Etude et réalisation de l’électronique embarquée d’un drone à rotors coaxiaux

Un drone est  la correspondance  française de « Unmanned Aerial Vehicles » qui désigne des engins volants automatisés ou pilotés à distance pouvant réaliser des opérations où la présence de  l’homme  serait dangereuse voir  impossible. Si  le  concept n’est pas nouveau,  les  récents progrès en électronique et modélisme permettent une réalisation plus aisée et moins couteuse.  De plus des concours, comme celui organisé par l’ONERA-DGA, montre que l’intérêt porté à de tel véhicule ne peut qu’apporter à  l’image de prestige d’un tel projet au sein de l’ENSEM.

Contexte


Le club drone  fondé en 2005 a pour but de concevoir et de réaliser une plate-forme volante auto-stable. Le travail effectué  jusqu’ici  nous  permet  d’envisager  de  manière réaliste  le  développement  de  ce  projet  et  les  différentes taches  ont  d’ors  et  déjà  été  réparties  entre  les  différents membres du club. Deux grandes parties ont été dégagées :

−  la  partie  mécanique  pour  la  structure  et  la motorisation  qui  est  actuellement  en  voie d’achèvement.

−  la partie  électronique permettant  la  commande  et la  régulation  du  système  qui  est  le  but  de  ce projet.






Objectifs

L’objectif final est d’obtenir une plate-forme auto-stable entièrement automatisée. Cependant cet  objectif  n’est  pas  réalisable  en  6 mois,  on  va  donc  envisager  dans  un  premier  temps  le pilotage  à  distance  du  drone  par  un  opérateur.  Le  but  du  projet  sera  donc  d’intégrer  la structure suivante au drone :

1.  Récepteur radio HF de type modélisme
Cet élément permet recevoir les consignes de l’utilisateur. 
 
2.  Capteurs
Un gyroscope  sera utilisé pour obtenir précisément  l’angle de  lacet du drone. On peut aussi
envisager  l’intégration  d’un  capteur  à  ultrason  pour  connaître  l’altitude  de  l’appareil.  Ces
informations permettront la régulation du lacet et de l’altitude.
 
3.  Microcontrôleur
Ce  dernier  est  le  cœur  du  système.  En  effet  il  doit  permettre  l’acquisition  des  données  en
provenance du récepteur HF et des capteurs pour permettre  l’analyse des mesures. On devra
donc mettre en place  les algorithmes de  traitements des  informations. Les  signaux de  sortie
permettront le contrôle de chaque moteur via l’étage de puissance.

4.  Etage de puissance
Il convertit la consigne issue du contrôleur en une puissance exploitable par le moteur.


Méthode proposée

Pour mener à bien les objectifs de ce projet, je propose de dégager trois parties qui pourront être réalisées conjointement :

•  La partie électronique : Le but de cette partie est de cerner au mieux les besoins du drone en termes d’énergie, de capteurs, de poids….. et de choisir les meilleurs composants possibles pour atteindre les objectifs. Concrètement le choix du moteur étant arrêté, il faut choisir le récepteur, les variateurs, la batterie, les capteurs et le microcontrôleur parmi les offres du marché et les mettre en œuvre.

•  La partie automatique : On veut une plateforme auto-stable. Il faut donc réguler le lacet et l’altitude. Il faudra donc dans un premier temps obtenir un modèle du drone. On pourra ensuite passer à la régulation proprement dite.



•  La partie programmation : Une fois que le matériel et les lois de commande sont fixés, on a tout ce qui faut pour programmer le microcontrôleur. Il faut donc se renseigner sur le langage de programmation ou encore les protocoles à mettre en œuvre avant de programmer les solutions de la partie automatique.

Avancement du projet

Les  étapes  préliminaires  ont  toutes  été  un  peu  près  achevées.  Ainsi,  pour  la  partie électronique,  le  travail a été de cerner  les besoins du drone que ce  soit en  termes d’énergie qu’en termes de capteurs. On a donc fait le choix des différents composants du drone selon un raisonnement similaire à celui-ci :

−  On a fait le choix des moteurs : les tests nous ont révélé telle consommation.
−  On choisit alors la batterie et les variateurs adéquats.
−  On veut réguler cela : il nous faut donc tels capteurs.
−  On choisit enfin le microcontrôleur qui doit interfacer l’ensemble.

Une  rapide  étude  bibliographique  a  été  faite  pour  comprendre  les  différents  protocoles  qui
seront  mis  en  jeu  (PPM  pour  le  récepteur  et  les  variateurs,  RS232,  SPI  ou  I2C  pour  les
capteurs).


Pour la partie automatique, l’accent a été mis sur l’obtention d’un modèle. La structure n’étant pas  disponible  immédiatement,  le  choix  s’est  tourné  vers  un modèle  de  connaissance.  Ce modèle  est  actuellement  en  voie  d’achèvement.  En  effet,  il  reste  à  caractériser  les  hélices (coefficient de portance  et de  trainé) et  les moteurs  (mesure de R et k) par des expériences connues  et  facilement  réalisable  à  l’ENSEM.  Il  faudra  également  essayer  de  valider  le modèle. Néanmoins, je pense pouvoir commencer la partie commande très rapidement.


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