ou 8 piles alcalines de 1,5 volt.
En unissant les qualités des micro-caméras à celles des nouveaux micro-émetteurs audio/vidéo, on peut réaliser une horloge avec caméra vidéo “wireless” (sans fil), c’est-à-dire un système complet et autonome, capable d’envoyer à distance les images filmées (voir figure 4b).
Ces mêmes images pourront être regardées sur n’importe quel écran de télévision ou d’ordinateur équipé d’une entrée vidéo composite ou d’une prise péritel, par l’intermédiaire d’un récepteur à quatre canaux à 2,4 GHz tel qu’un de ceux présentés en figure 3 par exemple.
Bien entendu, si l’horloge est d’assez grande taille, on peut également utiliser l’émetteur et le récepteur audio/vidéo décrit dans ELM 23 page 8 et suivantes.
A ce sujet, nous avons également testé une configuration de ce genre, à l’arrière de laquelle nous avons installé le TX à 2,4 GHz EF.T173, une microcaméra telle que celle visible en figure 1, ainsi qu’un porte-piles de 10 piles rechargeables de 1,1 A/h (collé à l’aide de silicone).
L’émetteur peut opérer sur 4 canaux, qui sont 2,400, 2,427, 2,454 et 2,481 GHz, que l’on peut facilement sélectionner par l’intermédiaire d’un dipswitch.
La portée, en utilisant le récepteur EF.R173 (qui doit être réglé sur le même canal que le TX), varie entre environ 50 et 100 mètres et couvre de toute façon, sans aucun problème, un grand appartement, un bureau ou un petit immeuble.
En utilisant le même système de base que sur la figure 4b, nous avons remplacé la caméra par une caméra équipée d’un microphone électret (voir figure 4c), fidèle et sensible : ainsi, en plus de transmettre les images filmées par la caméra, on peut également envoyer les voix et les bruits perçus sur le lieu de surveillance, le tout sur une seule porteuse. Le micro électret est suffisamment sensible pour rester placé derrière l’horloge. On peut également le déporter à l’extérieur et le dissimuler d’une façon ou d’une autre.
Figure 4 : Trois modèles de caméra pour satisfaire à tous les besoins
Figure 4a : L’option “éco” : la caméra est reliée à une entrée vidéo par un câble coaxial et l’alimentation se fait par fils.
Figure 4b : L’option “confort” : la caméra est connectée à un émetteur vidéo et l’alimentation se fait par accumulateurs ou piles alcalines.
Figure 4c : L’option “luxe” : même chose que la version “confort” mais avec l’audio en plus !
Ces trois objets réunis, permettent de surveiller à distance ce qui se passe dans n’importe quel endroit… en toute discrétion.
Cet article est une suggestion, parmi d’autres, pour utiliser de la meilleure façon possible quelques produits récemment apparus sur le marché.
Il se fait tard, c’est presque l’heure de la fermeture du magasin : un client de la dernière heure franchit le seuil.
Il n’y a que le tic-tac de l’aiguille de l’horloge murale, derrière le comptoir, pour rompre le silence de la pièce vide, et la voix du propriétaire qui s’élève de l’arrière-boutique et s’exclame : “une seconde, j’arrange deux petites choses et j’arrive !”.
Le “client” ne doit pas en être un au sens propre du terme car, semblant bien connaître les habitudes du commerçant, il tend les mains vers la caisse restée entr’ouverte et dérobe, rapidement, quelques grosses coupures.
Le propriétaire n’arrivant toujours pas, le voleur s’éloigne en silence mais une drôle de surprise l’attend devant la sortie : deux policiers l’invitent à les suivre au commissariat…
“Mais qu’est-ce qui n’a pas marché ?”, se demande le maladroit voleur, “je n’ai vraiment pas de chance ou bien est-ce que quelqu’un m’a vu ?”.
Il ne le saura jamais, mais le commerçant avait installé un système très discret de télésurveillance derrière le comptoir. La fameuse horloge au tic-tac sympathique contenait tout simplement une caméra vidéo miniature, évidemment très bien cachée, reliée directement à un écran placé dans l’arrière boutique par l’intermédiaire d’un système TV en circuit fermé.
