Divers montages electroniques

serrure codée
Voici une commande de gâche électrique à clavier qui pourra servir à l’ouverture d’une porte ou de contrôle parental pour l’allumage d’un appareil électrique. Le circuit intégré utilisé est spécialisé dans cette application. Il commande la fermeture d’un relais quand une série d’impulsions est envoyée sur ses entrées et ceci selon un ordre précis de telle façon qu’il est quasi impossible d’essayer toutes les combinaisons au hasard. En effet une action sur une touche inappropriée provoque la remise à zéro du circuit. Sur le schéma c’est la combinaison 4123 qui est représentée mais l’utilisateur peut brancher le clavier à sa convenance, c’est l’ordre d’entrée qui est important. Une impulsion sur la broche 1 du circuit provoque un retard d’environ 5 secondes en fonction de la taille du condensateur branché à la masse. Passé ce délai il faudra recommencer l’opération en appuyant au préalable sur le poussoir reset. Une fois le code entré, le transistor de commande devient passant par la polarité de sa base et active le relais. Ce dernier devra être un modèle à double contact travail. Le premier sert naturellement à alimenter la gâche et le second shunte la jonction émetteur collecteur du transistor de telle sorte que celui-ci reste passant une fois l’impulsion de commande disparue. Le poussoir reset met le collecteur à la masse et interrompt le courant circulant dans la bobine du relais. Il n’y a rien de particulier à dire sur l’alimentation avec son pont de diodes et son condensateur de lissage à part qu’elle est reliée au secteur et qu’il faut prendre les précautions d’usage.






testeur RJ45
De nos jours plus personne ne niera l’utilité d’un réseau familial, ne serait ce que pour partager une imprimante ou une connexion internet.Si l’installation de câbles à paires torsadées ne devrait être aucun problème, le dépannage de ceux-ci est une autre histoire, en particulier dans le cas de paires inversées. Le petit montage ci-contre ne devrait ruiner personne. Il permet de tester la continuité d’un câble et vérifie également la polarité des paires. Le principe en est ultra simple. Un compteur débite une sortie sur deux un signal horaire vers une paire de diodes lumineuses. La base de temps est fournie par un timer 555 monté en astable. Sa fréquence est d’environ une seconde, ce qui donne deux secondes en sortie du compteur. Dans le cas favorable d’un câble bien raccordé, on aura une illumination successive des quatre diodes vertes. En cas d’inversion, de polarité donc, c’est la diode rouge qui va s’allumer. On aura rien en cas de coupure. La cinquième sortie est branchée sur la broche de remise à zéro de sorte que le montage fonctionne en continu. Une diode supplémentaire est implantée entre timer et compteur pour éviter de couper l’alimentation en fin de test et voir la pile s’ épuiser. Comme il ne comporte que des composants passifs, le récepteur se passe d’alimentation.








minuterie
Voici un montage destiné à ceux qui ne savent pas cuire un ½uf. Je plaisante car cette opération nécessite tout de même un minutage précis et une indication sonore du temps écoulé peut s’avérer un axillaire précieux. Il ne s’agit pas ici d’une minuterie programmable mais plutôt réglable par pas. On reprend le principe du couple compteur et base de temps, sauf que cette dernière fournit ici un signal d’horloge particulièrement lent : 1 minute. La fermeture se S1 envoie ce signal sur l’entrée d’horloge du  4017. Le commutateur S2 permet de choisir le décompte comme je l’ai déjà dit par pas de 1 minute.Ce laps de temps écoulé le buzzer se met à sonner. Le poussoir S3 sert à lui à remettre le compteur à zéro.

beeper tracer
La dénomination de ce circuit est anglo-saxonne mais je suis sûr que tous les installateurs de câbles auront reconnu là un identificateur de paires. J’ai employé à dessein le terme anglais qui est beaucoup plus répandu. Cet appareil devient vite indispensable lorsqu’il s’agit de tracer la destination d’un câble située loin de l’emplacement d’origine. Le fonctionnement de la sonde est simple. Il est basé sur le principe de self induction. En présence d’un champ magnétique d’une certaine fréquence, un courant va parcourir la bobine servant de sonde. La différence de potentiel est recueillie aux bornes des deux entrées d’un ampli opérationnel. Cette tension est amplifiée sous forme de sinusoïde pour être envoyée sur un mini haut-parleur standard. La résistance de contre réaction montée en série entre la sortie et l’entrée inverseuse sert de potentiomètre de volume. Un filtre passe bande est en outre placé dans la ligne de l’entrée directe.
Il n’y a pas grand-chose à dire sur l’injecteur de signal. C »est un 555 monté en vibrateur et qui fournit une fréquence audible proche de 1kHz. Les sorties sont protégées par une capacité contre les tensions inverses. Il est muni à l’inverse du traceur d’un interrupteur qui permet d’envoyer le signal en permanence sur la ligne.


commutateur d'alimentation automatique
Ce montage que l’on pourrait aussi appeler alimentation de secours permet de basculer vers la tension  d’une batterie en cas de panne du secteur. La plupart des appareils électriques ne fonctionnent pas directement sur le 220 volts mais transforment cette valeur en une tension plus basse généralement continue. Le commutateur pourra donc servir à remplacer temporairement une tension redressée de 12 volts. J’ai choisi cette valeur intentionnellement puisque c’est la plus couramment utilisée en camping.  Lorsque la source est active un courant circule à travers le transistor et la diode de protection. La charge est alimentée par le secteur et cet état est visualisé par une diode rouge. Le thyristor ne peut pas conduire puisque sa gâchette est polarisée en inverse. Dès que la tension secteur est absente, le transistor bloque et le thyristor devient brusquement conducteur. Un courant d’alimentation circule à nouveau à travers la charge. La diode empêche cette fois un courant inverse de circuler à travers le transistor. Le potentiomètre monté entre gâche et anode permet de régler la sensibilité du circuit. Présenté comme tel, ce montage ne permet d’alimenter que des petites charges mais il suffit de changer la valeur des composants pour commuter des charges plus importantes . Le principe reste le même.


sonde logique
Si le multimètre reste l’outil indispensable à l’électronicien, il ne permet pas de vérifier l’état logique d’une sortie CMOS ou TTL. En effet la valeur de celle-ci dépend de la tension d’alimentation du circuit. Dans le cas d’un TTL, il n’y a pas trop de problème puisqu’il exigent une tension de 5 volts. Il en va autrement des CMOS qui acceptent une plage fort étendue. Avec un testeur logique, l’obstacle est contourné puisque l’alimentation de la sonde elle-même est prélevée sur les bornes du circuit à tester. Un état haut correspond à ¾ de la tension d’alimentation et un état bas à un peu moins  de ¼ .On fait difficilement plus simple. Deux diodes sont branchées sur les sorties de deux portes inverseuses. Un état haut sur la pointe de la sonde va se traduire par un état bas sur la première sortie. La diode verte qui marque l’état bas ne peut pas conduire. Par contre la deuxième sortie va se retrouver haute et provoquer l’illumination de la diode rouge. Inversement, un état bas en entrée va inhiber la diode rouge et allumer la verte. Dans le cas des CMOS, la tension résiduelle sur une sortie basse risque de provoquer un scintillement de la led verte. Il suffit dans ce cas d’augmenter la valeur de la résistance de limitation.


