Le signal démodulé présent à la sortie du récepteur HRPT (décrit dans l'article : "Un récepteur pour la HRPT") doit être appliqué à l’entrée de l’interface faisant l’objet de cet article. Installée à l’intérieur de votre ordinateur, elle transformera les signaux en images RAW, comme cela vous a été expliqué dans les numéros 24 et 25 de la revue.
Pour pouvoir visualiser sur l’écran de l’ordinateur les images émises en HRPT par les satellites polaires, il faut placer entre le récepteur et le PC l’interface dont le schéma est donné à la figure 3.
Cette interface est à installer dans un des nombreux “slots” (connecteurs allongés femelles recevant les cartes d’ordinateur) ISA présents à l’intérieur de l’ordinateur (figure 6) et son connecteur mâle à 9 pôles est ensuite relié, au moyen d’un petit câble prêt à l’emploi, au connecteur femelle à 9 pôles du récepteur (figure 5).
Le signal BF atteignant la broche 5 du connecteur à 9 pôles est appliqué à travers le condensateur C1 à la broche inverseuse 3 de l’amplificateur opérationnel IC1 et prélevé sur la broche de sortie 7 pour être appliquée à la broche 12 du circuit intégré IC3.
Le circuit intégré IC3, possédant 68 broches, a une logique programmable connue sous le nom de FPGA (“Field Programmable Gate Array”).
Si toutefois quelqu’un l’ignorait encore, précisons qu’à l’intérieur se trouvent pas moins de 10 000 “portes numériques” qui, connectées entre elles par un système de développement sophistiqué, nous permettent d’obtenir une infinité de fonctions des plus complexes.
Bien que ce circuit intégré A1020/B, construit par ACTEL, ne soit pas vraiment économique, nous devons reconnaître que, pour obtenir les mêmes fonctions, nous aurions dû utiliser une infinité d’autres circuits intégrés, dont le coût, ajouté à celui des supports et des plus grandes dimensions du circuit imprimé, eût été, à coup sûr, supérieur.
Nous pouvons donc affirmer que ce circuit intégré programmable est le meilleur choix possible.
La figure 1 montre le schéma synoptique et la configuration du circuit intégré IC3 : vous pouvez voir vous-même combien d’étages complexes on a pu obtenir !
Du signal entrant broche 12, on prélève une impulsion d’horloge utilisée pour contrôler l’oscillateur externe composé du transistor TR1, de la self L1 et des deux diodes varicap DV1 et DV2.
La fréquence d’environ 20 MHz produite par cet oscillateur est appliquée par l’intermédiaire de la NAND IC2/D à la broche d’entrée 5 correspondant à un diviseur qui, pilotant un PLL interne, assure le verrouillage de l’oscillateur sur la fréquence voulue.
Figure 1a : Pour notre interface nous avons choisi une logique programmable FPGA de ACTEL à 68 broches. Ce schéma synoptique nous montre comment elle est configurée intérieurement.
Figure 1b : Brochage, vu de dessus, du circuit intégré EP.1497 déjà programmé en usine.
Figure 2 : Photo de l’interface disponible déjà montée et réglée. Cette interface doit être installée dans un des nombreux “slots” (connecteurs) présents à l’intérieur de l’ordinateur (figure 6).
Figure 3 : Schéma électrique de l’interface pour HRPT. La tension d’alimentation est prélevée sur les broches 3 et 29 du CONN. B quand vous l’aurez installée dans un des “slots” de l’ordinateur (figure 6). Pour configurer l’interface, vous devez insérer les “straps” de court-circuit IRQ-DACK-DRQ en position centrale (figure 4a).
Figure 4a : Schéma d’implantation des composants de l’interface. Sur le connecteur mâle à 9 pôles, à droite de la carte, sera inséré le connecteur femelle du câble coaxial prélevant le signal à la sortie du récepteur HRPT. La carte étant disponible déjà montée et réglée, ne tournez sous aucun prétexte le noyau de la self L1.
Figure 4b : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé de l’interface côté composants.
Figure 4c : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé de l’interface côté soudures.
