Voici les caractéristiques de l'engin :
Mesure des tensions continue
7 calibres : 1,6 - 5 - 16 - 50 - 160 - 500 - 1600V
précision 5% du maximum
Polarité négative et positive par rapport à la masse
impédance entrée : 7,5M et 23,7M sur les calibres x 3
Mesure des tensions alternatives
5 calibres : 1,6 - 5 - 16 - 50 - 160V
précision 5% du maximum
sonde 50hz à 50Mhz
capacité entrée < 10pF
Mesure des résistances
6 calibres : de 1 ohms à 200 Mohms
Pile d'alimentation 1,5V nécessaire
Tubes utilisés
1 x 12AU7 (ECC82) ; 1 x 6AL5 (sonde alternative)
Le schéma :
J'ai récupéré un vieux boitier de milliampèremètre de la même marque, dans lequel je n'ai gardé que le galvanomètre.
La partie essentielle est la ECC82 qui est un amplificateur à courant continu et qui réalise une adaptation d'impédance entre l'entrée et le Galva. C'est un montage en pont à charge cathodique. Le montage symétrique utilisé est relativement peu sensible aux variations de l'alimentation secteur : une variation de plus ou moins 20% de la tension d'entrée ne change rien du tout aux niveau des mesures. C'est un bon point et cela évite l'utilisation d'un transformateur saturé ou d'un tube régulateur.
La consommation globale en HT est de l'ordre de 5mA au maxi, la consommation filament est de 300mA pour le tube interne auquel il faudra ajouter 300mA lorsque la sonde alternative est branchée.
Les transformateurs de postes que j'avais sous la main étaient un peu gros. J'ai donc décidé d'utiliser un transformateur d'isolement de 30VA venant de chez Conrad que j'ai fixé à l'arrière du boitier
Ce transformateur de 30VA avait 2 enroulements de 130V environ (il est spécifié qu'ils font 115V, mais ils font réellement 130V, même chargés à mort !!!). Première étape, enlever les tôles. Elles ne sont pas croisées, toutes les toles en E sont dans le même sens et un bloc de toles en I ferme le transformateur. Comme tout ne tient évidemment plus tout seul, ces tôles sont soudées. Grrrrrr !!! J'ai donc enlevé la soudure électrique avec un disque diamanté sur ma perceuse Dremel. Ensuite, j'ai enlevé les tôles, et mis le bobinage sur la bobineuse. J'ai compté le nombre de tour d'un des secondaires que j'ai complètement débobiné.
Après prise de mesure sur le Metrix 742 original, le secondaire HT du transformateur donne 105V et après redressement nous avons aussi 105V car les redresseurs au sélénium ne sont pas très performants.
Dans notre montage nous allons utiliser une diode 1N4007, et compte tenu des pertes éventuelles dans le transfo je me suis arrangé par une règle de trois à calculer le nombre de tours pour avoir dans les 80V au niveau du secondaire qui me restait sous la main. J'ai dessoudé le fil de fin du bobinage, enlevé le nombre de spires nécessaire pour avoir 80V alternatif et ressoudé l'extrémité sur la borne.
Ensuite j'ai bobiné un secondaire avec du fil de 0.6 émaillé pour faire un secondaire de 6,3V pour alimenter mes 2 tubes et j'ai soudé les extrémités de ce secondaire basse tension sur les 2 plots de libres de l'ancien secondaire 130V. J'ai remis les toles (elles sont croisées ce coup-ci !) et fixé le transfo à l'arrière du boitier.
L'alimentation est symétrique par rapport à la masse et cette symétrie est assurée par 2 résitances en série. Il fallait des résistances de 51K, j'en ai mis 2 de 100K en // et 2 fois.
Voici le détail
Les sélecteurs avec leur batterie de résistances autour
Les sélecteurs de calibres vus de près
La prise de la sonde alternative, faite avec un support octal et mise sur le coté droit du boitier (le coté gauche regroupe l'interrupteur marche/arrêt et la prise secteur)
Une vue d'ensemble de l'engin. C'est serré, il n'y a pas beaucoup de place la dedans !!!
