Le scanner dont nous vous proposons ici la description est à la télévision par satellite ce que le mesureur de champ est à la télévision hertzienne.
Cet appareil permet la lecture de la fréquence des porteuses audio/vidéo mais il est également équipé d’un moniteur LCD couleur pour la réception des images.
Figure 1 : Sur la face avant du scanner, nous trouvons un afficheur LCD sur lequel nous pouvons lire la fréquence audio ou vidéo et un moniteur LCD couleur qui permet de voir les images reçues.
Un installateur d’antenne, qu’il soit professionnel ou particulier, devant positionner une parabole sur un satellite TV, peut évidemment y parvenir en s’aidant seulement d’une boussole et d’un inclinomètre à défaut de disposer d’un mesureur de champ adéquat.
Dans ces conditions, il ne saura pas à coup sûr si la parabole est bien orientée vers le bon satellite ni si elle est centrée de façon parfaite.
Pour s’en assurer, il devra descendre du toit ou de son échelle, aller voir sur le téléviseur quels émetteurs il reçoit et, s’il s’aperçoit qu’il a dirigé la parabole vers un satellite adjacent, il devra monter de nouveau sur le toit ou sur son échelle et déplacer légèrement la parabole. Il devra répéter ce petit manège plusieurs fois, jusqu’à l’obtention d’un résultat acceptable. Sauf coup de chance extraordinaire, le résultat en question ne sera jamais parfait.
Si cet installateur disposait d’un mesureur de champs économique pour satellite TV, il pourrait rechercher rapidement la position d’un quelconque satellite et verrait immédiatement, tout en restant sur le toit ou sur son échelle si la parabole est orientée de façon parfaite.
Le projet que nous vous présentons ici cherche à répondre à cette attente. Il dispose d’un afficheur LCD qui ser t pour lire la fréquence de la porteuse vidéo, celle de la porteuse audio et l’état de charge de la batterie. Par ailleurs, un moniteur LCD couleur sert à visualiser les images transmises par les émetteurs captés.
Rôles des commandes
Sur le panneau frontal de cet instrument nous ne trouvons que quatre boutons poussoirs et trois inverseurs, ce qui rend son utilisation très simple.
En fait, un inverseur sert pour la mise en service (S1), un second pour le scanner (S2), un autre pour lire la fréquence des porteuses vidéo et audio (S3), deux poussoirs pour l’accord (P1-P2), un poussoir pour commuter la polarisation horizontale et verticale (P3), et un poussoir pour envoyer aux LNB bibande une fréquence de 22 kHz pour passer de la bande des 11 GHz à celle des 12 GHz (P4).
En déplaçant le levier de l’inverseur S2 en position OFF vous pourrez utiliser l’appareil comme un simple récepteur TV et, pour vous syntoniser sur la fréquence que vous désirez recevoir, vous devrez seulement appuyer sur les poussoirs P1 et P2. La fréquence d’accord est visualisée directement sur l’afficheur LCD.
En déplaçant le levier de l’inverseur S2 en position ON, l’appareil commute sur le mode scanner.
En appuyant simultanément les poussoirs P1 et P2, vous explorerez auto matiquement toute la bande 11 - 12 GHz et vous verrez, sur le moniteur LCD, les images transmises par les émetteurs que vous capterez.
Vous noterez immédiatement que, à la différence des mesureurs de champ pour la TV hertzienne, sur cet appareil il n’existe aucun instrument indiquant la valeur en dBμV (décibels/microvolts) du signal reçu. La raison de cette absence s’explique facilement.
Dans le cas de la TV hertzienne, il est indispensable de disposer d’un galvanomètre pouvant indiquer l’amplitude en dBμV du signal reçu. En effet, chaque émetteur, outre transmettre avec une puissance dont la valeur lui est propre, peut se trouver à une distance variable, à 50 comme à 200 km, du point de réception. Le résultat de la mesure de ce signal est donc indispensable pour définir le type d’antenne directive à utiliser, son orientation exacte et le niveau de l’éventuelle amplification à lui appliquer.
Dans le cas de la TV par satellite, ces problèmes n’existent pas. Le satellite, situé dans l’espace sur une position fixe, envoie vers la terre un signal ne devant pas être amplifié. Sur la parabole est fixé un LNB (Low Noise Bloc, tête faible bruit) qui permet déjà une amplification maximale et à la conversion de ce signal sur une fréquence comprise entre 1 et 1,7 GHz environ.
Pour augmenter l’amplitude du signal, il faut augmenter le diamètre de la parabole.
Mais, dans nos régions, les paraboles de 60 à 80 cm sont largement suffisantes pour assurer une réception parfaite.
En cas de signal faible, plutôt que de vouloir augmenter le diamètre de la parabole, il suffit souvent de chercher à l’orienter avec une bonne précision vers le satellite que l’on désire recevoir.
Pour déterminer si la parabole est parfaitement orientée vers le satellite, un moniteur est pratiquement indispensable, sauf quant à réaliser des bricolages abracadabrants et souvent dangereux lorsqu’ils sont utilisés sur une échelle ! Si vous vous trouvez décalé, même de quelques millimètres seulement, par rapport au point requis, vous verrez des images pleines de bruit (voir figure 26). Dans ce cas, le moniteur du scanner vous sera de la plus grande utilité. En sur veillant l’image, vous devrez déplacer légèrement la parabole vers la gauche ou vers la droite et/ou vers le haut ou vers le bas, jusqu’au moment où les images apparaîtront exemptes de bruit. Il peut arriver également de devoir bouger très légèrement le LNB vers la gauche ou vers la droite.
Le tuner Sharp
Dans ce projet nous avons utilisé un tuner (syntoniseur) Sharp pour satellite TV.
Sur la figure 2 nous représentons les connexions de ses broches et en voici la description :
Broche 1 – Alimentation LNB – Sur cette broche est appliquée la tension qui doit rejoindre, à travers le câble coaxial, le LNB installé sur la parabole.
Si nous appliquons une tension de 18 volts sur cette entrée nous recevrons tous les émetteurs qui transmettent en polarisation horizontale.
En appliquant une tension de 13 volts nous recevrons tous les émetteurs qui transmettent en polarisation verticale.
Si nous ajoutons un signal carré de 22 kHz à ces deux tensions et que nous disposons d’un LNB bibande, ce dernier commutera automatiquement sur la bande des 12 GHz.
