Introduction
Dans un passé pas très lointain, l’électronique pour les amateurs (éclairés) se
résumait essentiellement aux circuits analogiques et éventuellement en logique
câblée (portes logiques, compteurs, registres à décalage…). L’usage des
microprocesseurs était plutôt réservé à un public averti d’ingénieurs sachant les
interfacer avec différents circuits périphériques (eprom, ram…) et programmer en
assembleur.
Au fil du temps on a vu apparaître de nouveaux circuits regroupant dans une seule
puce le microprocesseur et ses circuits périphériques : les microcontrôleurs.
On en trouve maintenant partout : automobile, lave-vaisselle, rasoir, brosse à dent
électrique…
L’offre en microcontrôleurs s’est développée d’autant : plus de périphériques
intégrés, capacité de calcul accrue, plus de mémoire embarquée. Il y a maintenant
de nombreux fabricants de microcontrôleurs, possédant chacun plusieurs gammes
allant du circuit « généraliste », véritable couteau suisse électronique, à la puce
spécialisée dédiée par exemple, à la régulation de vitesse d’un moteur de ventilateur.
La voie royale pour tirer le maximum des performances de ces circuits est toujours la
programmation en assembleur. On accède alors au moindre bit enfoui dans
n’importe quel registre du circuit. Cela nécessite néanmoins un investissement en
temps conséquent, l’assembleur n’étant pas un langage très « naturel ». De plus,
d’un constructeur à l’autre, voire d’un circuit à l’autre dans la même gamme, il existe
des différences qui obligent à réapprendre tout ou partie du langage lorsque l’on
change de microcontrôleur. C’est un investissement intéressant pour un
professionnel qui cherche à produire un code optimisé sur la puce la moins chère
possible, mais pénible pour un amateur qui ne dispose que de relativement peu de
temps pris sur ses loisirs.
Heureusement, avec la montée en puissance des microcontrôleurs, on voit
apparaître actuellement des compilateurs en langage C (voire même C++) qui
permettent de gagner un temps considérable pour le développement et le débogage
des programmes.
Pour tous ceux qui se sont retrouvé largué sur le bord du chemin à cause de ces............
de microcontrôleurs, c’est à mon avis une formidable opportunité de
sauter dans le train de l’électronique numérique et d’apprivoiser ces étranges petites
bêtes. Et pourquoi pas un ampli à tubes piloté par microcontrôleur ? Les capacités
étonnantes de ces circuits vous ouvrent un espace de créativité infini. Ce serait
vraiment dommage de se passer de leurs services…
Une fois la décision prise « je vais me lancer dans les micros ! » se pose la question
du comment. On trouve sur internet toutes les informations nécessaires, la difficulté
serait plutôt de les trier. Vous pouvez commencer par exemple par lire la
documentation de Micro chip sur la gamme de PIC « mid-range », c’est une
excellente idée, mais ça va vous prendre du temps (plus de 800 pages !)
Dans le but de vous simplifier la tâche, je vais essayer dans le présent ouvrage de
synthétiser quelque peu ces informations. Et pour éviter la frustration du « je saurais
utiliser un microcontrôleur PIC, mais avant je dois me taper un bouquin de 1000
pages » je vais tâcher d’utiliser une approche progressive permettant de, très
rapidement, créer de véritables petits circuits.
Pour lire suite cliquez sur les liens ci-dessous
Programmation des PIC en C Partie 1
Programmation des PIC en C Partie 2
Dans un passé pas très lointain, l’électronique pour les amateurs (éclairés) se
résumait essentiellement aux circuits analogiques et éventuellement en logique
câblée (portes logiques, compteurs, registres à décalage…). L’usage des
microprocesseurs était plutôt réservé à un public averti d’ingénieurs sachant les
interfacer avec différents circuits périphériques (eprom, ram…) et programmer en
assembleur.
Au fil du temps on a vu apparaître de nouveaux circuits regroupant dans une seule
puce le microprocesseur et ses circuits périphériques : les microcontrôleurs.
On en trouve maintenant partout : automobile, lave-vaisselle, rasoir, brosse à dent
électrique…
L’offre en microcontrôleurs s’est développée d’autant : plus de périphériques
intégrés, capacité de calcul accrue, plus de mémoire embarquée. Il y a maintenant
de nombreux fabricants de microcontrôleurs, possédant chacun plusieurs gammes
allant du circuit « généraliste », véritable couteau suisse électronique, à la puce
spécialisée dédiée par exemple, à la régulation de vitesse d’un moteur de ventilateur.
La voie royale pour tirer le maximum des performances de ces circuits est toujours la
programmation en assembleur. On accède alors au moindre bit enfoui dans
n’importe quel registre du circuit. Cela nécessite néanmoins un investissement en
temps conséquent, l’assembleur n’étant pas un langage très « naturel ». De plus,
d’un constructeur à l’autre, voire d’un circuit à l’autre dans la même gamme, il existe
des différences qui obligent à réapprendre tout ou partie du langage lorsque l’on
change de microcontrôleur. C’est un investissement intéressant pour un
professionnel qui cherche à produire un code optimisé sur la puce la moins chère
possible, mais pénible pour un amateur qui ne dispose que de relativement peu de
temps pris sur ses loisirs.
Heureusement, avec la montée en puissance des microcontrôleurs, on voit
apparaître actuellement des compilateurs en langage C (voire même C++) qui
permettent de gagner un temps considérable pour le développement et le débogage
des programmes.
Pour tous ceux qui se sont retrouvé largué sur le bord du chemin à cause de ces............
de microcontrôleurs, c’est à mon avis une formidable opportunité de
sauter dans le train de l’électronique numérique et d’apprivoiser ces étranges petites
bêtes. Et pourquoi pas un ampli à tubes piloté par microcontrôleur ? Les capacités
étonnantes de ces circuits vous ouvrent un espace de créativité infini. Ce serait
vraiment dommage de se passer de leurs services…
Une fois la décision prise « je vais me lancer dans les micros ! » se pose la question
du comment. On trouve sur internet toutes les informations nécessaires, la difficulté
serait plutôt de les trier. Vous pouvez commencer par exemple par lire la
documentation de Micro chip sur la gamme de PIC « mid-range », c’est une
excellente idée, mais ça va vous prendre du temps (plus de 800 pages !)
Dans le but de vous simplifier la tâche, je vais essayer dans le présent ouvrage de
synthétiser quelque peu ces informations. Et pour éviter la frustration du « je saurais
utiliser un microcontrôleur PIC, mais avant je dois me taper un bouquin de 1000
pages » je vais tâcher d’utiliser une approche progressive permettant de, très
rapidement, créer de véritables petits circuits.
Pour lire suite cliquez sur les liens ci-dessous
Programmation des PIC en C Partie 1
Programmation des PIC en C Partie 2
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