La jolie ECC82 de près
La face avant
J'avais mis d'abord un papier, mis les prises chassis, sélecteurs et boutons par dessus et noté les positions. Ensuite j'ai tout démonté, j'ai enlevé la feuille et je l'ai scannée. Je l'ai importé dans un logiciel qui permet de dessiner les faces avant (Front Designer : logiciel commercial), j'ai imprimé le résultat, collé une feuille de plastique transparente autocollante par dessus, coupé les trous au cutter et j'ai fixé cette feuille avec le reste de la feuille transparente autocollante qui dépassait tout autour
Ca donne ca :
Reste à faire la sonde et il n'y a pas lourd de composants dedans (la 6AL5 n'est pas sur la photo) :
Tout est soudé à même le support 7 broches de la 6AL5 pour minimiser les pertes. J'ai récupéré une lampe 6Q7 qui trainait, je l'ai vidée et j'ai percé le téton de la lampe pour avoir la place de mettre la tige de la pointe de touche qui vient d'un cordon de mesure qui était foutu.
J'ai percé un trou au milieu du détrompeur du culot pour passer le fil qui contient 3 conducteurs : la masse, le fil de mesure et un fil pour le filament (l'autre coté du filament est à la masse). Un culot de lampe octale me sert de prise et j'ai noyé ce culot avec de la colle thermo pour bloquer le fil.
La sonde terminée :
On dirait une seringue...
Reste maintenant à faire le cadran. Avec des règles de 3 je me suis assuré que je n'avais pas d'indications bizarroides entre les tensions que je mesurais et ce qui apparaissait sur le cadran. Je voulais partir sur une création totale du cadran, mais comme les échelles sont spéciales pour les basses tensions alternatives, je me suis inspiré du vrai
Cadran avant :
Cadran après :
Après étalonnage, les informations affichées sont correctes et la mesure de résistances de précisions donne les bonnes indications.
Mesure des tensions continue
7 calibres : 1,6 - 5 - 16 - 50 - 160 - 500 - 1600V
précision 5% du maximum
Polarité négative et positive par rapport à la masse
impédance entrée : 7,5M et 23,7M sur les calibres x 3
Mesure des tensions alternatives
5 calibres : 1,6 - 5 - 16 - 50 - 160V
précision 5% du maximum
sonde 50hz à 50Mhz
capacité entrée < 10pF
Mesure des résistances
6 calibres : de 1 ohms à 200 Mohms
Pile d'alimentation 1,5V nécessaire
Tubes utilisés
1 x 12AU7 (ECC82) ; 1 x 6AL5 (sonde alternative)
Le schéma :
J'ai récupéré un vieux boitier de milliampèremètre de la même marque, dans lequel je n'ai gardé que le galvanomètre.
La partie essentielle est la ECC82 qui est un amplificateur à courant continu et qui réalise une adaptation d'impédance entre l'entrée et le Galva. C'est un montage en pont à charge cathodique. Le montage symétrique utilisé est relativement peu sensible aux variations de l'alimentation secteur : une variation de plus ou moins 20% de la tension d'entrée ne change rien du tout aux niveau des mesures. C'est un bon point et cela évite l'utilisation d'un transformateur saturé ou d'un tube régulateur.
La consommation globale en HT est de l'ordre de 5mA au maxi, la consommation filament est de 300mA pour le tube interne auquel il faudra ajouter 300mA lorsque la sonde alternative est branchée.