Broche 4 – +12 V – Sur cette broche est appliquée une tension de 12 volts qui ser vira pour alimenter tous les étages présents dans le tuner.
Broche 7 – Sortie prédiviseur – De cette broche sort la fréquence de l’étage oscillateur local divisée par 128 par un prédiviseur interne. Nous attirons votre attention sur le fait que l’étage oscillateur local, oscille sur une fréquence de 479,5 MHz plus élevée que la fréquence à recevoir.
Ainsi, si nous nous syntonisons sur la fréquence de 950 MHz, l’étage oscillateur génère une fréquence de :
950 + 479,5 = 1429,5 MHz
Si nous nous syntonisons sur une fréquence de 1750 MHz, l’étage oscillateur génère une fréquence de :
1750 + 479,5 = 2229,5 MHz
Etant donné que le diviseur interne divise cette fréquence par 128, de cette broche sortira une fréquence variant de :
1429,5 : 128 = 11,16 MHz
à
2229,5 : 128 = 17,41 MHz
Broche 9 – Tension de syntonisation – Sur cette broche, il faut injecter une tension qui, d’un minimum de 0,6 volt, atteigne un maximum de 15 volts pour pouvoir syntoniser le groupe de 950 à 1750 MHz.
Broche 10 – +5 V – Sur cette broche, il faut injecter une tension de 5 volts nécessaire pour alimenter le prédiviseur par 128.
Broche 11 – Tension de CAG – (AGC en anglais = CAG = commande automatique de gain). Cette broche est utilisée pour signaler la présence d’un signal TV et pour bloquer automatiquement la fonction scanner par l’intermédiaire du microcontrôleur IC8 lorsqu’un tel signal est détecté.
Broche 14 – Sortie audio/vidéo – De cette broche sortent le signal vidéo et les porteuses audio.
Broche 15 – Tension de CAF – (AFC en anglais = CAF = commande automatique de fréquence). Cette broche n’est pas utilisée dans notre application.
Figure 2 : Les connexions des 10 broches qui sortent du tuner Sharp. Les deux broches marquées "masse" sont directement reliées au blindage du tuner.
Figure 3 : Les signaux audio et vidéo présents sur les prises de sortie, peuvent êtres appliqués sur un téléviseur couleur équipé d’une prise péritélévision.
Figure 4 : Le signal audio est appliqué sur la broche 6 et le signal vidéo sur la broche 20 de la prise péritélévision mâle. Aux broches 4 et 17, est reliée la tresse de blindage des deux câbles audio et vidéo.
Figure 5 : La dimension utile de l’écran du moniteur LCD est de 80 x 65 millimètres. La définition d’un moniteur LCD ne peut pas être comparée à celle d’un téléviseur couleur. Néanmoins, cette solution est plus que suffisante pour effectuer les réglages d’une parabole dans des conditions optimales.
Figure 6 : Photo l’arrière du moniteur LCD. C’est du petit connecteur situé sur la droite que sortent les fils permettant l’alimentation et la sortie des signaux audio et vidéo (voir figure 22).
Description du schéma électrique
Figure 7 : Schéma électrique du scanner.
Commençons la description du schéma électrique, donné en figure 7, en partant de la broche 14 du tuner Sharp, d’où sortent le signal vidéo et les porteuses audio modulées en FM.
Le signal vidéo, avant d’être appliqué sur deux transistors amplificateurs, TR4 et TR5, est égalisé par une cellule de désaccentuation composée de la résistance R26 et du condensateur C24.
Cette cellule permet de nettoyer les fronts montant des signaux de synchronisation et de burst qui passent ensuite à travers un filtre passe-bas, destiné à éliminer les porteuses audio, composé de C25, JAF2 et C26.
Sur le collecteur du transistor PNP TR5 est présent un signal vidéo amplifié qui est appliqué, à travers le condensateur C29, sur la base du transistor NPN TR6, qui permet de maintenir stable la luminosité des images. De l’émetteur de ce transistor nous prélevons un signal vidéo standard PAL que nous pouvons injecter à l’entrée d’un quelconque moniteur couleur ou même noir et blanc.
Le signal audio
Toujours de la broche 14 du tuner nous prélevons, à travers le condensateur C34, le signal des porteuses audio à appliquer sur la porte (gate) du transistor FET FT1 utilisé comme étage séparateur.
Le signal, récupéré sur sa source, avant de rejoindre la broche 1 du circuit intégré IC4, un NE602 utilisé comme oscillateur convertisseur, passe à travers un filtre passe-bande composé de JAF4 et C35.
Ce filtre ne laisse passer que les porteuses audio comprises entre 6 et 8 MHz.
Toutes les porteuses audio sont appliquées sur la broche 1 du mélangeur IC4, qui effectue la conversion sur la fréquence standard de 10,7 MHz, par l’intermédiaire de l’étage oscillateur qui se trouve sur les broches 6 et 7.
En reliant à la broche 6 l’inductance JAF5, avec en parallèle la diode varicap DV1, et en faisant varier la tension de polarisation de cette diode par l’intermédiaire du potentiomètre R39, nous obtenons une variation de la fréquence générée par cet étage oscillateur.
Si nous appliquons une tension de 12 volts sur la diode varicap, une fréquence d’environ 19 MHz est générée.
Si la tension est de 0 volt, une fréquence d’environ 16 MHz est générée.
Un transformateur moyenne fréquence, accordé sur 10,7 MHz (MF1), est connecté sur les broches de sortie 4 et 5 de IC4. Il est donc facile de déduire que, lorsque l’étage oscillateur génère une fréquence de 19 MHz, nous sommes syntonisés sur la porteuse audio de :
19 - 10,7 = 8,3 MHz
Quand l’étage oscillateur génère une fréquence de 16 MHz, nous sommes syntonisés sur la porteuse audio de :
16 - 10,7 = 5,3 MHz
Ainsi, en tournant le potentiomètre R39, nous pouvons syntoniser toutes les porteuses audio, standardisées sur ces fréquences, des émetteurs TV :
6,50 - 7,02 - 7,20 - 7,38 - 7,56 - 7,74 - 7,92 MHz
Il faut savoir que la porteuse audio principale se trouve sur 6,50 MHz ou sur 6,60 MHz et qu’elle est répétée sur les deux porteuses de 7,02 et 7,20 MHz pour obtenir une audition stéréo.
Les autres porteuses, toujours en stéréo, sont utilisées pour transmettre de la musique, des informations non liées aux images vidéo ou bien à transmettre dans une langue différente.