chargeur pour feu arrière
Vous l’avez sans doute déjà remarqué mais les vélos modernes sont de moins en moins souvent équipés des bons vieux catadioptres. Ce dispositif qui a pourtant fait ses preuves est à présent remplacé par un clignotant  à piles. Ce système étant onéreux à moyen terme, je vous propose de le remplacer par un montage à batteries rechargeables. Le principal avantage est que la charge s’effectue pendant la promenade pendant que le cycliste pédale. Il vous faudra avant de commencer l’installation, récupérer sur une vieille bicyclette, une dynamo. Cette appelation est d’ailleurs trompeuse, puisqu’il s’agit en fait d’un alternateur. Ceci explique la présence du pont redresseur dans le montage.
            La batterie choisie est un monobloc rechargeable. Ce modèle ressemble à une pile de 9 volts mais sa tension nominale n’est que de 7,2 volts, pas de danger donc pour une ampoule standard. Dès que le vélo est en mouvement, une tension redressée de 6 volts arrive simultanément sur le pôle positif de la batterie et via une diode anti-retour sur la grille d’un transistor FET. Ce dernier se met alors à conduire et la lampe est alimentée via le courant de drain. Quand le vélo est à l’arrêt, le condensateur placé dans la ligne de grille se décharge lentement à travers la résistance qui lui est associée. De ce fait le transistor reste conducteur pendant encore deux minutes et c’est la batterie qui se charge d’alimenter l’ampoule. Une fois le condensateur déchargé, le FET est bloqué parce qu’il ne reçoit plus sa tension de polarisation. Le grand avantage est que ça évite de décharger la batterie une fois le vélo au garage.


interrupteur distant à ultrasons
Le montage décrit ici sert à ouvrir une gâche électrique voire une porte de garage pour autant que la consommation ne soit pas trop importante. Le transducteur à ultrasons choisi est du modèle EC4018. Il est étanche et résistant aux chocs et pourra donc être déporté à l’extérieur du boitier qui abrite les deux circuits émetteur et récepteur. Ce modèle offre en outre l’avantage de pouvoir servir indifférement dans les deux cas.Il n’y a pas grand-chose à dire sur l’émetteur ci-contre. C’est un banal timer monté en oscillateur. Le potentiometre monté sur la broche de décharge permet de faire varier la fréquence. Lors de la mise en ½uvre, un petit réglage va donc s’imposer en accord avec le module de réception. Deux diodes et deux transistors de polarisation opposée servent à commander le transducteur.Le front haut du signal sortant étant transmis par le NPN et le front bas par le PNP. La masse théorique du EC4018 est portée à un potentiel égal à la moitié de la tension d’alimentation par un pont diviseur. Le récepteur n’est pas compliqué non plus. ON y trouve le même transducteur suivi d’un étage amplificateur composé de deux transistors en cascade. Le deuxième « tirant » le courant « poussé » par le premier. Ce courant est ensuite redressé par un pont de diodes ne conservant que l’alternance positive.La tension est à chaque étage lissée par un réseau RC pour éviter les pics. Une tension non-régulée comporte toujours des « bosses » et ces dernières pourraient affecter la dérection et provoquer des dysfontionnements. L’étage suivant est la détection proprement dite. Le circuit utilisé est un ampli opérationnel monté en comparateur.Son entrée inverse est montée sur la sortie du pont redresseur et reçoit donc directement ou presque le signal capté par le transducteur. L’entrée directe est reliée au pôle positif du circuit par une résistance variable qui permet de régler la sensibilité. Là aussi un peu de pratique va être nécéssaire pour trouver un juste milieu, sachant qu’une sensibilité trop grande va déclencher le relais de sortie de façon intempestive et une sensibilité trop faible va empêcher le montage de fonctionner
               



diagnose batterie
Quand une voiture ou plus souvent une caravane reste longtemps au garage, il est judicieux de contrôler l’état de la batterie avant de se metre en route. Vous possédez certainement un multimètre qui peut vous rendre ce genre de service mais ce montage fera peut-être plaisir à l’un de vos proches. Sachant que la charge d’une batterie sans entretien est virtuellement égale à la tension présente à ses bornes, il suffit de visualiser celle-ci pour connaïtre son état. Le circuit utilisé est spécialisé dans ce travail. Il mesure la tension à tester et la renvoie sur plusieurs de ses sorties de façon à contrôler un bargraphe à leds. Un seul réglage est nécéssaire. Il faudra régler l’ajustable de la broche 5 en fonction d’une tension étalon de 12 volts fixe qui devra provoquer l’illumination de toutes les diodes.




liaison audio par infrarouge
Si vous vous demandez à quoi peut bien servir un tel circuit, et bien je lui ai déjà trouvé plusieurs applications. Mon prototype équipait le casque d'un motard qui pouvait ainsi écouter la radio dont était équipé son gros cube. Il est bien entendu que ceci reste interdit sur la voie publique et que vous devrez trouvez vous même une utilité à ce gadget. J'ai pensé qu'un relayeur son sans fil pour la télé ne serait pas une mauvaise idée. L'émetteur ne comporte que peu de composants. Si vous optez pour un sytème fixe, vous pouvez même remplacer la batterie par un adaptateur secteur. Le micro qui figure sur le schéma est facultatif, toute source audio fait l'affaire en tenant compte du volume sonore comme nous verrons plus loin. La source est suivie d'un duo de transistors jouant le rôle de préampli. Le signal est ensuite injecté sur la grille d'un FET. Contrairement à leurs cousins bipolaires, les transistors à effet de champ ne sont pas commandés en courant mais en tension. Une petite variation de la tension de grille va provoquer une forte variation du courant de drain. Les FET se conduisent donc un peu comme les tubes à vide. Les trois diodes infrarouge qui se trouvent en série sur la résistance de drain vont voir leur luminosité varier en fonction du signal audio appliqué sur la grille. C'est ainsi que nous obtenons la modulation. La résistance ajustable montée sur la source du FET permet de limiter le courant des leds pour les empêcher de s'illuminer en permanence. Cet effet est à tout prix à éviter.La démodulation se fait dans le module récepteur qui se veut mobile et devra être alimenté par piles. Le signal lumineux est capté par un transistor photo équipé d'un filtre diurne. Il va laisser passer un courant variable en fonction de la lumière perçue. On retrouve ici encore un préampli avec la résistance de limitation montée sur l'émetteur du premier transistor. Le signal attaque ensuite un amplificateur équipé d'un potentiomètre de contre-réaction monté entre l'entrée inverse et la sortie. On obtient ainsi une commande de volume rustique. Un pont de résistance polarise ensuite le haut-parleur. Il va de soi que les réglages et essais des deux modules devront se faire en l'absence de lumière électrique laquelle est une source de parasites.
                   
émetteur                                                      récepteur





compteur pour modèles réduits
Vous connaissez tous bien qu'il soient passés de mode les petits circuits automobiles électriques. Elles vont tellement vite qu'il est difficile de dire avec précision laquelle a franchi la première la ligne d'arrivée. Il est encore plus ardu de compter le nombre de tours qu'elles font en réalité. Voici un tableau d'affichage de score dont l'usage a été détourné dans le but de fabriquer un compte-tours pour modèles réduits. Jetons un rapide coup d'oeil sur l'alimentation. Elle se compose d'un transformateur secteur suivi d'un redresseur et de l'interrupteur principal. Vous pouvez sans problème vous en passez et vous ponter sur l'alimentation du circuit automobile même mais prenez garde à implanter le régulateur 7805 en amont du montage parce que la logique TTL exige cette tension précise. Les deux compteurs sont des 74192 qui possèdent des entrées de comptages et de décomptage, cette options n'a que peu d'importance dans ce cas. Vous avez certainement remarqué que les petites autos qui filent sur la piste sont magnétiques. Ceci les empêchent de quitter le circuit dans les virages. Cette particularité va nous servir à enclencher le compte-tours. En effet, l'astuce consiste à implanter sous la piste un contact reed qui se ferme sous un champ magnétique. A chaque passage une impulsion est donc envoyée sur le compteur. Le code BCD de sortie est donc  à chaque impulsion différent. Ce code est envoyé sur les entrées correspondantes d'un circuit qui pilote à son tour un afficheur à sept segments. Les sorties de ce dernier sont à l'état bas lorsqu'elles sont activées, il faudra donc opter pour des afficheurs à anode commune. Un second circuit devra être construit à l'identique ou presque. L'entrée de comptage est reliée du deuxième est reliée à la sortie d'incrémentation des dizaines du premier. On obtient ainsi un compteur pouvant aller jusque 99. Il va de soi que le montage devra être produit pour chaque piste du modèle réduit.