C’est de là que le commerçant avait surpris notre homme en train de piller la caisse et qu’il avait appelé les forces de police avant que le voleur ne s’évapore en emmenant avec lui le fruit d’une dure journée de labeur.
Des situations comme celle que nous venons de romancer, il s’en produit tous les jours. C’est pourquoi, disposer d’un système de surveillance en TVCC (télévision en circuit fermé ou télévision par câble) est d’une grande utilité. Un tel système rendra service non seulement au commerçant qui veut contrôler le flux des clients qui entrent ou qui sortent de son magasin, mais également dans de nombreuses autres situations.
Pour être totalement efficace, une installation de surveillance doit, autant que possible, être complètement invisible et équipée d’une ou plusieurs caméras vidéo.
Une méthode très efficace pour camoufler une caméra miniature, c’est de pratiquer un trou dans un objet usuel pour permettre de laisser passer seulement son objectif.
C’est la raison pour laquelle il existe, depuis un certain temps déjà, des horloges murales équipées de caméras vidéo. Plus la technologie progresse plus l’horloge peut se faire discrète. Au début, l’horloge avait la taille d’une roue de camion et il fallait percer le mur derrière elle pour y loger la caméra, qui, pour la plus petite, était au moins de la taille de deux boîtes de sucre en morceaux !
Aujourd’hui, on trouve facilement des caméras miniatures dont les dimensions ne dépassent pas 12 x 12 mm pour une profondeur de 15 mm !
Comme vous pouvez le voir sur la photo de la figure 1, la prise audio/alimentation a une taille supérieure à la caméra elle-même ! Ces microcaméras sont idéales pour ce type d’application car elles sont légères, peu encombrantes et munies d’optiques qui peuvent facilement être placées derrière un petit trou (d’un diamètre de 5 à 7 mm) pratiqué dans un endroit discret du cadran d’une horloge.
Personne ne prête attention à l’horloge car c’est un objet que l’on retrouve presque partout : à la maison, au bureau, dans les gares, chez le médecin, mais également dans les couloirs des administrations, dans les hôpitaux, dans les magasins, etc.
Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que l’endroit stratégique où cacher une caméra vidéo soit, pour bon nombre de constructeurs, le cadran d’une horloge.
S’il existe des produits commerciaux, une telle réalisation est également à la portée d’un amateur soigneux.
L’horloge-caméra, placée judicieusement enverra ses images et, pourquoi pas, les sons qu’elle capte, vers un écran ou vers un commutateur vidéo dans le cas où il y aurait plusieurs caméras à gérer… Cette transmission, dans le cas le plus simple, se fera grâce à un cordon. Bien entendu, en fonction du budget dont on dispose et/ou de la complexité de faire un raccordement filaire, on pourra choisir la solution de l’émission vidéo, soit en VHF, en UHF ou en SHF.
De nombreux émetteurs et récepteurs miniatures sont disponibles sur le marché.
Les figures 2 et 3 vous donnent un aperçu de ces appareils prévus pour fonctionner sur la bande 2,4 GHz.
Nous avons également décrit de nombreux émetteurs et récepteurs audio/vidéo. Pour ne parler que des derniers en date, vous pouvez également utiliser les émetteurs et récepteurs que nous avons décrits dans ELM 23, page 8 et suivantes et dans ELM 24, page 30 et suivantes.
Figure 1 : Une micro-caméra, tellement petite que sa connectique semble avoir une taille impressionnante !
Figure 2 : Divers modules émission et réception vidéo et audio/vidéo commerciaux.
Figure 3 : Deux récepteurs audio/vidéo 4 canaux du commerce.
C’est la solution simple si on ne veut pas avoir à souder des CMS pour miniaturiser !