Comme vous pouvez le noter, les deux porteuses vidéo sont séparées de 0,18 MHz. Ainsi, ne vous étonnez pas d’entendre le même signal audio sur d’autres fréquences :
7,02 + 0,18 = 7,20 MHz
7,38 + 0,18 = 7,56 MHz
7,74 + 0,18 = 7,92 MHz
Tous les signaux audio convertis sur 10,7 MHz, sont prélevés du secondaire de la bobine MF1 et appliqués, après être passés à travers un filtre céramique (FC1) de 10,7 MHz, sur la broche d’entrée 1 du circuit intégré LM3089 (IC5), qui est un démodulateur FM.
Le signal BF démodulé, disponible sur la broche 6 de ce circuit intégré, est transféré à travers la résistance R53 sur le circuit intégré amplificateur de puissance IC6 qui pilote un petit hautparleur.
A travers la résistance R55 et le condensateur électrolytique C53 le signal BF rejoint la prise de sortie audio qui peut être utilisée pour appliquer ledit signal à un amplificateur externe ou à la prise SCART (péritélévision) d’un quelconque téléviseur.
Le signal vidéo
Après avoir traité le problème du signal audio, à présent voyons comment faire pour syntoniser le tuner Sharp sur toute la gamme comprise entre 950 MHz et 1750 MHz.
Comme nous l’avons déjà indiqué, pour pouvoir varier la fréquence d’accord, il est nécessaire d’appliquer sur la broche 9 de ce groupe, une tension variable de 0,6 à 15 volts.
Comme cela est mis en évidence sur le schéma électrique, cette broche 9 est connectée au collecteur du transistor TR2, dont la base est raccordée, à travers la résistance R21, à la broche 9 du microcontrôleur IC8.
De la broche 9 du microcontrôleur IC8 il ne sort pas une tension continue, mais un signal carré avec un rapport cyclique variable. Cela veut dire que le rapport de la durée de la demionde positive par rapport à la demi-onde négative change, maintenant stable la fréquence.
Pour transformer le signal carré en une tension continue, nous utilisons le condensateur C21 situé après la résistance R19.
Quand la demi-onde positive parvient à la largeur maximale, nous obtenons une tension de 15 volts et lorsqu'elle descend à sa largeur minimale, nous obtenons une tension de 0,6 volt.
Pour élargir ou rétrécir ce signal carré, il faut appuyer sur les deux poussoirs P1 et P2. En appuyant sur P1, nous élargissons la demi-onde positive et, de ce fait, la fréquence d’accord du tuner augmente car la valeur de la tension appliquée sur la broche 9 augmente.
En appuyant sur P2, nous rétrécissons la demi-onde positive ; ainsi la fréquence d’accord descend car la tension sur la broche 9 diminue.
La fréquence générée par l’oscillateur local, qui comme nous le savons est supérieure de 479,5 MHz à la fréquence sur laquelle est syntonisé le tuner Sharp, est divisée par 128 par un prédiviseur interne. Ainsi, de la broche 7 du tuner, sort une fréquence variable de 11,16 MHz à 17,41 MHz.
Si nous syntonisons le tuner sur 950 MHz, sur la broche 7 nous retrouvons une fréquence de :
(950 + 479,5) : 128 = 11,167 MHz
Si nous syntonisons le tuner sur 1 750 MHz, sur cette broche 7, nous retrouvons une fréquence de :
(1 750 + 479,5) : 128 = 17,417 MHz
La fréquence prélevée de la broche 7 du tuner est appliquée sur la base du transistor TR3 qui procède à son amplification. La fréquence amplifiée, prélevée du collecteur de TR3, est appliquée sur la broche 10 de IC7, un 74HC4520 qui, comme nous le voyons sur la figure 29, contient un double diviseur.
La fréquence que nous prélevons de la broche de sortie 14 de IC7 est divisée par 16. Ainsi, nos 11,16 MHz et 17,41 MHz deviennent 0,69 MHz et 1,08 MHz.
Cette division par 16 est nécessaire parce que le microprocesseur IC8 n’est en mesure de fonctionner sans erreur que sur des fréquences environ 6 fois inférieures à la fréquence du quartz d’horloge placé entre les broches 20 et 21.
Comme nous utilisons un quartz de 8 MHz, le microcontrôleur peut fonctionner sans problème jusqu’à une fréquence maximale de :
8 : 6 = 1,33 MHz
La fréquence générée par l’étage oscillateur audio (IC4) varie d’un minimum de 16 MHz jusqu’à un maximum de 19 MHz. Pour pouvoir l’appliquer sur la broche d’entrée 27 du microcontrôleur IC8, il est nécessaire de la diviser par 16.
La fréquence de l’oscillateur audio, prélevée sur la broche 7 de IC4, est amplifiée par l’étage composé de FT2 et TR7.
Récupérée sur le collecteur de TR7, à travers le condensateur C49, elle est appliquée sur la broche 2 du circuit intégré IC7 qui précède le second diviseur contenu dans le boîtier. La fréquence appliquée sur son entrée est prélevée de la broche de sortie 6 et divisée par 16. Ainsi, nos 16 et 19 MHz deviennent 1 et 1,18 MHz.
La suite du fonctionnement
Les broches de sortie 1 et 5 du microcontrôleur (IC8) permettent de sélectionner le premier diviseur du signal vidéo quand l’inverseur S3 ne relie pas la broche 10 à la masse, ou bien de sélectionner le second diviseur du signal audio quand l’inverseur S3 relie la broche 10 à la masse.
Toutes les fréquences vidéo ou audio, divisées par 16, entrent sur la broche 27 du microcontrôleur lequel, à l’aide de calculs mathématiques, permet d’obtenir un nombre correspondant à la fréquence qui doit être visualisé sur l’afficheur.
Par l’intermédiaire d’une liaison série, le microcontrôleur envoie ces données sur les broches 21 et 22 du driver IC9 qui, à son tour, pilote l’afficheur LCD.
Si, à travers l’inverseur S3, nous sélectionnons le diviseur IC7 pour visualiser sur l’afficheur la fréquence du signal vidéo, la fréquence qui entre sur la broche 27 est multipliée par 16, puis par 128. Au résultat obtenu on soustrait 479,5 qui est la fréquence de l’oscillateur local du tuner Sharp.