chenillard à leds
    Le présent montage pourra servir à la décoration pour ceux qui aime le kitch. A part ça, il vaut pour son principe de fonctionnement d'une simplicité déconcertante. Le 4017 est un compteur bien connu qui voit ses dix sorties passer à l'état haut en fonction de la fréquence du signal appliqué à son entrée d'horloge. Ceci nécessite normalement qu'un circuit complémentaire fournissant la base de temps soit branché sur cette entrée.Ici la base de temps est fournie par une simple led clignotante. comme ce composant s'allume une fois toutes les secondes, il n'est pas compliqué d'en déduire l'état successif des sorties. La dernière led de couleur est montée sur la broche 15 qui est la remise à zéro. de cette façon le circuit travaille en continu.









alarme auto
            En cette triste  époque où les biens matériels se doivent d'être protégés, personne ne niera l'importance d'une alarme auto. Ce montage très simple n'empêchera pas un voleur déterminé de partir avec votre véhicule mais il pourra jouer un rôle dissuasif et vous prévenir d'une tentative d'effraction. Il s'agit d'un modèle dit à consommation. En effet, une intrusion à bord d'une voiture nécessite que l'on ouvre au moins une des portières. Ceci provoque l'allumage d'un plafonnier et par là même une brusque baisse de tension aux bornes de la batterie. C'est ce creux qui sera détecté pour actionner l'alarme. Le dispositif est activé par un interrupteur secret qui peut être une option indisponible sur le tableau de bord. Celui-ci est branché directement sur l'alimentation du montage.
        On commence d'abord à l'aide d'un poussoir par actionner une première temporisation qui permet au propriétaire légitime de quitter sa voiture. La mise à la masse de la borne négative d'un condensateur provoque sa décharge sur la broche trigger d'un timer 555.Il va fournir un signal carré dont la période est ajustable entre 1 et 25 secondes. le front montant du signal provoque l'activation d'un relais miniature de type G6A234P. Le contact travail de ce dernier coupe pendant cette phase l'alimentation de l'étage de détection et l'alarme est inhibée.
        Voyons maintenant cette détection. Il s'agit d'un ampli opérationnel monté en comparateur. Son entrée directe est branchée sur un pont diviseur lui-même raccordé à un régulateur linéaire. De la sorte cette entrée est portée à un potentiel constant de 4 volts. L'entrée inverseuse est portée à un potentiel légèrement plus positif via un pont diviseur ajustable. Cet ajustement permet de régler la sensibilité du circuit. Dès q'un creux est détecté aux bornes de l'alimentation, la tension sur l'entrée inverseuse qui n'est pas régulée va brusquement chuter et le comparateur bascule. La sortie brièvement à l'état haut va activer un deuxième timer. Ce dernier fournit un signal d'horloge à un compteur 4022. La sortie choisie est la deuxième, de sorte que l'on dispose d'environ 20 secondes pour débrancher l'alarme. C'est au tour ensuite de deux transistors en cascade d'alimenter une sirène. En optant pour un modèle plus puissant on pourra aussi se servir du klaxon. Les broches 15 et 13 du 4022 doivent être coupées avant l'insertion. Les pistes servent en réalité de pontage entre les broches 6 et 2 du deuxième timer.




variateur pour lampes en continu
    Ce montage baptisé variateur est en réalité un régulateur de tension continue basé sur le principe de la modulation par largeur d'impulsion. Il pourra donc aussi servir à commander un ventilateur ou un train électrique. La premiere moitié du circuit intégré CA3240 est montée en générateur de signaux rectangulaires. On dispose ainsi sur son entrée inverseuse d'une tension residuelle quasi triangulaire. Elle est appliquée sur l'entrée directe de la seconde moitié du circuit montée en comparateur. L'entrée inverseuse se voit elle appliquer une tension de référence. On retrouve en sortie un signal rectangulaire de fréquence fixe et une largeur d'impulsion variable. Le début de l'impulsion est fixé par la position du potentiometre monté sur l'entrée inverseuse. La fonction de régulateur est assurée par le transistor TIP147 chargé de fournir le courant nécéssaire à la lampe. La tension d'alimentation du montage est comprise entre 5 et 30 volts.

      



détartreur
    Ce petit montage va vous éviter d'utiliser des produits dangereux en empêchant le tartre de s'agglomérer sur vos conduites domestiques. On a en effet constaté qu'un champ magnétique même de faible puissance faisait cristalliser les dépôts de calcaire et les empêchait de se fixer. Ce n'est d'ailleurs pas bien expliqué. Le circuit est un 556, un double 555 en fait. La première partie fournit des impulsions en pointe. La fréquence importe peu et de ce fait le choix des composants n'est pas critique. Ces impulsions sont appliquées sur la seconde entrée de façon à obtenir un signal carré sur la sortie. Ce signal est appliqué sur la base d'un transistor dont le collecteur est relié à une led clignotante. Nous aurons donc un retour sur la self chaque seconde. D'un autre coté le signal est appliqué via un condensateur de couplage directement sur la self. Le résultat est un courant pusé qui traverse le bobinage une fois par seconde en partant d'un point central vers les extrémités. C'est ainsi que par induction nous obtenons notre champ magnétique. La self est composée de deux fois 18 spires de fil de cuivre d'une section de 0,6 enroulés autour de la conduite.


interrupteur crépusculaire
Ce montage va servir à allumer de façon subite une lampe placée dans une cage d’escalier ou dans un emplacement stratégique quand la lumière du jour  fera défaut. On peut évidement lui trouver d’autre applications, notamment comme déclencheur d’alarme. Le centre du montage est un ampli opérationnel monté en comparateur de tensions. L’entrée inverseuse est montée sur un pont diviseur un peu particulier puisque la résistance dans la ligne positive est sensible à la lumière. L’entrée directe est reliée à un diviseur réglable. Il va de soi que quelques essais seront nécéssaires avant de trouver la position idéale du curseur. En temps normal la sortie du comparateur est basse parce son entrée inverse est plus positive que son entrée directe et le transistor de commande ne peut pas conduire. Quand la luminosité ambiante décroît la LDR devient de plus en plus résistive et finalement l’entrée inverse se trouve à un potentiel plus bas que l’entrée directe. Alors, le comparateur bascule et sa sortie devient haute. La tension d’alimentation parvient par le truchement du transistor sur la bobine du relais qui se ferme et envoie le courant du secteur sur la lampe. On pourra utiliser à peu près n’importe quel transformateur secteur pour ce montage puisque la tension d’alimentation est régulée par un circuit intégré 7808 équipé de deux condensateurs chargés d’empêcher une auto-oscillation.
Remarque : Le transformateur secteur et son pont redresseur ne sont pas représentés sur le circuit imprimé. On peut donc choisir le modèle que l’on veut.