Liste des composants
R1 = 330 Ω
R2 = 1 kΩ
R3 = 1 kΩ
R4 = 10 kΩ
R5 = 10 kΩ
R6 = 1 MΩ
R7 = 330 Ω
R8 = 100 kΩ
R9 = 47 kΩ
R10 = 10 kΩ
R11 = 100 kΩ
R12 = 10 kΩ
R13 = 10 kΩ
R14 = 33 kΩ
R15 = 100 kΩ
R16 = 470 Ω
R17 = 4,7 kΩ
R18 = 4,7 kΩ
R19 = 1 MΩ
R20 = 1 kΩ
R21 = 10 kΩ
R22 = 10 kΩ
R23 = 10 kΩ
C1 = 1 μF polyester
C2 = 100 μF électrolytique
C3 = 100 nF polyester
C4 = 100nF polyester
C5 = 10 nF polyester
C6 = 10 μF électrolytique
C7 = 22 nF polyester
C8 = 2,2 μF électrolytique
C9 = 1 nF polyester
C10 = 1 nF polyester
C11 = 100 nF polyester
C12 = 10 μF électrolytique
C13 = 100 nF polyester
C14 = 100 nF polyester
C15 = 100 nF polyester
C16 = 100 μF électrolytique
JAF1 = Self 10 μH.
L1 = MF 10,7 MHz (rose)
DS1 = Diode 1N4148
DS2 = Diode 1N4148
DV1 = Varicap BB222
DV2 = Varicap BB222
TR1 = NPN BC547
IC1 = Intégré LM311
IC2 = Intégré 74HC00
IC3 = Intégré EP.1497
J1-J3 = Cavaliers
CONN. 1 = Connecteur 9 pôles
Toutes les résistances sont des 1/4 W 5 %.
Figure 5 : Après avoir installé l’interface dans un des “slots” présents dans l’ordinateur et avoir fixé l’équerre en L sur le panneau arrière (figure 6), vous devrez seulement brancher le connecteur femelle du câble coaxial venant du récepteur.
Figure 6 : En ouvrant le boîtier de votre ordinateur vous verrez à l’intérieur une série de “slots”. Dans un de ceux-ci vous pourrez installer l’interface après avoir placé les “straps” IRQ, DACK et DRQ comme on le voit figure 4. Si la IRQ5 est occupée par la carte “sound blaster”, configurez-la sur IRQ7. Dans ce cas, vous devrez configurer avec la même adresse IRQ le logiciel HRPT définitif (lire l’article qui lui est consacré).
Figure 7 : Brochages des circuits intégrés 74HC00 et LM311 vus de dessus et du transistor BC547 vu de dessous.
La réalisation pratique
Nous publions le schéma d’implantation des composants (figure 4a) et le dessin du circuit imprimé double face à trous métallisés (figures 4b et 4c).
Rappelons toutefois que si le montage ne poserait guère de problème à la plupart d’entre vous, pour les réglages, il vous faudrait disposer d’un générateur HF équipé de la modulation Manchester NRZ (celle utilisée par les satellites HRPT). L’interface étant appairée au récepteur, elle sera disponible toute montée (voir publicités dans la revue).
Ceux qui décideront de se lancer seuls dans l’aventure, donc, ceux qui ont accès à un laboratoire doté d’un générateur HF Manchester NRZ n’ont pas besoin de description détaillée pour mener à bien la construction de ce récepteur !
Note : Si vous faites l’acquisition du récepteur EN.1495 avec son interface EN.1497 (dont la description suivra très prochainement) montés et réglés et si vous ne parvenez pas à capter un satellite polaire (aucun signal), consacrez toute votre attention à la parabole, aux horaires de passage des satellites ou à l’ordinateur utilisé pour cette fonction mais, surtout, ne déréglez rien sur ces deux éléments car vous ne pourriez pas les rerégler seul et il vous en coûterait un retour en usine !
Vu que cette interface est disponible déjà montée et réglée, la seule opération que vous aurez à exécuter sera de l’insérer dans le bus de l’ordinateur (l’enfiler dans le “slot” choisi) et de la fixer à l’aide de son équerre au panneau arrière du boîtier (figure 6).