Si, à travers l’inverseur S3, nous sélectionnons le diviseur IC7 pour visualiser sur l’afficheur la fréquence du signal audio, la fréquence qui entre sur la broche 27 est multipliée par 16. Au résultat obtenu on soustrait 10,7 qui est la valeur de la fréquence intermédiaire (MF).
Ainsi, nous lirons sur l’afficheur la fréquence exacte du signal vidéo (voir figure 11), ou bien celle du signal audio (voir figure 12).
Il faut signaler que la fréquence vidéo qui apparaît sur l’afficheur n’est pas celle transmise par le satellite, mais celle que le LNB envoie sur l’entrée du tuner.
Les LNB classiques convertissant la fréquence du satellite sur une fréquence inférieure de 9 750 MHz, si nous captons un émetteur transmettant sur la fréquence de 10834 MHz, à l’entrée du tuner, nous aurons une fréquence de :
10834 - 9 750 = 1084 MHz
Le nombre 1 084 apparaîtra donc sur l’afficheur.
Si nous captons un émetteur transmettant sur la fréquence de 11671 MHz, sur l’entrée du tuner nous aurons une fréquence de :
11671 - 9 750 = 1921 MHz
Le nombre 1 921 apparaîtra donc sur l’afficheur.
Si nous voulons connaître la fréquence de l’émetteur TV capté, nous devons ajouter 9 750 au nombre apparaissant sur l’afficheur.
Si le nombre 1 362 apparaît sur l’afficheur, nous sommes syntonisés sur l’émetteur qui transmet sur :
1362 + 9 750 = 11112 MHz
Les LNB bibande qui permettent de passer de la bande des 11 GHz à la bande des 12 GHz, en appliquant sur le câble coaxial une fréquence de 22 kHz, convertissent la fréquence du satellite sur une fréquence inférieure de 10600 MHz. Ainsi, si nous captons un émetteur transmettant sur 12051 MHz, sur l’entrée du tuner arrivera une fréquence de :
12051 - 10 600 = 1451 MHz
Le nombre 1 451 apparaîtra donc sur l’afficheur.
Si nous captons un émetteur transmettant sur la fréquence de 12423 MHz, sur l’entrée du tuner arrivera une fréquence de :
12423 - 10 600 = 1823 MHz
Le nombre 1 823 apparaîtra donc sur l’afficheur.
Partant de là, si nous avons envoyé vers le LNB bibande la fréquence de 22 kHz, pour connaître la fréquence de l’émetteur reçu, nous devons ajouter 10600 au nombre qui apparaît sur l’afficheur.
Si le nombre 1 905 apparaît sur l’afficheur nous sommes syntonisés sur un émetteur qui transmet sur :
1905 + 10 600 = 12505 MHz
Pour envoyer vers le LNB la fréquence de 22 kHz, il faut appuyer sur le poussoir P4 relié à la broche 16 du microcontrôleur IC8. En appuyant une seconde fois, la fréquence de 22 kHz est annulée.
Pour savoir si nous avons bien envoyé les 22 kHz sur le LNB, il suffit de regarder le signe "+" qui apparaît sur la gauche de l’afficheur LCD, indiquant si celui-ci est prépositionné sur la polarisation horizontale ou verticale. Quand le 22 kHz est présent sur le LNB, ce symbole clignote.
Le poussoir P3, relié à la broche 15 du microcontrôleur, est utilisé pour faire basculer le LNB de la réception des émetteurs en polarisation horizontale aux émetteurs en polarisation verticale et vice-versa.
Chaque fois que nous allumons le scanner celui-ci se positionne automatiquement sur la polarisation horizontale, condition qui est confirmée par le symbole "–" apparaissant sur la gauche de l’afficheur.
En appuyant le poussoir P3 pour passer sur la polarisation ver ticale, le microcontrôleur commande le passage de 18 volts à 13 volts de la tension qui entre dans la broche 1 du tuner Sharp. Il effectue cette commande en polarisant la base du transistor TR1, lequel passe en conduction et courtcircuite à la masse, par l’intermédiaire de son collecteur, la résistance R14.
La valeur du pont diviseur, formé par R14, R15, R16 et R17, réglant la valeur de la tension de sortie du circuit intégré stabilisateur IC3, se trouve ainsi modifiée.
En résumé, la mise à la masse de la résistance R14 fait passer de 18 à 13 volts la tension présente sur la broche de sortie de IC3.
Pour obtenir de nouveau les 18 volts, il suffit d’appuyer une nouvelle fois sur le poussoir P3.
Quand le LNB est disposé sur la polarisation verticale, sur la gauche de l’afficheur apparaît le symbole "|".
En appuyant le poussoir P4 des 22 kHz, le microcontrôleur valide l’étage oscillateur IC2 qui commence à générer un signal carré sur cette fréquence. Ce signal, présent sur la broche de sortie 3 de IC2, est appliqué, à travers le condensateur C16, sur la broche R du circuit intégré IC3, qui la mélange à la tension continue de 18 volts ou 13 volts qui se trouvent sur sa broche de sortie.
Sur la droite du microcontrôleur IC8 nous trouvons l’inverseur S2 marqué "SCAN." "OFF" et "ON". En déplaçant le levier de l’inverseur S2 sur "OFF", cet appareil peut être utilisé comme s’il s’agissait d’un simple récepteur pour satellite.
Pour résumer
En appuyant le poussoir P1, nous déplaçons l’accord sur les fréquences supérieures.
En appuyant le poussoir P2, nous déplaçons l’accord des fréquences supérieures aux fréquences inférieures. En appuyant simultanément les poussoirs P1 et P2 le récepteur effectue un balayage de toute la bande.
Dans ce mode, pour l’arrêter sur une émission, il suffira d’appuyer un des deux boutons P1 ou P2.
Lorsque nous serons syntonisés sur une émission, pour nous caler finement, il suffira d’appuyer alternativement P1 ou P2, et de tourner le potentiomètre R39 pour rechercher la fréquence des signaux audio.
Si nous déplaçons le levier de l’inverseur S2 sur "ON", à première vue, il n’apparaît aucune différence car toutes les fonctions décrites plus haut s’exécutent exactement de la même manière. La seule différence induite par la position "ON", c’est qu’elle permet de commander l’arrêt automatique du balayage sur le premier émetteur que le récepteur parvient à syntoniser.
Pour activer cette fonction, il faut procéder de la façon suivante :
1 – Avec le circuit hors tension, déplacez le levier de l’inverseur S2 sur SCANON.