alarme moto

   
Une alarme pour moto pour moins de 30 euros? C'est possible avec ce montage. Il offre en outre le précieux avantage de pouvoir fonctionner à l'aide d'une pile de 9 volts, ce qui permet de le cacher n'importe où sur la moto. Il s'agit tout simplement d'un oscillateur qui fournit un signal strident à une sirène dès que la moto se trouve en position debout. C'est ce qu'on appelle une alarme à variation d'assiette. Une fois la moto sur sa béquille, on active le dispositif à l'aide d'un interrupteur secret. La broche trigger du circuit 555 est à l'état haut par le biais d'une résistance montée sur l'alimentation. Elle passe à l'état bas quand elle est mise à la masse par la fermeture d'un interrupteur au mercure. La sensibilité se règle en jouant sur l'inclinaison de cet interrupteur. Le relais est un Omron miniature de 6 volts.



sourdine automatique

Il est fréquent de trouver sur le lieu de travail, une radio diffusant de la musique en permanence. Cette habitude d’ordinaire agréable peut de venir gênante quand il s’agit de répondre au téléphone pour peu que le volume soit un rien trop fort. Le petit montage que voici, branché en parallèle sur la ligne, va permettre de mettre une sourdine au haut parleur de façon automatique.
            Pour commencer on va repérer sur quelle borne se trouvent les quelques quarante volts de la ligne. C’est cette borne qui par l’intermédiaire d’une résistance va se trouver connectée au montage. Le premier étage est composé d’un transistor bipolaire monté en inverseur. Quand le combiné est raccroché, la tension sur la base étant beaucoup plus positive que celle présente sur l’émetteur, le transistor ne conduit pas. La situation change quand on décroche le combiné car la tension de ligne chute alors à trois volts, le transistor conduit et la led interne de l’optocoupleur 4N35 s’allume rendant ainsi son transistor photo passant. Un relais est alors activé qui shunte la ligne du haut parleur. Il y a un oubli de ma part sur le schéma. Il ne faudra pas oublier d’ajouter la diode de protection en parallèle sur la bobine pour ne pas claquer la jonction du transistor de commande




Sonde HF
Ce circuit qui n’est par ailleurs pas très sensible pourra servir couplé à un petit générateur pour la détection et le traçage de signaux dans les étages HF de récepteurs. C’est d’ailleurs cette caractéristique qui lui permet d’avoir une large bande passante entre l’antenne et la diode de réception. Cette dernière devra être un modèle au germanium en raison de son faible seuil. La détection d’un signal haute fréquence se fait par l’intermédiaire d’un buzzer et visuellement par une led.
La self est un modèle radial au pas de 5,08.  Elle devra, comme la diode de détection être soudée à ras de la platine pour éviter les capacités parasites.







led arc en ciel
Le circuit ci-dessus est 100% ludique, ne lui cherchez pas une quelconque utilité. Il  est juste agréable à regarder à l’instar du chenillard décrit plus avant. Le montage utilise une diode duo. Il s’agit en fait de deux leds dans le même boitier transparent avec une cathode commune. Pour obtenir le vert ou le rouge, on joue sur les tensions appliquées aux deux anodes. En appliquant les deux tensions simultanément et en jouant sur la période, on obtient toute une gamme de couleurs visibles. Le circuit utilisé pour cela est un 556, un double 555. Les deux périodes de sorties sont définies par deux condensateurs. La valeur de celui associé à la led verte est plus grande pour allonger sa période. On diminue ainsi l’effet de persistance rétinienne dû à la couleur rouge dominante. Les ajustables placés dans les circuits de décharge permettent de peaufiner le réglage.



commande IR pour PC

        Je n'ai pas pour habitude de décrire des montages pour ordinateur puisque tel n'est pas le but de ce site. Je vais cependant m'y plier pour une fois, à la demande d'un lecteur. Ce petit montage de dégage du lot par sa simplicité. Le SFH5110 est un capteur qui transforme les signaux infrarouges directement en impulsions électriques lesquelles sont alors injectées sur la prise série du PC. On peut alors se servir d'une banale télécommande de téléviseur pour piloter les lecteurs multimédia. Ceci nécéssite la copie d'un petit dossier sur l'ordinateur. Vous le trouverez ici plus bas. La broche 1 de la prise sub9 est l'entrée signal. La broche 7 fournit l'alimentation par le biais d'un régulateur et d'une diode anti retour. La résistance et la capacité empêchent l'auto-oscillation du régulateur.
Ceci fait il reste encore la partie logicielle. Il vous faudra télécharger l'excellent programme girder. Vous trouverez également une foule de tutoriels sur le net ,et cerise sur le gâteau, en français.



barriere infrarouge
Le but du présent montage est de réaliser une barrière infrarouge insensible à la lumière ambiante et d’une portée assez grande pour pouvoir commander l’ouverture d’une porte, actionner une alarme ou tout dispositif nécéssitant un automatisme. Le tout encore en utilisant des composants faciles et bon marché, voire de récupération comme le capteur que nous verrons plus loin.
            Pour metteur on utilise un quadruple NAND à trigger de Smith. Les deux premières portes sont montées en oscillateurs. La première fournit la porteuse permettant d’envoyer le signal à plusieurs metres, la fréquence est fixée à 30 Khz, ce qui correspond à la fréquence de réception d’un module RC5 de type téléviseur. Le second oscillateur envoie un trame de 1 Khz sur la porteuse. C’est en quelque sorte le codage. Ce signal débloque à intervalles un transistor dans la ligne de collecteur duquel sont prises deux diodes infrarouges qui vont clignoter au rythme du code. L’alimentation de cette partie du circuit est assurée par un régulateur 7805 afin d’éviter q’un effrondrement de la tension batterie ne provoque un déclenchement intempestif. Les leds sont alimentées directement en 9 volts pour ne pas faire chauffer inutilement le régulateur.
Le module RC5 qui constitue le capteur du récepteur peut être directement récupéré sur un vieux téléviseur. Il est alimenté en 9 volts par l’intermédiaire d’une résistance de 1k. Il envoie un train d’impusions modulé à 1 khz sur un LM567 accordé sue cette fréquence, c’est la démodulation. Les impulsions sont alors conduites sur un timer 555 afin d’induire un retard et débloquer le transistor de commande. L’ensemble du récepteur et le circuit commandé sont isolés par un optocoupleur.


mini ampli BF


Si il existe bien un type de montage pour lequel l’attrait du public ne faiblit pas c’est l’amplification audio. Ce petit circuit qui ne comporte que un seul circuit intégré, un LM1895, est alimenté par une tension pouvant varier entre 3 et 9 volts avec une très faible consommation. Il est donc idéal pour l’amplification des signaux audio d’un lecteur MP3, voire d’un ordinateur portable. L’alimentation pouvant provenir d’une pile. Le circuit RC constitué par la résistance de 10k et de la  capacité de 470 pF est chargé d’atténuer les fréquences supérieures à 20 Khz afin d’éviter un effet désagréable dû aux aigus.
            La résistance ajustable pourra être remplacée par un potentiomètre afin de fournir une commande de volume rustique. Dans ce cas il faudra choisir un modèle logarithmique.
            La puissance du circuit se calcule comme suit :

Soit la tension d’alimentation moins 1 au carré divisée par l’impédance du haut parleur


mini radio AM
1 seul transistor et une pile de 1,5 volts suffisent pratiquement à réaliser ce petit récepteur AM avec une sensibilité suffisante pour capter toutes les radios commerciales émettant depuis les ondes longues jusqu’au courtes. Le transistor est polarisé de telle façon qu’il sert à la fois de détection et d’étage amplificateur. Les deux haut-parleurs du casque d’écoute sont branchés en série de telle sorte que la prise jack sert d’interrupteur. La self est constituée de 60 spires de cuivre sur un bâton de ferrite de 10 cm de long sur un diamètre de 1 cm. La base du transistor est reliée via le condensateur de découplage à 1/5 de l’enroulement. Le choix de la fréquence se fait directement à l’aide de la capacité ajustable montée en parallèle sur la bobine. Le montage peut se faire à l’intérieur d’un boîtier de cassette audio. Ce modèle avec son rabat est idéal pour abriter deux piles de type AA. Montées en parallèle elle permettent de doubler l’autonomie du récepteur.