Les transformateurs de postes que j'avais sous la main étaient un peu gros. J'ai donc décidé d'utiliser un transformateur d'isolement de 30VA venant de chez Conrad que j'ai fixé à l'arrière du boitier
Ce transformateur de 30VA avait 2 enroulements de 130V environ (il est spécifié qu'ils font 115V, mais ils font réellement 130V, même chargés à mort !!!). Première étape, enlever les tôles. Elles ne sont pas croisées, toutes les toles en E sont dans le même sens et un bloc de toles en I ferme le transformateur. Comme tout ne tient évidemment plus tout seul, ces tôles sont soudées. Grrrrrr !!! J'ai donc enlevé la soudure électrique avec un disque diamanté sur ma perceuse Dremel. Ensuite, j'ai enlevé les tôles, et mis le bobinage sur la bobineuse. J'ai compté le nombre de tour d'un des secondaires que j'ai complètement débobiné.
Après prise de mesure sur le Metrix 742 original, le secondaire HT du transformateur donne 105V et après redressement nous avons aussi 105V car les redresseurs au sélénium ne sont pas très performants.
Dans notre montage nous allons utiliser une diode 1N4007, et compte tenu des pertes éventuelles dans le transfo je me suis arrangé par une règle de trois à calculer le nombre de tours pour avoir dans les 80V au niveau du secondaire qui me restait sous la main. J'ai dessoudé le fil de fin du bobinage, enlevé le nombre de spires nécessaire pour avoir 80V alternatif et ressoudé l'extrémité sur la borne.
Ensuite j'ai bobiné un secondaire avec du fil de 0.6 émaillé pour faire un secondaire de 6,3V pour alimenter mes 2 tubes et j'ai soudé les extrémités de ce secondaire basse tension sur les 2 plots de libres de l'ancien secondaire 130V. J'ai remis les toles (elles sont croisées ce coup-ci !) et fixé le transfo à l'arrière du boitier.
L'alimentation est symétrique par rapport à la masse et cette symétrie est assurée par 2 résitances en série. Il fallait des résistances de 51K, j'en ai mis 2 de 100K en // et 2 fois.
Voici le détail
Les sélecteurs avec leur batterie de résistances autour
Les sélecteurs de calibres vus de près
La prise de la sonde alternative, faite avec un support octal et mise sur le coté droit du boitier (le coté gauche regroupe l'interrupteur marche/arrêt et la prise secteur)
Une vue d'ensemble de l'engin. C'est serré, il n'y a pas beaucoup de place la dedans !!!
La jolie ECC82 de près
La face avant
J'avais mis d'abord un papier, mis les prises chassis, sélecteurs et boutons par dessus et noté les positions. Ensuite j'ai tout démonté, j'ai enlevé la feuille et je l'ai scannée. Je l'ai importé dans un logiciel qui permet de dessiner les faces avant (Front Designer : logiciel commercial), j'ai imprimé le résultat, collé une feuille de plastique transparente autocollante par dessus, coupé les trous au cutter et j'ai fixé cette feuille avec le reste de la feuille transparente autocollante qui dépassait tout autour
Ca donne ca :
Reste à faire la sonde et il n'y a pas lourd de composants dedans (la 6AL5 n'est pas sur la photo) :
Tout est soudé à même le support 7 broches de la 6AL5 pour minimiser les pertes. J'ai récupéré une lampe 6Q7 qui trainait, je l'ai vidée et j'ai percé le téton de la lampe pour avoir la place de mettre la tige de la pointe de touche qui vient d'un cordon de mesure qui était foutu.
J'ai percé un trou au milieu du détrompeur du culot pour passer le fil qui contient 3 conducteurs : la masse, le fil de mesure et un fil pour le filament (l'autre coté du filament est à la masse). Un culot de lampe octale me sert de prise et j'ai noyé ce culot avec de la colle thermo pour bloquer le fil.
La sonde terminée :
On dirait une seringue...
Reste maintenant à faire le cadran. Avec des règles de 3 je me suis assuré que je n'avais pas d'indications bizarroides entre les tensions que je mesurais et ce qui apparaissait sur le cadran. Je voulais partir sur une création totale du cadran, mais comme les échelles sont spéciales pour les basses tensions alternatives, je me suis inspiré du vrai
Cadran avant :
Cadran après :
Après étalonnage, les informations affichées sont correctes et la mesure de résistances de précisions donne les bonnes indications.
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