2 – La parabole ne doit être dirigée vers aucun satellite.
3 – Dès que le circuit est alimenté, vous verrez apparaître sur l’afficheur deux petites lignes "– –" pour confirmer que le scanner est en train de mémoriser le niveau de bruit généré par le LNB pour l’utiliser comme niveau de seuil. Un signal quelconque, capté par le LNB et en mesure de dépasser le niveau de seuil mémorisé, sera un signal vidéo capté du satellite.
4 – Une fois que le niveau de bruit sera mémorisé, les deux lignes "– –" disparaîtront de l’afficheur et, à leur place, apparaîtra la fréquence minimale sur laquelle est syntonisé le tuner.
5 – A ce point, en appuyant simultanément sur les deux poussoirs P1 et P2, la fréquence commencera à monter du minimum vers le maximum en cycle continu et, dès que le récepteur capte un signal vidéo d’un quelconque émetteur, le balayage se bloquera automatiquement.
Pour voir les autres émetteurs, il est nécessaire d’appuyer de nouveau sur P1 et P2 et, quand le scanner rencontrera un autre émetteur, il s’arrêtera de nouveau.
En aparté : comment régler la parabole
Cette fonction de balayage est très utile pour positionner la parabole sur un satellite dont on ne connaît pas la position exacte.
En fait, après avoir mis en fonction le scanner, il suffit de déplacer la parabole dans le sens horizontal en partant de l’est vers l’ouest et, si l’on ne parvient pas à capter un signal, il faut relever de quelques degrés, dans le sens vertical, l’angle de la parabole, puis déplacer de nouveau la parabole de l’est vers l’ouest. En supposant ne toujours capter aucun satellite, il faut à nouveau relever la parabole de quelques degrés et répéter cette opération jusqu’au moment où l’on réussit à capter un émetteur.
Grâce au logo de la chaîne, pratiquement toujours incrusté dans l’image reçue par le moniteur, nous comprendrons si l’émetteur capté est celui du satellite désiré ou bien provenant d’un satellite adjacent.
Figure 8 : Schéma synoptique du circuit intégré UC3843 utilisé dans l’étage d’alimentation à découpage pour obtenir le 5 volts, le 12 volts et le 25 volts (voir IC1 sur la figure 7).
Figure 9 : Schéma synoptique du circuit intégré NE602 utilisé comme oscillateur/convertisseur pour prélever toutes les sous-porteuses audio (voir IC4 sur la figure 7).
Figure 10 : Brochages, vus de dessus, des deux circuits intégrés UC3843 et NE602.
Figure 11 : En déplaçant l’inverseur "FREQ." (S3) en position "VIDEO", la fréquence du signal vidéo s’inscrit sur l’afficheur.
Figure 12 : En déplaçant l’inverseur "FREQ." (S3) en position "AUDIO", la fréquence du signal audio s’inscrit sur l’afficheur.
Figure 13 : Schéma d’implantation des composants de la platine LX1415/B vu du côté sur lequel et inséré le circuit intégré MM5452 (IC9). La découpe du connecteur (CONN.1) est dirigée vers ce circuit intégré.
Figure 14 : Schéma d’implantation des composants de la platine LX.1415/B vue du côté sur lequel est monté l’afficheur. Avant de fixer les deux potentiomètres, il faut raccourcir leur axe à 18 mm. Lorsque vous insérez l’afficheur dans son support, il faut placer le repère situé sur le verre vers la gauche.
Figure 15 : Schéma d’implantation des composants de la platine LX.1415. Sur cette platine, la découpe du connecteur (CONN.1) est dirigée vers le bas. Des deux prises situées sur la gauche, nous pouvons prélever les signaux audio et vidéo à appliquer sur la prise péritélévision d’un téléviseur couleur (voir figure 4).
Liste des composants LX.1415
R1 : 10 kΩ
R2 : 100 kΩ
R3 : 18 kΩ
R4 : 4,7 kΩ
R5 : 10 Ω
R6 : 1 kΩ
R7 : 0,1 Ω 1/2 W
R8 : 1 kΩ
R9 : 330 Ω
R10 : 6,8 kΩ
R11 : 1 kΩ
R12 : 100 Ω
R13 : 1 kΩ
R14 : 820 Ω
R15 : 560 Ω
R16 : 1,5 kΩ
R17 : 220 Ω
R18 : 4,7 kΩ
R19 : 47 kΩ
R20 : 4,7 kΩ
R21 : 4,7 kΩ
R22 : 1 kΩ
R23 : 100 kΩ
R24 : 220 Ω
R25 : 1,8 kΩ
R26 : 820 Ω
R27 : 1 kΩ
R28 : 33 kΩ
R29 : 10 kΩ
R30 : 100 Ω
R31 : 220 Ω
R32 : 1,5 kΩ
R33 : 1 kΩ
R34 : 470 Ω
R35 : 100 kΩ
R36 : 1 kΩ
R37 : 1 kΩ
R38 : 100 Ω
R39* : 10 kΩ pot. lin.
R40 : 22 kΩ
R41 : 22 kΩ
R42 : 22 kΩ
R43 : 56 kΩ
R44 : 150 Ω
R45 : 100 kΩ
R46 : 1 kΩ
R47 : 120 kΩ
R48 : 100 kΩ
R49 : 1 kΩ
R50 : 330 Ω
R51 : 4,7 kΩ
R52 : 4,7 kΩ
R53 : 2,7 kΩ
R54 : 33 kΩ
R55 : 1 kΩ
*R56 : 1 MΩ pot. lin.