sonde 2200Hz
     
Voici un nouveau traqueur de fils un peu semblable quand à son utilisation à celui déjà décrit plus haut dans ces pages avec quelques variantes. L’émetteur n’est plus composé d’un temporisateur simple mais d’un 556, soit deux temporisateurs dans un même boîtier. Le premier fournit un signal légèrement supérieur à 2KHz. Ce signal est réinjecté dans le deuxième timer pour obtenir en sortie une tonalité variable entre 2100 et 2200 Hz. Cette tonalité très caractéristique permet de le tracer de façon plus efficace quand un autre signal est déjà présent sur les lignes. La résistance de 100 ohms branchée sur la sortie est reliée à un fil de 10 cm formant l’antenne. Les deux condensateurs de 100nF sont eux reliés à la masse du circuit. Il suffit de brancher l’antenne sur un conducteur pour pouvoir à l’aide de la sonde le repérer à son extrémité.
             La sonde est encore plus simple. Elle est composée d’un ampli opérationnel pouvant traiter des signaux jusqu’à 15 MHz. L’entrée directe est reliée à un condensateur et à un fil de 10 cm, les deux formant une antenne capacitive. Une première résistance de 1M raccordée à la masse met l’entrée à haute impédance fournissant avec la capacité de l’antenne une protection contre les surtensions. Une deuxième résistance de même valeur placée en contre réaction assure un gain important en sortie. Le potentiomètre sert à ajuster le volume. Poussé à fond, le signal devient déjà audible à quelques dizaines de centimètres, de sorte que le contact avec les fils n’est en principe pas nécessaire. Comme ce kit de test se veut autonome ; les deux montages sont alimentés chacun par une pile de 9 volts.





alarme pour surrégime
    Voici un bricolage qui ne sert strictement à rien. C'est un pur gadget dont le seul intérêt sera didactique. J'ai en fait pensé ce petit montage à la demande d'un lecteur qui a eu l'amabilité de m'écrire. Le but est de faire clignoter une led de plus en plus vite quand le moteur monte dans les tours. Le circuit et conçu pour un moteur à essence de 4 cylindres. Le LM2917 est un convertisseur fréquence tension. Il est ici monté en tachymetre et va alimenter la led à partir d'une fréquence de 100hz. Il va donc falloir lui adjoindre un diviseur pour éviter que la diode ne commence à clignoter à bas régime. C'est le rôle de la bascule 74HC74. Sa sortie  Q1 est reliée directement sur son entrée data et ce sur une seule bascule, nous obtenons donc un diviseur par deux. Ce détail a son importance si on fait un rapide calcul. Prenons un moteur qui tourne à 6000T/min soit 100T/s nous avons quatre impulsions pour deux tours moteur donc 200 impulsions pour 100 tours ce qui se traduit approximativement par une fréquence de 200hz qu'il faut diviser par deux pour obtenir le point de déclenchement de notre tachymetre. La tension de sortie du module 2917 se calcule avec la formule suivante Vout=Vcc x fin x C1 x R1 , 470 ohms et 0,033µF dans ce montage. On ajustera la resistance reglable à sa valeur maximale et on jouera dessus progressivement pour obtenir le meilleur résultat. L'alimentation pourra être repiquée sur l'autoradio et la mesure se fera sur la broche W de l'alternateur.




chargeur pour batteries acides

Le chargeur que voici convient à la charge des batteries à acide et inclut un régulateur réglable dans une plage allant de 2,4 à 24 volts par pas de 2,4 volts. Le réglage peut être visualisé à l'aide d'une dizaine de leds rouges branchées sur un module voltmètre bâti autour d'un LM3914.L'ampli opérationnel LM741 est ici une fois de plus monté en comparateur. Son entrée directe est branchée sur un pont diviseur et son entrée inverseuse sur la borne positive de la batterie à charger. La tension aux bornes de la batterie va aller en croissant au fur et à mesure que le courant de charge va diminuer Quand cette tension deviendra plus positive que celle issue du pont diviseur le circuit va basculer et le transistor va se mettre à conduire et alimenter la led verte.Le 741 est prévu pour fonctionner entre 2 et 22 volts, il a donc fallu recourir à une astuce, ce qui explique la présence d'un second régulateur dans la ligne d'alimentation.Ce dernier fonctionne à basse puissance et n'a pas besoin de refroidisseur. Il en va autrement du LM338 qui draine un courant de 5 ampères donc une puissance de 120 watts à 24 volts. Le dissipateur associé ne devrait pas dépasser les 35C°/W.





carillon de porte
Les circuits de la série UM3481 sont des générateurs de mélodie en technologie cmos préprogrammés. Ils sont prévus pour restituer les sons selon de simples réglages effectués d'avance par l'utilisateur. Un UM3481 peut jouer jusqu'à 16 mélodies avec trois effets instrumentaux; piano, orgue, mandoline. Le circuit comprend en autre un préampli audio, ce qui limite le nombre de composants nécéssaires à l'interface. L'alimentation peut se faire à l'aide d'une pile de 1,5 volts ce qui le rend particulierement attractif pour la réalisation de minuterie ou de jouets. Il est ici monté en carillon de porte et est alimenté par une pile compacte de 5 volts, ce qui explique la présence du régulateur.Vous trouverez le brochage du circuit ainsi que la table avec les réglages dans la rubrique bon à savoir.





alimentation 220V de secours

Voici un montage bien utile à réaliser à l'aide de matériel de récupération pour éviter que son prix ne devienne prohibitif. Il comporte en effet deux transformateurs 24 volts dont un avec prise médiane. Ce circuit rendra en tous cas bien des services aux amateurs de camping.Il s'agit d'un onduleur qui va fournir une tension alternative de 220 volts à partir d'une batterie de voiture. La puissance en sortie peut monter à 400 watts ou plus en choisissant des composants plus robustes. La partie haute du schéma représente une classique alimentation secteur abaissée, redressée et régulée. Elle alimente un petit chargeur puisque le montage ne fonctionne pas éternellement sur batterie. Une pression sur S1 enclenche la charge à travers la résistance de 5 watts et une diode anti-retour. Le processus est visible à l'aide d'une led. Le circuit intégré sert de bascule. Quand la charge sera complète, sa sortie va passer à l'état bas et bloquer le transistor. Le relais monté en amont du régulateur sert d'interrupteur pour la mise en marche de l'onduleur.Tant que la tension redressée est présente sur sa bobine il reste collé dans une position qui isole la batterie de l'onduleur. Quand la tension du secteur tombe la seconde partie du montage est alimentée et se met à osciller, fournisant une tension alternative sur le second transformateur monté en élévateur. Le 220 volts est alors présent sur la sortie. Vu leur poids et leut taille assez conséquents, les transformateurs, le pont redresseur et le relais ne sont pas montés sur la platine mais fixés dans le boitier et raccordés par des fils. Une remarque: la tension de sortie de l'onduleur est rectangulaire. Il ne pourra servir qu'à alimenter des charges résistives.