Dans le connecteur mâle à 9 pôles présent sur cette équerre, vous devrez brancher la prise femelle du cordon partant du récepteur.
Pour pouvoir visualiser sur l’écran de l’ordinateur les images émises en HRPT par les satellites polaires, il faut placer entre le récepteur et le PC l’interface dont le schéma est donné à la figure 3.
Cette interface est à installer dans un des nombreux “slots” (connecteurs allongés femelles recevant les cartes d’ordinateur) ISA présents à l’intérieur de l’ordinateur (figure 6) et son connecteur mâle à 9 pôles est ensuite relié, au moyen d’un petit câble prêt à l’emploi, au connecteur femelle à 9 pôles du récepteur (figure 5).
Le signal BF atteignant la broche 5 du connecteur à 9 pôles est appliqué à travers le condensateur C1 à la broche inverseuse 3 de l’amplificateur opérationnel IC1 et prélevé sur la broche de sortie 7 pour être appliquée à la broche 12 du circuit intégré IC3.
Le circuit intégré IC3, possédant 68 broches, a une logique programmable connue sous le nom de FPGA (“Field Programmable Gate Array”).
Si toutefois quelqu’un l’ignorait encore, précisons qu’à l’intérieur se trouvent pas moins de 10 000 “portes numériques” qui, connectées entre elles par un système de développement sophistiqué, nous permettent d’obtenir une infinité de fonctions des plus complexes.
Bien que ce circuit intégré A1020/B, construit par ACTEL, ne soit pas vraiment économique, nous devons reconnaître que, pour obtenir les mêmes fonctions, nous aurions dû utiliser une infinité d’autres circuits intégrés, dont le coût, ajouté à celui des supports et des plus grandes dimensions du circuit imprimé, eût été, à coup sûr, supérieur.
Nous pouvons donc affirmer que ce circuit intégré programmable est le meilleur choix possible.
La figure 1 montre le schéma synoptique et la configuration du circuit intégré IC3 : vous pouvez voir vous-même combien d’étages complexes on a pu obtenir !
Du signal entrant broche 12, on prélève une impulsion d’horloge utilisée pour contrôler l’oscillateur externe composé du transistor TR1, de la self L1 et des deux diodes varicap DV1 et DV2.
La fréquence d’environ 20 MHz produite par cet oscillateur est appliquée par l’intermédiaire de la NAND IC2/D à la broche d’entrée 5 correspondant à un diviseur qui, pilotant un PLL interne, assure le verrouillage de l’oscillateur sur la fréquence voulue.
Figure 1a : Pour notre interface nous avons choisi une logique programmable FPGA de ACTEL à 68 broches. Ce schéma synoptique nous montre comment elle est configurée intérieurement.
Figure 1b : Brochage, vu de dessus, du circuit intégré EP.1497 déjà programmé en usine.
Figure 2 : Photo de l’interface disponible déjà montée et réglée. Cette interface doit être installée dans un des nombreux “slots” (connecteurs) présents à l’intérieur de l’ordinateur (figure 6).
Figure 3 : Schéma électrique de l’interface pour HRPT. La tension d’alimentation est prélevée sur les broches 3 et 29 du CONN. B quand vous l’aurez installée dans un des “slots” de l’ordinateur (figure 6). Pour configurer l’interface, vous devez insérer les “straps” de court-circuit IRQ-DACK-DRQ en position centrale (figure 4a).
Figure 4a : Schéma d’implantation des composants de l’interface. Sur le connecteur mâle à 9 pôles, à droite de la carte, sera inséré le connecteur femelle du câble coaxial prélevant le signal à la sortie du récepteur HRPT. La carte étant disponible déjà montée et réglée, ne tournez sous aucun prétexte le noyau de la self L1.
Figure 4b : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé de l’interface côté composants.
Figure 4c : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé de l’interface côté soudures.