R57 : 4,7 Ω 1/2 W
R58 : 5,6 kΩ
R59 : 2,2 kΩ
R60 : 3,3 kΩ
*R61 : 47 kΩ
C1 : 1000 μF électrolytique
C2 : 100 nF polyester
C3 : 100 nF polyester
C4 : 3,9 nF polyester
C5 : 10 nF polyester
C6 : 1 nF polyester
C7 : 470 μF électrolytique
C8 : 470 μF électrolytique
C9 : 1000 μF électrolytique
C10 : 1000 μF électrolytique
C11 : 100 nF polyester
C12 : 470 μF électrolytique
C13 : 100 nF polyester
C14 : 100 nF polyester
C15 : 4,7 nF polyester
C16 : 470 nF polyester
C17 : 100 nF polyester
C18 : 100 nF polyester
C19 : 100 nF polyester
C20 : 100 μF électrolytique
C21 : 2,2 μF électrolytique
C22 : 10 nF céramique
C23 : 1 nF polyester
C24 : 220 pF céramique
C25 : 33 pF céramique
C26 : 33 pF céramique
C27 : 10 μF électrolytique
C28 : 10 μF électrolytique
C29 : 100 nF polyester
C30 : 100 nF polyester
C31 : 100 nF polyester
C32 : 470 μF électrolytique
C33 : 470 μF électrolytique
C34 : 1 nF polyester
C35 : 10 nF polyester
C36 : 47 pF céramique
C37 : 10 nF polyester
C38 : 10 nF polyester
C39 : 56 pF céramique
C40 : 100 nF polyester
C41 : 47 pF céramique
C42 : 150 pF céramique
C43 : 33 pF céramique
C44 : 56 pF céramique
C45 : 1 nF polyester
C46 : 100 nF polyester
C47 : 10 nF céramique
C48 : 10 nF céramique
C49 : 10 nF polyester
C50 : 10 nF céramique
C51 : 10 nF céramique
C52 : 4,7 μF électrolytique
C53 : 4,7 μF électrolytique
C54 : 6,8 nF polyester
C55 : 470 nF polyester
C56 : 100 nF polyester
C57 : 100 nF polyester
C58 : 470 μF électrolytique
C59 : 100 nF polyester
C60 : 100 nF polyester
C61 : 22 pF céramique
C62 : 22 pF céramique
C63 : 1 μF électrolytique
C64 : 100 nF polyester
C65* : 10 nF polyester
C66* : 100 nF polyester
JAF1 : self 47 μH
JAF2 : self 56 μH
JAF3 : self 10 μH
JAF4 : self 10 μH
JAF5 : self 2,2 μH
JAF6 : self 10 μH
JAF7 : self 22 μH
MF1 : Pot MF 10,7 MHz (rose)
MF2 : Pot MF 10,7 MHz (vert)
FC1 : Filtre céramique 10,7 MHz
XTAL : Quartz 8 MHz
DV1 : Diode varicap BB405B
DS1 : Diode 1N4007
DS2 : Diode Schottky BYT11/800
DS3 : Diode Schottky BYT11/800
DS4 : Diode Schottky BYT11/800
DS5 : Diode 1N4148
DS6 : Diode 1N4148
DS7 : Diode 1N.4148
TR1 : Transistor NPN BC547
TR2 : Transistor NPN BC547
TR3 : Transistor NPN BC547
TR4 : Transistor NPN BC547
TR5 : Transistor PNP BC557
TR6 : Transistor NPN BC547
TR7 : Transistor NPN BC547
FT1 : Transistor FET J310
FT2 : Transistor FET J310
MFT1 : Transistor MOS P.321 ou MTP3055
IC1 : Circuit intégré UC3843
IC2 : Circuit intégré NE555
IC3 : Circuit intégré LM317
IC4 : Circuit intégré NE602
IC5 : Circuit intégré LM3089
IC6 : Circuit intégré TDA7052B
IC7 : Circuit intégré 74HC4520
IC8 : CPU programmé EP.1415
IC9* : Circuit intégré MM5452
F1 : Fusible 3A.
T1 : Transform. mod. TM.1415
S1* : Inverseur
S2* : Inverseur
S3* : Inverseur
P1 à P4* : Poussoirs
LCD1* : Afficheur S5018
LCD2 : Moniteur LCD couleur 4"
TUNER : TunerTV SAT Sharp
Note : Les composants avec l’astérisque sont montés sur le circuit imprimé LX.1415/B.
La partie alimentation
Pour alimenter notre scanner, trois tensions sont nécessaires : une de 25 volts, une de 12 volts et une de 5 volts, que nous prélevons du secondaire de l’étage alimentation composé de IC1, MFT1 et T1.
Cet étage, alimenté à l’aide d’une batterie de 12 volts, est une alimentation à découpage stabilisée en tension, qui fonctionne sur une fréquence de 40 kHz.
Par le fait que nous ayons utilisé une batterie étanche de 12 volts 3 ampères, sachant que le circuit complet consomme environ 1 ampère, nous aurons une autonomie d’environ 3 heures, ce qui est plus que suffisante pour installer dans le courant de journée 2 ou 3 paraboles !
En série, sur le positif de l’alimentation, nous avons installé une simple protection composée du fusible F1 et le la diode DS1. Ainsi, si par erreur nous inversons la polarité de la batterie, le fusible sautera. Nous n’avons pas placé la diode DS1 en série sur le positif de l’alimentation, pour éviter la chute de tension d’environ 0,7 volt qu’elle provoquerait.
La tension de la batterie, que nous récupérons après le fusible F1, est appliquée, à travers le diviseur formé par R58 et R59, sur la broche 19 du microcontrôleur qui l’utilise pour faire apparaître sur l’afficheur LCD l’inscription « LOBATT », lorsque la tension de la batterie descend sous le seuil des 9,5 volts. Cette alerte nous avise qu’il est temps de penser à la recharge.
Pour ceux qui voudraient se servir de ce scanner comme d’un récepteur pour satellites TV, nous conseillons de le connecter à une petite alimentation stabilisée en mesure de fournir 12 volts sous 2 ampères plutôt que d’utiliser la batterie interne qu’il faudra recharger au bout de 3 ou 4 heures.
Quant aux installateurs qui veulent utiliser le scanner de nombreuses heures consécutives, nous leur suggérons de recharger la batterie chaque soir pour ne pas se trouver, le jour suivant, sur un toit et au beau milieu d’un réglage, avec une batterie déchargée !
Le chargeur de batterie ne doit être relié au scanner que lorsque celui-ci est éteint.
Pour terminer, ajoutons que ce scanner fonctionne également avec un moniteur noir et blanc. En choisissant cette solution, vous pourrez réduire le coût de la réalisation de quelques centaines de francs, sachant que vous pourrez toujours acquérir un moniteur couleur par la suite.
Réalisation pratique
Pour réaliser ce scanner pour satellites TV, il faut deux circuits imprimés double face à trous métallisés référencés LX.1415 et LX.1415/B. Ces circuits sont, bien entendu disponibles. Consultez les publicités dans la revue.
Sur le circuit le plus grand (LX.1415), il faut monter tous les composants visibles sur la figure 15. Sur celui de dimensions inférieures (LX.1415/B), l’afficheur, les quatre boutons poussoirs, les trois inverseurs et les deux potentiomètres.