vue du relais Omron RM8                         vue du pont redresseur SKB25

commande de moteur pas a pas
Vous avez démonté le moteur d’une imprimante et vous vous demandez si c’est bien un moteur ? Avec ses six fils… ? Il s’agit d’un moteur bipolaire à aimant fixe. Le principe est le suivant : un courant électrique parcourt un bobinage et induit un champ magnétique qui oriente un aimant sur le rotor. Chaque impulsion provoque une rotation du rotor, on obtient donc un moteur pas à pas. Ce type de moteur sans entretien est très robuste et permet des applications précises comme la marche d’un robot.
            Le montage se décompose en trois parties. La première partie est  la base de temps qui  va déterminer la vitesse et le moment de mise en marche du moteur. Elle est construite autour d’un 4060 qui est un compteur binaire équipé d’un oscillateur. Ce dernier est réglable par l’intermédiaire du pont RC externe. On ne va utiliser ici que deux sorties. Peu importe lesquelles pourvu qu’elles soient consécutives. Elles auront dans ce cas quatre sorties logiques possibles. Nous verrons plus loin pourquoi c’est important. L’interrupteur S1 sert à la mise en route du compteur et le potentiomètre de 47k intégré au circuit RC détermine la vitesse du compteur donc la vitesse de rotation du moteur. Le second étage est la logique de commande. Elle est construite autour d’un 4070, quatre portes ou exclusives. Pour des infos plus détaillées sur les portes logiques reportez-vous à la section bon à savoir. Dès qu’un niveau haut est détecté sur une sortie du compteur la sortie de la première porte passe à l’état haut et alimente la base des transistors T1 et T4. Le bobinage A est parcouru par un courant dans le sens a b et le moteur avance d’un pas. Quand la porte repasse à l’état bas, la seconde porte passe à l’état haut et polarise les transistors T5 et T8. Le bobinage B est parcouru par un courant dans le sens a b et le moteur fait un pas suivant. La troisième porte polarise les transistors T2 et T3, le bobinage A est alors parcouru par un courant dans le sens b a. La dernière porte logique alimente, par l’entremise des transistors T6 et T7, le bobinage B dans le sens b a. Le rotor fait ainsi une rotation de 360° en quatre temps. En raison du courant inverse qui traverse les bobines, il faudra prendre un soin particulier à la polarisation des diodes de roue libre qui protègent les transistors. L’interrupteur S2 force la sortie de la porte 1 à l’état bas pendant la première phase rendant T5 et T8 conducteurs. On inverse ainsi la marche du moteur.




simulateur de présence
Le but d’une alarme est bien évidement de prévenir le voisinage d’une intrusion dans un domicile. Même si ce but recherché est généralement atteint, il est en général trop tard pour réparer le tort subi, ne serait ce que le remplacement d’une porte fracturée. Le vieil adage, il vaut mieux prévenir que guérir, se vérifie une fois de plus.Avant de faire intrusion dans une habitation, les malfrats s’assurent toujours d’abord que l’occupant légitime est absent et ils utilisent pour cela la sonnette de porte.Imaginons donc maintenant un dispositif qui lancerais un enregistrement, par exemple un aboiement de chien berger, quand on actionne le bouton de sonnette. Ceci est réalisé à l’aide de deux bascules monostables alimentant un relais. Le premier potentiomètre branché sur la broche 2 du 4538 sert à temporiser le montage entre 0 et 2,4 secondes de façon à simuler un temps de réaction. Le second, branché sur la broche 14 sert à fixer la durée de lecture entre 40 secondes et 8 minutes.L’alimentation se fait tout simplement par le transformateur de sonnette. La valeur du relais devra bien entendu être à l’avenant.


led 220V
Les leds blanches se prêtent très bien à un éclairage d’appoint et ont une durée de vie exceptionnelle. On regrettera cependant le fait qu’elles fonctionnent à basse tension et que beaucoup voudraient les utiliser comme de simples ampoules sous 220 volts. Il existe une astuce. On se sert de la résistance au courant alternatif d’un condensateur. L’avantage par rapport à une résistance classique est que la dissipation de courant est ici quasi nulle. En effet, le courant qui traverse la capacité est déphasé de 90°. La formule qui permet de calculer la dissipation est cos j , comme j est le facteur de déphasage du courant et que le cosinus de 90° est zéro la puissance dissipée est nulle.Une diode zener est prise en parallèle sur le circuit afin d’éviter que la led ne soit détruite par une tension de mise en service trop élevée. Pendant la période négative elle se comporte comme une diode ordinaire. Au passage à la période positive, elle permet d’éviter que la tension aux bornes de la led ne dépasse les 2,7 volts. On peut changer la valeur du courant qui traversera cette led en jouant sur la valeur du condensateur. Pour 100nF cette valeur sera de 4mA, pour 470nF elle peut monter à 20mA.


alarme pour coffre
Imaginez-vous partir en voyage. Vous déchargez vos bagages à l’aéroport et vous refermez mal la malle arrière. Au retour vous voulez démarrer votre voiture pour rentrer à la maison et là vous constatez que la batterie est à plat. Le gadget que voici peut vous éviter ce genre de mauvaise surprise. Il ne s’agit en fait que d’une simple temporisation commandée par une LDR, c'est-à-dire une résistance dépendante à la lumière. Elle est branchée entre la masse et la broche de remise à zéro du compteur 4060. Associée à une résistance classique montée sur le pôle positif de l’alimentation, elle force cette entrée à un état haut. Dans cet état le circuit est inhibé. Il en va autrement quand on ouvre le coffre. Le dispositif placé à proximité de l’éclairage illumine la LDR et le comptage peut commencer. Comme la base de temps est ici fournie par un circuit RC, la résistance sur la broche 11 devra faire au moins 2 fois la valeur de la résistance du circuit RC, pour une tension d’alimentation inférieure à 5 volts. L’ajustable permet de régler la durée de la temporisation.


thermomètre à leds

Le LM35 est un convertisseur température tension fonctionnant dans une plage de 0° à 100° Celsius. Sa tension de sortie augmente de 100mV par degré, avec une linéarité constante, ce qui en fait un instrument de mesure idéal pour ce projet de thermomètre à leds. Au fait ce ne sont pas vraiment des leds mais trois barographes disposés visuellement en série de façon à pouvoir visualiser une échelle de température de 5 à 35°. Pour cela les circuits pilotes, les trois LM3914 sont configurés en mode point en forçant la broche 9 à l’état haut. Les trois circuits se voient appliquer la tension de sortie du convertisseur sur leur entrée. Le premier déclenche à 50 mV puisque c’est le différence de potentiel entre ses entrées d’ajustage. La valeur pour la dernière sortie est fixée à 150 mV. Le pilote va donc allumer les diodes du barographe une à une de 5 à 15 degrés. Cette broche haute est elle-même reliée aux entrées d’ajustage du second pilote. Ce dernier va donc indiquer les valeurs comprises entre 16 et 25 degrés. Le même système s’applique au troisième 3914 qui indiquera les valeurs entre 26 et 35 degrés.
            Vous avez sans doute remarqué la présence sur le circuit de deux résistances nommées strap qui n’apparaissent pas sur le schéma. Ce sont des résistances zéro ohm, autrement dit des pontages. Un bout de fil fait aussi bien l’affaire mais c’est moins esthétique.


alimentation sans transfo

                                    Avant toute chose, prenez garde à bien isoler votre boitier. La tension du secteur est dangereuse.
                                             
