Sur les nouveaux baladeurs il est fréquent de trouver une position dite « super bass » ou « hyper bass ». En fait, il s’agit d’un filtre permettant de remonter assez fortement le niveau des graves ainsi que légèrement celui des aigus. Ce type de correction est très proche de celui du filtre physiologique des amplificateurs hi-fi traditionnels.
Cependant si l’on désire remonter une certaine partie du spectre sonore il faut disposer d’une dynamique suffisante ; en cas contraire le niveau moyen de la musique devra être abaissé, sous peine d’obtenir un son entaché d’une forte distorsion. C’est pour cette raison qu’il ne serait pas satisfaisant d’adapter purement et simplement un filtre passif à un baladeur ne possédant pas cette fonction.
Le montage que nous vous proposons de réaliser sera, en fait, un amplificateur non linéaire ; c’est-à-dire favorisant certaines fréquences. Etant donné l’usage auquel il est destiné il sera de petites dimensions et alimenté à partir d’une pile 9 V. Cependant il permet d’obtenir, sur un casque, des niveaux acoustiques très élevés. Evitez donc de l’utiliser en permanence au maximum de ses possibilités !
Notre montage assurera donc deux fonctions simultanément : l’amplification du signal électrique et un filtrage en fréquence, permettant de favoriser les graves et les aigus.
Ces deux opérations seront d’ailleur imbriquées. En effet une cellule d’amplificateur opérationnel du type LM 324 sera utilisée pour chaque canal. Une contre-réaction (rebouclage de la sortie vers l’entrée) permet, comme toujours, de fixer le gain en tension de chaque cellule. Si cette contre-réaction n’est pas linéaire – c’est à dire que si au lieu d’être réalisée à l’aide d’une résistance, on y introduit des condensateurs – il est directement possible de réaliser le filtre de son choix ; ce que nous ferons.
Enfin le courant disponible en sortie du LM 324 étant insuffisant pour pouvoir commander directement le casque, nous adjoindrons un jeu de transistors montés en Push-Pull. Leur unique fonction sera de fournir le courant suffisant pour le bon fonctionnement du casque.
Le câblage de ce booster ne doit pas poser de problème particulier. Il faudra simplement prendre soin de bien couper l’ensemble des bandes conductrices de la plaquette de câblage sous le LM 324 ainsi qu’aux points indiqués sur le schéma de câblage.
De même, il faudra veiller à bien respecter le brochage du circuit intégré ainsi que des transistors, des diodes et des condensateurs. Enfin il faudra contrôler que les boîtiers métalliques des transistors ne risquent pas d’entrer en contact ; dans ce cas la pile se trouverait en court-circuit et le montage ne pourrait évidemment pas fonctionner.
L’utilisation d’un circuit intégré de type LM 324 permet de miniaturiser notre montage. Cependant, afin de simplifier nos schémas, nous avons préféré utiliser deux amplificateurs uA 741 ; un par canal. Nos schémas et notre nomenclature ne concerneront donc qu’un seul canal et le coût de ces composants n’affectera pas le prix de revient de notre montage.
Pour ce qui est du casque et du câblage de ses connections, nous vous conseillons de vous procurer un simple casque pour baladeur ; vous en trouverez, qui se valent tous, à des prix ne dépassant pas une vingtaine de francs.
Vous couperez le cordon de raccordement pour dégager les deux fils blindés. Chacun d’eux est entouré d’une première couche de fil de cuivre puis d’un isolant, rouge ou blanc selon le canal, qui en protège l’âme centrale.
Les fils de la première couche seront systématiquement reliés au 0 volt. Côté fiche, les âmes centrales seront reliées à l’entrée de chaque voie et, côté casque, à la sortie.
On commencera par relier le montage au baladeur et au casque avant de mettre sous tension. Le baladeur mis en route, le réglage du volume sonore sera effectué par le bouton prévu à cet effet. Le son obtenu devrait être plus puissant et plus riche en basses que le son d’origine.
Notons que l’autonomie de la pile sera variable. Pour une utilisation intensive il sera souhaitable de la remplacer par un petit accumulateur rechargeable. De même, si l’on désire une meilleure autonomie, il sera conseillé de remplacer la pile 9 V par 6 piles de 1,5 V montées en série, la capacité de ces dernières étant très supérieure.
R12 = R13 = 22 ohms (rouge, rouge, noir, or) C1 = 4,7 microfarads 12 volts C2 = 22 microfarads 12 volts C3 = 4,7 nanofarads C4 = 100 nanofarads C5 = 220 microfarads 12 volts
IC = uA 741 (voir texte) D1 = D2 = 1N 4148 T1 = 2N 1711 T2 = 2N 2905 ERRATUM : Dans la nomenclature de notre modulateur psychédélique nous avons omis la référence du transformateur (voir Science & Vie, n° 861). Il s’agit d’un 220V-9V 5VA.