Montage de la platine LX.1415
Si vous commencez le montage par le circuit imprimé LX.1415 (voir figure 15), nous vous conseillons d’insérer en premier lieu les 7 supports pour circuits intégrés ainsi que le connecteur « CONN. 1 » en orientant vers le bord du circuit le côté comportant la découpe.
Après avoir soudé toutes les broches sur les pistes, il est conseillé de procéder à un petit contrôle, car il arrive parfois d’oublier de souder une broche.
Ne rigolez pas, ça nous est arrivé ! Il faut, d’ailleurs, faire ce contrôle chaque fois qu’il faut souder un grand nombre de pattes, comme sur les supports de circuits intégrés ou les divers connecteurs.
Vous pouvez maintenant insérer toutes les résistances, en vérifiant attentivement le code des couleurs peint sur leur corps afin d’éviter de commettre une erreur.
Après les résistances, insérez tous les condensateurs céramique et polyester.
Poursuivez le montage en mettant en place toutes les diodes avec un corps en plastique. Comme vous pouvez le voir sur la figure 15, la bague blanche de repère de la diode DS1 est dirigée vers le haut, celle de la diode DS2, vers le bas et celle des diodes DS3 et DS4 vers la droite.
La diode varicap DV1, située près de l’inductance JAF5, est positionnée de manière à ce que la bague de repère soit dirigée vers le condensateur C41.
Après les diodes, vous pouvez mettre en place les transformateurs moyenne fréquence. MF1 a un noyau de couleur rose et MF2 a un noyau de couleur verte.
Près de MF1, insérez le filtre céramique FC1.
Montez ensuite toutes les inductances haute fréquence JAF sans oublier de contrôleur la valeur notée sur leur corps :
- sur JAF1, de 47 microhenrys, est marqué le nombre 47,
- sur JAF2, de 56 microhenrys, est marqué le nombre 56,
- sur JAF5, de 2,2 microhenrys, est marqué le nombre 2.2,
- sur JAF3, JAF4 et JAF6, de 10 microhenrys, est marquée le nombre 10,
- sur JAF7, de 22 microhenrys, est marqué le nombre 22.
Près du support de IC8 insérez, en position horizontale, le quar tz de 8 MHz (XTAL) en le bloquant sur la piste de masse du circuit imprimé avec une goutte de soudure mais sans surchauffer.
Près du condensateur électrolytique C52 et de la résistance R54, située près du tuner Sharp, soudez le picot TP1, qui servira pour régler l’audio.
Des picots sont également à souder dans les trous d’où partent les câbles des potentiomètres, des prises audiovidéo et du haut-parleur.
Les composants suivants, que nous vous conseillons de monter, sont les FET et les autres transistors. Après avoir lu leur référence sur leur boîtier, il faut les mettre en place dans le bon sens. Le boîtier de ces composants est en forme de demi-lune, il faut toujours orienter le côté plat comme cela est indiqué sur le schéma d’implantation des composants représenté figure 15 ainsi que sur la sérigraphie du circuit imprimé. Souvenez-vous du truc pour souder les transistors bien droits sur le circuit imprimé : soudez d’abord une patte, retournez le circuit et mettez bien droit votre transistor, revenez au circuit imprimé et soudez les deux pattes restantes.
Vous pouvez maintenant monter tous les condensateurs électrolytiques, en prenant soin de bien insérer la patte la plus longue, correspondant au positif, dans le trou marqué « + ». Dans le schéma d’implantation des composants, C20 n’apparaît pas car il se trouve derrière le tuner Sharp ; par contre, sur la sérigraphie du circuit imprimé, il est bien représenté.
A ce stade, il ne reste plus à monter sur le circuit imprimé, que les trois borniers et le porte-fusible.
Sur la gauche, installez le MOSFET MFT1 et le circuit intégré IC3, lesquels, comme vous pouvez le voir sur le schéma d’implantation des composants de la figure 15, sont fixés en position horizontale sur un petit dissipateur en aluminium anodisé noir.
A proximité du MOSFET MFT1, fixez le transformateur d’alimentation T1 et, en haut à droite, insérez le tuner Sharp et soudez toutes ses broches, y compris les deux broches de masse, sur les pistes du circuit imprimé.
Il faut à présent insérer les différents circuits intégrés dans leur support respectif, en orientant leur repère-détrompeur vers la gauche, à l’exclusion de IC8, dont le repère-détrompeur est dirigé vers le haut.
Avant d’enfoncer complètement les circuits intégrés dans leur support, contrôlez que toutes les broches se trouvent en face de leur orifice respectif car si une ou plusieurs de ces broches sont écartées, elles pourraient se tordre sous la pression ou, en tout cas, ne pas se placer correctement dans les trous du support.
Comme vous l’avez constaté, le montage de cet appareil ne présente pas de grandes difficultés, car même sur le circuit imprimé, vous disposez d’une sérigraphie complète de chaque composant avec la représentation de sa forme et l’identification dans la liste des composants.
Montage de la platine LX.1415/B
Après avoir terminé le montage de la platine de base, prenez le second circuit imprimé référencé LX.1415/B (voir figures 13 et 14) et montez tous les composants.
Pour commencer, nous vous conseillons d’insérer le support pour le circuit intégré IC9 et le connecteur CONN.1, en orientant le côté où se trouve la découpe vers le haut, comme cela est visible sur la figure 13.
Insérez ensuite, sur le côté opposé, les deux connecteurs femelles à 20 broches, en barrette sécable, que vous utiliserez comme support pour l’afficheur LCD.
Prendre ensuite les trois inverseurs à levier S1, S2 et S3 et, après avoir appuyé à fond leurs trois broches dans les trous du circuit imprimé, soudezles sur les pistes.
Insérez ensuite les quatre boutons poussoirs P1, P2, P3 et P4, la résistance R61 et les deux condensateurs C65- C66.
Les deux potentiomètres R56 et R39 sont également montés sur ce circuit imprimé, mais avant de les fixer, il faut raccourcir leur axe à 18 mm (voir figure 14).
Le montage terminé, insérez le circuit intégré IC9 dans son support, en orientant le repère-détrompeur vers le condensateur 66, non sans avoir vérifié le parfait positionnement de toutes ses broches sur le support.
Avant d’installer l’afficheur dans ses deux connecteurs, il faut vérifier sur quel côté est placé le repère détrompeur, car si celui-ci est mal monté, aucun affichage n’apparaîtra.
