Quoi de plus désagréable que d’avoir à chercher à tâtons une bougie ou une lampe de poche à la suite d’une coupure de courant. Notre petit montage, un éclairage de secours, vous permettra de résoudre ce problème.
Le principe de son fonctionnement est simple : tant que le courant du secteur est présent sur l’installation électrique, la lampe de secours restera éteinte ; elle s’allumera, par contre, dès qu’une coupure de courant se produira pour s’éteindre de nouveau dès son rétablissement. Partant de cette base, passons à l’étude de cette lampe.
En fait, nous en réaliserons le câblage dans un boîtier de lampe de poche, modifié pour l’occasion. Afin que le montage puisse être « oublié » dans le lieu qu’il éclairera en cas de panne, nous le munirons de trois petites batteries au cadmium-nickel et d’un adaptateur secteur. Tant que ce dernier sera présent, la charge des batteries sera maintenue. Si besoin est, celles-ci seront même rechargées.
Cette opération sera assurée par le courant provenant de l’adaptateur secteur, limité en intensité par la présence de la résistance R1. Notons que la présence de la diode électroluminescente permet de visualiser en permanence la présence du secteur et du courant de charge appliqué aux batteries. L’ampoule est, quant à elle, commandée par l’intermédiaire de deux transistors.
Lorsque le secteur est présent, T1 se trouve saturé en raison du courant que lui fournit R3. La base de T2 se trouve donc à un potentiel proche du O volt. Ce qui équivaut à dire qu’aucun courant ne traverse l’ampoule ; elle est donc éteinte. Inversement, lorsque le secteur disparaît, le courant provenant des batteries ne peut plus parvenir jusqu’à R3, en raison de la présence de la diode éléctroluminescente qui fonctionne alors comme une simple diode. La base de T1 n’est donc plus alimentée, et T1 se bloque. Par voie de conséquence, la base de T2 est alimentée en courant et T2 se trouve saturé ; le courant provenant des batteries traversera l’ampoule, elle s’allumera.
Dès la réapparition du courant, nous nous retrouverons dans la situation décrite précédemment et l’ampoule s’éteindra à nouveau. Il s’agit donc bien là du type de fonctionnement souhaité.
La réalisation de cette lampe de secours, vu le nombre limité de composants employé, est extrêmement simple. Il s’agit donc d’un montage tout particulièrement destiné aux débutants en électronique et il devrait donc répondre aux souhaits exprimés par le très abondant courrier de lecteurs que nous recevons. Il faudra cependant prendre soin de bien respecter le brochage des transistors ainsi que la polarité de la diode électroluminescente. Rappelons que la patte la plus longue de celle-ci devra être connectée au point commun à R3, R4, et à la fiche de l’adaptateur secteur.
Il faudra modifier quelque peu le boîtier de la lampe de poche. En premier lieu, afin de gagner la place nécessaire pour la plaquette électronique, on le débarrassera des lamelles conductrices faisant office d’interrupteur et de contacts de pile. De même il sera nécessaire de pratiquer deux trous : l’un destiné à laisser dépasser la diode électroluminescente, l’autre à recevoir l’embase femelle de la fiche du bloc secteur.
Il faudra de plus veiller à ce qu’aucun contact parasite ne s’établisse entre l’un des composants de la plaquette électronique et la fiche ou le réflecteur, souvent métallique. Si le moindre doute subsiste, la fiche sera isolée par une bande adhésive ou, plus simplement, par n’importe quelle feuille de plastique souple.
Le test et la mise en service du montage sont également très simples. Le câblage terminé, les batteries seront mises en place. L’ampoule devra s’allumer aussitôt. L’adaptateur secteur sera alors connecté. On vérifiera que sa mise sous tension provoque bien l’extinction de l’ampoule, qui devra se rallumer dès qu’il sera débranché. Si tel est le cas, le montage est prêt à être placé à poste fixe.
Précisons, pour terminer que, après décharge des batteries, il faut environ 10 heures pour que notre montage retrouve son autonomie normale. Cette dernière sera d’une heure, une durée largement suffisante dans la majeure partie des cas de pannes de courant.
Enfin si une coupure de courant de longue durée – pour un départ en vacances par exemple -, est prévue, il sera bon de retirer purement et simplement les batteries de leur logement. Une trop grande décharge de celles-ci risquerait, en effet, de nuire à leur durée de vie.
Science & Vie N°860, Mai 89, page 134
Le principe de son fonctionnement est simple : tant que le courant du secteur est présent sur l’installation électrique, la lampe de secours restera éteinte ; elle s’allumera, par contre, dès qu’une coupure de courant se produira pour s’éteindre de nouveau dès son rétablissement. Partant de cette base, passons à l’étude de cette lampe.