Cependant si l’on désire remonter une certaine partie du spectre sonore il faut disposer d’une dynamique suffisante ; en cas contraire le niveau moyen de la musique devra être abaissé, sous peine d’obtenir un son entaché d’une forte distorsion. C’est pour cette raison qu’il ne serait pas satisfaisant d’adapter purement et simplement un filtre passif à un baladeur ne possédant pas cette fonction.
Le montage que nous vous proposons de réaliser sera, en fait, un amplificateur non linéaire ; c’est-à-dire favorisant certaines fréquences. Etant donné l’usage auquel il est destiné il sera de petites dimensions et alimenté à partir d’une pile 9 V. Cependant il permet d’obtenir, sur un casque, des niveaux acoustiques très élevés. Evitez donc de l’utiliser en permanence au maximum de ses possibilités !
Notre montage assurera donc deux fonctions simultanément : l’amplification du signal électrique et un filtrage en fréquence, permettant de favoriser les graves et les aigus.
Ces deux opérations seront d’ailleur imbriquées. En effet une cellule d’amplificateur opérationnel du type LM 324 sera utilisée pour chaque canal. Une contre-réaction (rebouclage de la sortie vers l’entrée) permet, comme toujours, de fixer le gain en tension de chaque cellule. Si cette contre-réaction n’est pas linéaire – c’est à dire que si au lieu d’être réalisée à l’aide d’une résistance, on y introduit des condensateurs – il est directement possible de réaliser le filtre de son choix ; ce que nous ferons.
Enfin le courant disponible en sortie du LM 324 étant insuffisant pour pouvoir commander directement le casque, nous adjoindrons un jeu de transistors montés en Push-Pull. Leur unique fonction sera de fournir le courant suffisant pour le bon fonctionnement du casque.
Le câblage de ce booster ne doit pas poser de problème particulier. Il faudra simplement prendre soin de bien couper l’ensemble des bandes conductrices de la plaquette de câblage sous le LM 324 ainsi qu’aux points indiqués sur le schéma de câblage.
De même, il faudra veiller à bien respecter le brochage du circuit intégré ainsi que des transistors, des diodes et des condensateurs. Enfin il faudra contrôler que les boîtiers métalliques des transistors ne risquent pas d’entrer en contact ; dans ce cas la pile se trouverait en court-circuit et le montage ne pourrait évidemment pas fonctionner.
L’utilisation d’un circuit intégré de type LM 324 permet de miniaturiser notre montage. Cependant, afin de simplifier nos schémas, nous avons préféré utiliser deux amplificateurs uA 741 ; un par canal. Nos schémas et notre nomenclature ne concerneront donc qu’un seul canal et le coût de ces composants n’affectera pas le prix de revient de notre montage.
Pour ce qui est du casque et du câblage de ses connections, nous vous conseillons de vous procurer un simple casque pour baladeur ; vous en trouverez, qui se valent tous, à des prix ne dépassant pas une vingtaine de francs.
Vous couperez le cordon de raccordement pour dégager les deux fils blindés. Chacun d’eux est entouré d’une première couche de fil de cuivre puis d’un isolant, rouge ou blanc selon le canal, qui en protège l’âme centrale.
Les fils de la première couche seront systématiquement reliés au 0 volt. Côté fiche, les âmes centrales seront reliées à l’entrée de chaque voie et, côté casque, à la sortie.
On commencera par relier le montage au baladeur et au casque avant de mettre sous tension. Le baladeur mis en route, le réglage du volume sonore sera effectué par le bouton prévu à cet effet. Le son obtenu devrait être plus puissant et plus riche en basses que le son d’origine.
Notons que l’autonomie de la pile sera variable. Pour une utilisation intensive il sera souhaitable de la remplacer par un petit accumulateur rechargeable. De même, si l’on désire une meilleure autonomie, il sera conseillé de remplacer la pile 9 V par 6 piles de 1,5 V montées en série, la capacité de ces dernières étant très supérieure.
Les composants
R = 470 ohms (jaune, violet, brun, or) R2 = R3 = 2,2 kilohms (rouge, rouge, rouge, or) R4 = R10 = R11 = 1,8 kilohms (brun, gris, rouge, or) R5 = R6 = R7 = 4,7 kilohms (jaune, violet, rouge, or) R8 = 22 kilohms (rouge, rouge, orange, or) R9 = R14 = 10 kilohms (brun, noir, orange, or)R12 = R13 = 22 ohms (rouge, rouge, noir, or) C1 = 4,7 microfarads 12 volts C2 = 22 microfarads 12 volts C3 = 4,7 nanofarads C4 = 100 nanofarads C5 = 220 microfarads 12 volts
IC = uA 741 (voir texte) D1 = D2 = 1N 4148 T1 = 2N 1711 T2 = 2N 2905 ERRATUM : Dans la nomenclature de notre modulateur psychédélique nous avons omis la référence du transformateur (voir Science & Vie, n° 861). Il s’agit d’un 220V-9V 5VA.
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