schema de casque sans fil récepteur

Avant, nous vous avons proposé de réaliser un émetteur sans fil. Reste, maintenant, à détecter et à démoduler le faisceau d’infrarouges. Ce sera le rôle du récepteur. De plus, il comportera un petit amplificateur de manière que les signaux reçus soient directement exploitables par un casque de « baladeur ». Précisons toutefois que notre liaison restera monophonique.

Cependant cela est peu gênant puisque la vocation première de notre montage est de transmettre le son d’un téléviseur donc, du moins en France, fatalement monophonique également.
Désormais, vous pouvez écouter télévision ou radio…
Désormais, vous pouvez écouter télévision ou radio sans indisposer personne, puisque l’émetteur et le récepteur sont liés sans fil par une diode infrarouge.
L’élément clé de notre récepteur sera une diode photosensible dans l’infrarouge. Certes, à ses bornes, le signal électrique issu de la réception du faisceau restera extrêmement faible. C’est pourquoi, avant toute tentative de décodage, il nous faudra fortement amplifier cette première détection. Un premier étage amplificateur, réalisé autour d’un simple transistor et câblé aussi près que possible de la diode détectrice réalisera une amplification en tension et permettra aux étages suivants de travailler sous des impédences « moins fragiles ».
composants pour détecteur
R1 = 47 Kohm (jaune, violet, orange, or)
R2 = 1,5 Mohm (noir, vert, vert, or) R3 = 1 Mohm (noir, brun, vert, or)
R4 = R6 = 470 Kohm (jaune, violet, jaune, or)
R5 = 4,7 Kohm (jaune, violet, rouge, or)
C1 = 22 mF
C2 = C3 = C4 = 3,3 nF
T1 = 2N 3904
D1 = diode réceptrice infrarouge

En effet, la diode infrarouge, du moins sous ce mode d’utilisation, présente une impédence très élevée.
Or, en électronique, travailler en haute impédence reste délicat en raison de l’extrême sensibilité de tels montages aux parasites électriques extérieurs. Nous nous libérerons donc de ce problème dès le premier étage d’amplification. A la suite de ce dernier, une nouvelle série de transistors nous permettra d’obtenir une tension, image du signal infrarouge, facilement exploitable. En effet, notre démodulateur se résumera à un filtre passe-bas réalisé à l’aide de trois couples condensateurs-résistances. C’est lui qui nous permettra de délivrer une tension fonction de la valeur moyenne de l’intensité du faisceau tout en ignorant sa composante alternative.
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composants pour démodulateur
R1 = 1 Mohm (noir, brun, vert, or)
R2 = 15 Kohm (brun, vert, orange, or)
R3 = 10 Kohm (brun, noir, orange, or)
R4 = R10 = R12 = R14 = R15 = 47 Kohm (jaune, violet, orange, or)
R5 = 22 Kohm (rouge, rouge, orange, or)
R6 = R7 = R8 = R11 = R13 = 2,2 Kohm (rouge, rouge, rouge, or)
R9 = 470 Kohm (jaune, violet, jaune, or)
C1 = C3 = C5 = 10 nF
C2 = C6 = 22 microfarad
C4 = 470 nF
C5 = 22 microfarad
C7 = C8 = C9 = 330 pF
T1 = T2 = T3 = 2N 3904
En sortie de ce filtre, nous obtiendrons donc une tension image de celle correspondant au signal musical appliqué à l’entrée de l’émetteur. Encore une fois, il nous faudra l’amplifier pour pouvoir l’appliquer au casque. Ce dernier amplificateur sera réalisé à l’aide d’un circuit intégré du type UA 741 associé à deux transistors montés en « push-pull ». Notons qu’un potentiomètre de volume sera intercalé entre le filtre et ce dernier amplificateur. Il sera d’ailleurs bon de choisir ici un modèle équipé d’un interrupteur. Ainsi, la mise sous tension du récepteur sera simplement obtenue en tournant le bouton de volume.

composants aplificateur
P1 = potentiomètre 470 Kohm avec inter
R1 = R3 = 47 Kohm (jaune, violet, orange, or)
R12 = R13 = R14 = 22 ohm (rouge, rouge, noir, or)
R4 = R5 = 470 Kohm (jaune, violet, jaune, or)
R6 = R7 = 470 ohm (jaune, violet, rouge, or)
R8 = R11 = 2,2 Kohm (rouge, rouge, rouge, or)
R9 = R10 = 220 ohm (rouge, rouge, brun, or)
C1 = C2 = 10 nF
C3 = 22 mF
C4 = 330 pF
C5 = 47 mF IC = UA 741
T1 = 2N 3904
T2 = 2N 3906
Le câblage du récepteur reste relativement délicat en raison du grand nombre de composants qu’il comporte. Cependant, nous l’avons divisé en trois modules différents : le premier étage (comprenant la diode détectrice), le préamplificateur-démodulateur et, enfin, l’amplificateur casque.
Cela permet de simplifier nos schémas ainsi que le câblage. De plus, il est plus simple de loger dans un boîtier trois petites plaquettes qu’une seule grande.
Quoi qu’il en soit, il faudra toujours bien prendre soin de couper l’ensemble des bandes cuivrées de la plaquette de câblage sous le circuit intégré et aux emplacements présentés sur le schéma de câblage. De même, il faudra impérativement respecter brochage et polarité des composants.
En ce qui concerne l’alimentation de notre récepteur, elle sera assurée par une simple pile 9 volts. L’ensemble du montage pourra être logé dans un petit boîtier en plastique. Il faudra cependant y ménager un trou de manière que la diode réceptrice puisse largement « voir » le faisceau issu de l’émetteur.
Normalement, ce montage est capable d’assurer une liaison de qualité acceptable jusqu’à une distance de quatre ou cinq mètres. Cependant, une trop forte lumière ambiante où la présence d’une lampe fluorescente peuvent limiter notablement cette portée. Dès que l’on atteint les limites de transmission, cela se manifeste par un « souffle » de plus en plus important dans le casque. Exactement comme dans le cas d’une réception sur une radio FM en limite de portée ; ce qui est, d’ailleurs, parfaitement normal puisque nous utilisons un codage très proche dans son principe. De même, toute rupture du faisceau infrarouge, présence d’objets ou d’une personne entre émetteur et récepteur provoquent l’interruption de la transmission.



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