Maintenant que cette recommandation est faite, voyons comment cette petite alimentation fonctionne. Comme le circuit se passe de transformateur, il a l’avantage de pouvoir être utilisé partout où une tension secteur est présente. L’inconvénient est son intensité de sortie limitée à 50 mA. Cette valeur est toutefois suffisante pour alimenter un petit chargeur de voyage pour batteries AA .
            Quand la tension d’entrée passe à la phase positive, un commutateur interne connecte la broche 8 à la broche 2. Un courant traverse alors la résistance de 100 W pour charger le condensateur monté sur la broche 2. Cette résistance limite le courant d’entrée et forme avec le condensateur qui lui est associé une ligne de retard pour le commutateur interne. Un régulateur interne récupère la tension présente sur les bornes de la capacité de 470 µF afin de réguler le voltage et limiter l’ondulation sur la broche 6. La tension de sortie est égale à 5 volts, valeur de la zener 1N5231, additionnée de la valeur de la zener Z1. On pourra donc choisir au départ du montage la tension de sortie souhaitée.
            Le régulateur interne joue aussi le rôle d’un limiteur de courant sur la sortie. Le condensateur de 10µF est requis pour stabiliser la sortie.
            Le circuit dans la zone rosée du schéma a deux fonctions. Il joue un rôle de limiteur de courant et éteint le circuit en cas de trop grandes fluctuations de la tension d’entrée. Le premier réseau RC sur l’entrée monitorise la tension appliquée à la broche 8 et va déclencher le transistor lui-même chargé d’éteindre le circuit si la tension ou la fluctuation devient trop élevée. La limitation de courant est obtenue quand le potentiel de la base du transistor influence la tension basse émetteur qui commande le commutateur interne. La tension requise sur la base pour commander le transistor augmente quand la tension aux bornes de la capacité de 470µF augmente le potentiel de l’émetteur. Quand la tension aux bornes de C est plus grande que 10 volts, le potentiel de l’émetteur est maintenu constant par la diode zener et le courant maximum d’entrée est limité par le réseau de résistances associées.


anti-moustique
L’oreille humaine perçoit en principe les sons dans une bande passante allant de 20 Hz à 20 KHz. Cette perception varie bien entendu d’un individu à un autre, en fonction de l’âge et des antécédents médicaux. Il en va autrement des insectes qui perçoivent des fréquences beaucoup plus élevées. Un sifflement à 40 KHz qui pour nous est inaudible doit ressembler pour ces petites créatures au vrombissement d’un avion cargo passant au dessus de leur tête. Construisons-nous donc un anti moustique avec comme d’habitude deux fois rien.
            Le premier circuit est un AOP double, un LM358. La première partie est montée en vibrateur astable. Ce genre de montage bien pratique fournit un signal rectangulaire sans avoir besoin de source externe. Les composants externes sont calculés de telle sorte que la fréquence de sortie puisse être ajustée entre 47 et 24 KHz. Cet ajustement se justifie pour deux raisons. On évite ainsi une accoutumance des moustiques au bruit et un certain réglage pourrait troubler un animal domestique. Ceux qui le désire pourront changer la valeur du potentiomètre et de la résistance série montés sur la sortie de l’astable. Il y a deux méthodes pour calculer la fréquence. On pourra si on cherche la difficulté utiliser la formule de Tompson.
 
Dans cette formule R est la résistance totale du circuit, R1 la résistance de masse et R2 la résistance additionnée du potentiomètre et de la résistance série.
Sachant que la fréquence est égale à
Il est plus simple de calculer la période
Pour les valeurs choisies, le circuit émettra une fréquence de 47KHz le potentiomètre à gauche, 35KHz en position médiane et 24KHZ à droite.
Comme l’amplitude du signal sortant est très faible, il a fallu l’amplifier. C’est le rôle du TL081 qui offre un gain de dix pour les valeurs indiquées sur le schéma. Le but du montage autour de la deuxième partie du LM358 est de fournir une pseudo alimentation symétrique à l’amplificateur. On branche le coté masse des composants annexes sur la sortie du montage représentant un zéro fictif. On obtient ainsi un plus et un moins sur les bornes d’alimentation.


régénérateur de piles


Le petit montage que voici va permettre de régénérer des piles alcalines de 9 volts. Vu le prix de telles piles, ce montage sera rapidement amorti. Il ya bien entendu des limites. Une pile ne pourra être rechargée que deux fois et seulement à 75¨% de sa capacité initiale. Une précaution toutefois s’impose. Pour éviter l’explosion une pile ne peut pas être complètement déchargée. Si la tension à ses bornes chute en dessous de 5,3 volts, le montage ne fonctionnera  pas et indiquera son état en allumant une led rouge. Dans le même esprit, le montage arrêtera la charge quand la tension atteindra 10,3 volts. Le courant de charge est limité par la résistance de 2W placée sur le collecteur du transistor en série avec la pile. Le circuit utilise deux régulateurs. Le 7812 fournit la tension de commande du transistor  et le 7815 la tension nécessaire au bon fonctionnement du double AOP chargé de contrôler la charge. Les tensions de référence sont fournies à partir du 15 volts appliqué à deux ponts diviseurs. Les 5,3 volts sont fournis par le pont dans la zone rosée sur le schéma.
            Quand la tension sur la broche inverseuse du premier AOP est supérieure à la tension de référence, sa sortie est basse et le transistor peut conduire. Si elle est supérieure, il bascule. Le transistor bloque et la led rouge est allumée.
            Quand  la tension sur la broche directe du second AOP dépasse sa tension de référence, sa sortie devient haute. Le transistor est à nouveau bloqué et la led verte s’allume.
            Le transformateur représenté sur le schéma n’est pas repris sur le circuit imprimé. On pourra donc choisir n’importe quel modèle comportant un secondaire 18 volts et pouvant fournir au minimum 330 mA.



ioniseur

La haute tension est dangereuse. Prenez toutes les précautions utiles pour ne jamais entrer en contact.
Contrairement aux idées reçues, c’est la présence d’ions négatifs dans l’air ambiant qui est bénéfique. Ils peuvent se lier aux particules de l’air, les rendant plus lourdes que ce dernier et les faisant retomber. L’air en est donc purifié. Respirer un air ionisé favorise la concentration d’oxygène dans le sang  et est donc tout bénéfice pour l’organisme. Comme l’équilibre entre ions positifs et négatifs est souvent rompu, on pourrait imaginer améliorer la qualité de l’air en ajoutant des ions négatifs. Pour ce faire nous avons juste besoin d’une haute tension sur une pointe pour ioniser l’air.
            Voici un petit générateur alimenté en continu qui va grâce à un convertisseur suivi d’une cascade de condensateurs et de diodes, générer une haute tension de 3500 volts.
            On part d’une tension continue de 15 volts pour alimenter un multivibrateur a 2 transistors. Sa fréquence de 1KHz est définie par un réseau RC muni de deux résistances et condensateurs. Le transformateur à deux enroulements est ensuite approché symétriquement par les deux signaux en opposition de phase. Le secondaire joue ici le rôle de primaire. A cause de l’induction élevée du transformateur, il a fallu isoler le multivibrateur pour éviter qu’il ne fournisse des signaux irréguliers. Ce rôle d’isolateur est joué par les deux transistors PNP additionnels. Les résistances de 2,2K entre base et émetteur sont là pour s’assurer qu’ils ne commutent trop tôt. Les enroulements secondaires qui sont ici primaires, parce que le transformateur travaille à rebours, sont branchés en parallèle tandis que les enroulements de sortie sont montés en série de façon à obtenir une tension double. A partir d’une alimentation de 15 volts, on a sur les deux enroulements ensemble une tension de crête de 500 volts avec des pics de presque 600. après la cascade, cette valeur est multipliée par 6. On approche alors les 3,5KV. Pour produire les ions, il suffira de connecter une aiguille à la sortie. Le pont diviseur sert lui à obtenir une tension de test. Il divise la valeur de sortie par 1000. Prenez garde de ne jamais toucher l’aiguille sous tension ou même un certain temps après avoir éteint l’appareil pour laisser aux condensateurs le temps de se décharger.
            Le boîtier accueillant le montage devra comporter un trou d’environ 5mm pour que l’aguille soit en contact avec l’air ambiant mais à l’abri de toute manipulation. Il ne reste plus qu’a brancher l’adaptateur secteur adéquat.