Quelques réalisations pratiques
A l’aide d’une horloge (on en trouve quelquefois en promotion dans les grandes surfaces à moins de 30 francs !) et d’une caméra miniature, nous avons réalisé quelques applications pratiques que nous allons à présent vous proposer car elles nous semblent très intéressantes.
La plus simple est, bien sûr, la télésurveillance en circuit fermé, dans laquelle la sortie vidéo de la caméra est reliée, par l’intermédiaire d’un petit câble coaxial, à l’entrée d’un écran ou d’un magnétoscope (voir figure 4a).
La caméra vidéo nécessite une alimentation à part (la pile de l’horloge est réservée à son “mouvement” - c’est, en horlogerie, le nom donné à la mécanique qui fait tourner les aiguilles. Dans les horloges électroniques modernes, elle en est d’ailleurs très souvent solidaire.). Il faut donc prévoir un second câble, qui peut être un simple morceau de fil plat à deux conducteurs, pour amener la tension à la caméra (qui peut être, suivant le modèle, de 5 ou de 12 volts). Cette tension doit être parfaitement régulée et stabilisée. Il n’est donc pas question d’utiliser un bloc secteur de bas de gamme, qui, en général, ne comporte qu’une diode de redressement et un condensateur.
Si l’on veut éviter l’alimentation et si l’on considère que la caméra nécessite du 12 volts, il faut alors prévoir l’installation d’un porte-piles, placé à l’intérieur de l’horloge et pouvant contenir 10 piles Ni-MH de 1,2 volt ou 8 piles alcalines de 1,5 volt.
En unissant les qualités des micro-caméras à celles des nouveaux micro-émetteurs audio/vidéo, on peut réaliser une horloge avec caméra vidéo “wireless” (sans fil), c’est-à-dire un système complet et autonome, capable d’envoyer à distance les images filmées (voir figure 4b).
Ces mêmes images pourront être regardées sur n’importe quel écran de télévision ou d’ordinateur équipé d’une entrée vidéo composite ou d’une prise péritel, par l’intermédiaire d’un récepteur à quatre canaux à 2,4 GHz tel qu’un de ceux présentés en figure 3 par exemple.
Bien entendu, si l’horloge est d’assez grande taille, on peut également utiliser l’émetteur et le récepteur audio/vidéo décrit dans ELM 23 page 8 et suivantes.
A ce sujet, nous avons également testé une configuration de ce genre, à l’arrière de laquelle nous avons installé le TX à 2,4 GHz EF.T173, une microcaméra telle que celle visible en figure 1, ainsi qu’un porte-piles de 10 piles rechargeables de 1,1 A/h (collé à l’aide de silicone).
L’émetteur peut opérer sur 4 canaux, qui sont 2,400, 2,427, 2,454 et 2,481 GHz, que l’on peut facilement sélectionner par l’intermédiaire d’un dipswitch.
La portée, en utilisant le récepteur EF.R173 (qui doit être réglé sur le même canal que le TX), varie entre environ 50 et 100 mètres et couvre de toute façon, sans aucun problème, un grand appartement, un bureau ou un petit immeuble.
En utilisant le même système de base que sur la figure 4b, nous avons remplacé la caméra par une caméra équipée d’un microphone électret (voir figure 4c), fidèle et sensible : ainsi, en plus de transmettre les images filmées par la caméra, on peut également envoyer les voix et les bruits perçus sur le lieu de surveillance, le tout sur une seule porteuse. Le micro électret est suffisamment sensible pour rester placé derrière l’horloge. On peut également le déporter à l’extérieur et le dissimuler d’une façon ou d’une autre.
Figure 4 : Trois modèles de caméra pour satisfaire à tous les besoins
Figure 4a : L’option “éco” : la caméra est reliée à une entrée vidéo par un câble coaxial et l’alimentation se fait par fils.
Figure 4b : L’option “confort” : la caméra est connectée à un émetteur vidéo et l’alimentation se fait par accumulateurs ou piles alcalines.
Figure 4c : L’option “luxe” : même chose que la version “confort” mais avec l’audio en plus !
attention a législation concernant l'image de surveillance !
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