Liste des composants
R1 = 330 Ω
R2 = 1 kΩ
R3 = 1 kΩ
R4 = 10 kΩ
R5 = 10 kΩ
R6 = 1 MΩ
R7 = 330 Ω
R8 = 100 kΩ
R9 = 47 kΩ
R10 = 10 kΩ
R11 = 100 kΩ
R12 = 10 kΩ
R13 = 10 kΩ
R14 = 33 kΩ
R15 = 100 kΩ
R16 = 470 Ω
R17 = 4,7 kΩ
R18 = 4,7 kΩ
R19 = 1 MΩ
R20 = 1 kΩ
R21 = 10 kΩ
R22 = 10 kΩ
R23 = 10 kΩ
C1 = 1 μF polyester
C2 = 100 μF électrolytique
C3 = 100 nF polyester
C4 = 100nF polyester
C5 = 10 nF polyester
C6 = 10 μF électrolytique
C7 = 22 nF polyester
C8 = 2,2 μF électrolytique
C9 = 1 nF polyester
C10 = 1 nF polyester
C11 = 100 nF polyester
C12 = 10 μF électrolytique
C13 = 100 nF polyester
C14 = 100 nF polyester
C15 = 100 nF polyester
C16 = 100 μF électrolytique
JAF1 = Self 10 μH.
L1 = MF 10,7 MHz (rose)
DS1 = Diode 1N4148
DS2 = Diode 1N4148
DV1 = Varicap BB222
DV2 = Varicap BB222
TR1 = NPN BC547
IC1 = Intégré LM311
IC2 = Intégré 74HC00
IC3 = Intégré EP.1497
J1-J3 = Cavaliers
CONN. 1 = Connecteur 9 pôles
Toutes les résistances sont des 1/4 W 5 %.
Figure 5 : Après avoir installé l’interface dans un des “slots” présents dans l’ordinateur et avoir fixé l’équerre en L sur le panneau arrière (figure 6), vous devrez seulement brancher le connecteur femelle du câble coaxial venant du récepteur.
Figure 6 : En ouvrant le boîtier de votre ordinateur vous verrez à l’intérieur une série de “slots”. Dans un de ceux-ci vous pourrez installer l’interface après avoir placé les “straps” IRQ, DACK et DRQ comme on le voit figure 4. Si la IRQ5 est occupée par la carte “sound blaster”, configurez-la sur IRQ7. Dans ce cas, vous devrez configurer avec la même adresse IRQ le logiciel HRPT définitif (lire l’article qui lui est consacré).
Figure 7 : Brochages des circuits intégrés 74HC00 et LM311 vus de dessus et du transistor BC547 vu de dessous.
La réalisation pratique
Nous publions le schéma d’implantation des composants (figure 4a) et le dessin du circuit imprimé double face à trous métallisés (figures 4b et 4c).
Rappelons toutefois que si le montage ne poserait guère de problème à la plupart d’entre vous, pour les réglages, il vous faudrait disposer d’un générateur HF équipé de la modulation Manchester NRZ (celle utilisée par les satellites HRPT). L’interface étant appairée au récepteur, elle sera disponible toute montée (voir publicités dans la revue).
Ceux qui décideront de se lancer seuls dans l’aventure, donc, ceux qui ont accès à un laboratoire doté d’un générateur HF Manchester NRZ n’ont pas besoin de description détaillée pour mener à bien la construction de ce récepteur !
Note : Si vous faites l’acquisition du récepteur EN.1495 avec son interface EN.1497 (dont la description suivra très prochainement) montés et réglés et si vous ne parvenez pas à capter un satellite polaire (aucun signal), consacrez toute votre attention à la parabole, aux horaires de passage des satellites ou à l’ordinateur utilisé pour cette fonction mais, surtout, ne déréglez rien sur ces deux éléments car vous ne pourriez pas les rerégler seul et il vous en coûterait un retour en usine !
Vu que cette interface est disponible déjà montée et réglée, la seule opération que vous aurez à exécuter sera de l’insérer dans le bus de l’ordinateur (l’enfiler dans le “slot” choisi) et de la fixer à l’aide de son équerre au panneau arrière du boîtier (figure 6).
Dans le connecteur mâle à 9 pôles présent sur cette équerre, vous devrez brancher la prise femelle du cordon partant du récepteur.
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