switch unique pour thyristor
Pour se servir d’un thyristor en guise d’interrupteur, il faut en principe deux poussoirs. Le premier pour appliquer la tension de commande sur la gâche et le second pour la relâcher.
Une petite astuce électronique permet de s’affranchir d’un des deux boutons. Une première action envoie une tension positive sur la gâche pour débloquer le thyristor. Le relais colle et le transistor conduit. Pendant ce temps le condensateur en parallèle sur l’alimentation et le collecteur se charge. Une seconde action sur le poussoir provoque la décharge du condensateur, mettant la gâche au potentiel de la masse. Le circuit ne consomme que très peu de courant, ainsi n’importe quel thyristor de la famille BRX peut faire l’affaire.

détecteur de fuites
Si l’eau est indispensable à la vie, elle peut aussi provoquer des dégâts sérieux. Voilà donc pourquoi l’idée d’un petit montage avertisseur d’inondations. Comme un tel appareil doit rester en permanence branché, il ne pourra pas être alimenté par le secteur et une alimentation par piles ne doit rien consommer, du moins tant que le secteur surveillé est au sec. Sachant que l’eau est mauvaise conductrice, il nous faudra mesurer une résistance élevée entre nos deux sondes. Ces dernières sont montées sur la grille d’un transistor FET qui constitue l’entrée du montage et sert à la commutation de l’oscillateur en sortie. Tant que les sondes sont au sec le transistor reste bloqué. La résistance en parallèle sur le drain sert à ça tandis que son condensateur associé évite aux signaux parasites de faire réagir le montage. L’oscillateur est un multivibrateur astable à transistor qui fera fonctionner le ronfleur toutes les dix secondes de façon à limiter la consommation quand le montage est actif. La capacité en parallèle est nécessaire pour éviter que l’oscillateur interne du ronfleur ne bloque celui du montage ce qui le ferais conduire en continu.


Bon à savoir
    Si vous avez déjà eu affaire à des réseaux informatiques d'entreprises, la plupart des câbles que vous avez rencontré sont du type UTP double. Ce qu'on appelle dans le jargon un shotgun, par analogie avec le fusil de chasse à canon double. Il s'agit dans ce cas de câbles 4 paires. Il existe aussi des câbles 5, ou 6, voire 50 paires. Le code de couleur est dans ce cas particulier. Les couleurs primaires débutent comme dans un câble VVTF2 courant en téléphonie avec une couleur primaire supplémentaire : le violet. En voici un exemple.
Le 4017
Le 4017 est un compteur décimal, c'est à dire qu'il possède dix sorties qui passent successivement à l'état haut suivant la période d'un signal appliqué sur son entrée d'horloge, la broche 14. Le circuit est muni d'une broche de remise à zéro(15), en la reliant à la dernière sortie on peut faire tourner le circuit indéfiniment. C'est ainsi qu'on construit un chenillard. En raccordant le contact 12(carry out)à l'entrée d'horloge d'un second 4017 on peut compter jusque 20. Le nombre de circuits en série n'est limité que par la puissance de l'alimentation.
La broche 13(clock enable)est plus rarement utilisée. Elle est généralement mise à la masse. Si on lui applique un potentiel positif, on interrompt le comptage. On peut ainsi fabriquer un chronometre.
Astuces pour le raccordement de câbles de communication
1 RJ11- 2 téléphones    1RJ45-2 PC    1RJ45-1PC+1 téléphone
Rappel sur les fonctions logiques
Les portes logiques sont des dispositifs qui adaptent l’algèbre de Boole aux besoins de l’électronique. Elles se présentent sous la forme de circuits intégrés renfermant des centaines de transistors, ce qui permet avec un espace réduits de réaliser des opérations complexes. On distingue principalement trois types de portes : les NON, les ET, les OU. Les autres étant des variantes. La porte la plus simple est la NON, NOT chez les américains. Elle ne comporte qu’une entrée et sa sortie est à l’état inverse de son entrée d’où son nom d’inverseur. En logique, il ne peut y avoir que deux états possibles. Tout d’abord l’état haut qui correspond à un potentiel proche de la tension d’alimentation du circuit et ensuite l’état bas qui se traduit par un potentiel proche de la masse. Une porte logique se comporte donc comme un interrupteur ouvert ou fermé. En combinant plusieurs portes on peut jouer sur un nombre infini de combinaisons.
            La porte ET (and)  est le modèle de base. La sortie est haute quand ses deux entrées sont à l’état haut.
            La porte NON-ET (nand) est son pendant négatif. Sa sortie est basse quand ses deux entrées sont hautes.
            La porte OU (or) est la variante suivante. La sortie est haute quand au moins unes des entrées est haute.
            Dans le cas NON-OU (nor) la sortie est basse quand au moins une des entrées est haute.
             Les deux dernieres variantes sont la porte OU exclusif (exor) et la porte NON-OU exclusif. Pour la premiere la sortie est haute quand une
             et seulement une des portes est haute. Dans le second cas la sortie est basse.
      
Calcul des dissipateurs
Voici une question fréquemment posée : faut-il calculer la valeur d’un dissipateur thermique ?
La réponse est oui. Pour deux raisons, la première est que si vous choisissez un radiateur ayant une résistance thermique trop importante pour l’application, celui-ci ne dissipera pas suffisamment et le composant va brûler. Prenons un exemple : un régulateur de tension LM338 fonctionnant sous 24 volts et fournissant un courant de 5 ampères va monter instantanément à une température de 4200 C°. En effet la température de jonction se calcule comme suit : Tj=P x (Rthjb+Rthja)+Ta
Tj         température de jonction
P          puissance dissipée soit Vx I = P
Rthjb    résistance jonction boîtier fournie par le constructeur
Rthja    résistance jonction ambiance fournie par le constructeur
Ta        température ambiante

La valeur à ne pas dépasser se calcule à l’aide de la formule  Rthra = Tj-Ta / P
Il faut aussi tenir compte de l’isolation du composant et de l’emploi ou non d’une graisse conductible. Pour vous aider voici une petite calculette en excell.

Le UM3482
mode CE SL LP AS programme
0 0 x x x mise en veille
1 1 0 0 0 premiere mélodie>derniere mélodie>stop
2 0 0 1 premiere mélodie>deniere mélodie>répétition
3 0 1 0 mélodie présente>stop
4 1 0 1 1 répétition mélodie présente
5 1 1 0 0 melodie suivante>derniere>stop
6 1 0 1 change>derniere>répétition
7 1 1 0 change>stop
8 1 1 1 change>répétition

pin symbole description
1 TSP signal d'arrêt automatique
2 CE chip activé quand connecté à Vdd,désactivé si à la masse
3 LP joue 1 mélodie quand connecté à Vdd,l'ensemble si à la masse
4 SL une impulsion positive change de mélodie
5 AS la mélodie se répete si connecté à la masse
6 NC non connecté
7 ENV
8 Vss masse
9 MTO sortie du signal modulé
10 OP1 préampli 1
11 OP2 préampli 2
12 MT1 sortie du signal modulé vers préampli
13 NC non connecté
14 OSC2 oscillateur 1
15 OSC1 oscillateur 2
16 VDD alimentation

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