En fait, nous en réaliserons le câblage dans un boîtier de lampe de poche, modifié pour l’occasion. Afin que le montage puisse être « oublié » dans le lieu qu’il éclairera en cas de panne, nous le munirons de trois petites batteries au cadmium-nickel et d’un adaptateur secteur. Tant que ce dernier sera présent, la charge des batteries sera maintenue. Si besoin est, celles-ci seront même rechargées.
Cette opération sera assurée par le courant provenant de l’adaptateur secteur, limité en intensité par la présence de la résistance R1. Notons que la présence de la diode électroluminescente permet de visualiser en permanence la présence du secteur et du courant de charge appliqué aux batteries. L’ampoule est, quant à elle, commandée par l’intermédiaire de deux transistors.
Lorsque le secteur est présent, T1 se trouve saturé en raison du courant que lui fournit R3. La base de T2 se trouve donc à un potentiel proche du O volt. Ce qui équivaut à dire qu’aucun courant ne traverse l’ampoule ; elle est donc éteinte. Inversement, lorsque le secteur disparaît, le courant provenant des batteries ne peut plus parvenir jusqu’à R3, en raison de la présence de la diode éléctroluminescente qui fonctionne alors comme une simple diode. La base de T1 n’est donc plus alimentée, et T1 se bloque. Par voie de conséquence, la base de T2 est alimentée en courant et T2 se trouve saturé ; le courant provenant des batteries traversera l’ampoule, elle s’allumera.
Dès la réapparition du courant, nous nous retrouverons dans la situation décrite précédemment et l’ampoule s’éteindra à nouveau. Il s’agit donc bien là du type de fonctionnement souhaité.
La réalisation de cette lampe de secours, vu le nombre limité de composants employé, est extrêmement simple. Il s’agit donc d’un montage tout particulièrement destiné aux débutants en électronique et il devrait donc répondre aux souhaits exprimés par le très abondant courrier de lecteurs que nous recevons. Il faudra cependant prendre soin de bien respecter le brochage des transistors ainsi que la polarité de la diode électroluminescente. Rappelons que la patte la plus longue de celle-ci devra être connectée au point commun à R3, R4, et à la fiche de l’adaptateur secteur.
Il faudra modifier quelque peu le boîtier de la lampe de poche. En premier lieu, afin de gagner la place nécessaire pour la plaquette électronique, on le débarrassera des lamelles conductrices faisant office d’interrupteur et de contacts de pile. De même il sera nécessaire de pratiquer deux trous : l’un destiné à laisser dépasser la diode électroluminescente, l’autre à recevoir l’embase femelle de la fiche du bloc secteur.
Il faudra de plus veiller à ce qu’aucun contact parasite ne s’établisse entre l’un des composants de la plaquette électronique et la fiche ou le réflecteur, souvent métallique. Si le moindre doute subsiste, la fiche sera isolée par une bande adhésive ou, plus simplement, par n’importe quelle feuille de plastique souple.
Le test et la mise en service du montage sont également très simples. Le câblage terminé, les batteries seront mises en place. L’ampoule devra s’allumer aussitôt. L’adaptateur secteur sera alors connecté. On vérifiera que sa mise sous tension provoque bien l’extinction de l’ampoule, qui devra se rallumer dès qu’il sera débranché. Si tel est le cas, le montage est prêt à être placé à poste fixe.
Précisons, pour terminer que, après décharge des batteries, il faut environ 10 heures pour que notre montage retrouve son autonomie normale. Cette dernière sera d’une heure, une durée largement suffisante dans la majeure partie des cas de pannes de courant.
Enfin si une coupure de courant de longue durée – pour un départ en vacances par exemple -, est prévue, il sera bon de retirer purement et simplement les batteries de leur logement. Une trop grande décharge de celles-ci risquerait, en effet, de nuire à leur durée de vie.
Science & Vie N°860, Mai 89, page 134
Les composants
R1 = 220 ohms (rouge, rouge, brun, or) R2 = 2,2 kilohms (rouge, rouge, rouge, or) R3 = 22 kilohms (rouge, rouge, orange, or) R4 = 22 kilohms (rouge, rouge, orange, or) T1 = 2N 3904 ou équivalent T2 = 2N 1711 D1 = Diode électroluminescente L1 = ampoule pour lampe de poche Bt = 3 batteries CdNi 1,2 volts-500 mA/heure montées en série Une lampe de poche en plastique Un adaptateur secteur 9 volts
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