Ce repère détrompeur est matérialisé par une petite protubérance sur le verre ou bien par un signe < sur le cadre interne (voir figure 14).
Figure 16 : Photo de la platine LX.1415 équipée de tous ses composants. Notez la surface de masse sur la zone centrale du circuit imprimé. Pour relier cette platine à la platine afficheur, il faut utiliser le petit câble en nappe, fourni dans le kit, équipé d’un connecteur à chacune de ses extrémités.
Figure 17 : Photo de la platine LX.1415/B vue du côté où sont installés le circuit intégré IC9, le connecteur CONN.1 et les deux potentiomètres.
Figure 18 : Photo de la platine LX.1415/B vue du côté où sont fixés l’afficheur, les quatre boutons poussoirs et les trois inverseurs.
Figure 19 : Sur le fond du coffret, fixez la platine LX.1415 et sur la face avant, la platine de l’afficheur et du moniteur LCD couleur. La batterie d’alimentation est fixée sur le panneau arrière, en utilisant un cadre métallique que vous trouverez dans le kit.
Figure 20 : Le petit haut-parleur est fixé sur le couvercle du coffret au moyen de deux pièces métalliques échancrées pour épouser le profil du haut-parleur.
Figure 21 : Les quatre fils qui sortent sur la droite du moniteur LCD, sont reliés aux quatre picots situés sur la platine LX.1415, sous le condensateur C32 (voir figure 16), en veillant à ne pas les inverser. Les trimmers, situés au-dessus des sorties du moniteur, servent à retoucher le contraste, la couleur et la luminosité.
Figure 22 : Photo du moniteur LCD et de la platine LX.1415/B déjà fixés sur la face avant.
Figure 23 : Pour fixer le moniteur LCD et la platine LX.1415/B, il faut utiliser des entretoises métalliques mâle-femelle que vous trouverez dans le kit (voir dessin de la figure 24).
Figure 24 : Sur la face avant sont fixés des goujons filetés qui servent à visser les entretoises métalliques. Sur la partie mâle des entretoises, il faut insérer la platine LX.1415/B et le châssis du moniteur LCD. Le tout est maintenu en place par de petits écrous.
Montage dans le coffret
Les deux circuits imprimés sont fixés à l’intérieur du coffret plastique (voir figure 19). Fixez le circuit imprimé LX.1415 sur le fond du coffret, à l’aide de 4 vis.
Sur le couvercle du coffret, fixez le hautparleur avec les deux petites plaques d’aluminium comme vous pouvez le voir en figue 20.
Sur la face avant, il faut visser les entretoises métalliques fournies dans le kit (voir figure 24).
Sur ces entretoises, fixez le circuit imprimé de l’afficheur LX.1415/B et le moniteur couleur LCD.
Pour serrer les entretoises de 12 mm de longueur, il faut utiliser une clé-tournevis de la bonne dimension, que l’on trouve dans toutes les quincailleries.
Après avoir fixé le circuit imprimé LX.1415/B sur le panneau, soudez les câbles blindés aux bornes des potentiomètres, en reliant la tresse de blindage aux bornes disposées en haut du potentiomètre comme indiqué sur la figure 13.
Sur les deux picots qui sortent près de l’inverseur S1 (figure 13 en bas à droite, au-dessus du potentiomètre R39), soudez le câble bifilaire dont l’extrémité est reliée au bornier situé sur le côté droit du porte-fusible F1 (figure 15 en haut à gauche).
Après avoir glissé le panneau dans les guides du coffret, soudez les extrémités des câbles blindés sur les picots situés à proximité de IC6 et IC7 (voir figure 15).
Quand vous soudez les extrémités des fils qui sor tent du moniteur couleur LCD, rappelez-vous que le fil rouge (alimentation 12 volts) est soudé sur la broche de gauche (voir figure 15) et que le fil opposé, qui est celui du signal vidéo, est soudé sur la broche de droite.
Sur le panneau arrière, sont fixées les deux prises de sorties audio-vidéo pour un éventuel moniteur externe ou pour enter dans la prise péritélévision de votre téléviseur couleur (voir figure 4).
Toujours sur le panneau arrière, fixez la prise pour le chargeur de batterie.
Avant de raccorder cette prise au bornier du circuit imprimé vérifiez, après y avoir inséré une fiche mâle reliée au chargeur, sur laquelle de ses deux bornes sort la tension positive.
La liaison entre les circuits imprimés LX.1415 et LX.1415/B est assurée par le câble en nappe à 10 conducteurs, terminé à chaque extrémité par une prise déjà sertie, reliant entre eux les deux connecteurs CONN.1.
Toutes les liaisons terminées et vérifiées, fixez la batterie sur la face arrière du coffret en utilisant le cadre métallique fourni dans le kit.
Figure 25 : Après avoir fixé, sur la face avant, le moniteur LCD couleur et la platine LX.1415/B, il faut connecter cette dernière à la platine LX.1415, en insérant, dans les deux connecteurs CONN.1, les connecteurs femelles sertis sur le câble en nappe.
Réglages
Reliez ce scanner à une parabole déjà convenablement orientée vers un satellite.
Placez l’inverseur «FREQ» (S3) sur la position « VIDEO ». En appuyant sur les poussoirs P1 ou P2 marqués « FREQUENCY », vous vous syntoniserez successivement sur tous les émetteurs TV transmis par ledit satellite.
Chaque fois que vous vous arrêterez sur une émission, vous verrez, sur le moniteur, apparaître les images transmises.
Comme vous pourrez le noter, la valeur de la fréquence qui entre dans le tuner Sharp apparaîtra sur l’afficheur.
En déplaçant l’inverseur « FREQ » (S3) sur « AUDIO », vous verrez apparaître sur l’afficheur, la fréquence de la porteuse audio. Cette fréquence peut varier de 6,10 à 8,88 MHz, en tournant le bouton du potentiomètre « FREQ. AUDIO» (R39) disposé sur la face avant.
Après avoir syntonisé un émetteur, si vous tournez lentement le bouton de ce potentiomètre de façon à lire sur l’afficheur 6,50 MHz environ, vous pouvez écouter l’audio.
Certainement que le son reçu, sera faible ou distordu car les noyaux de MF1 et MF2 n’ont pas encore été réglés.
Pour régler le noyau de MF1, il faut relier les pointes de touche d’un multimètre, positionné en voltmètre sur l’échelle 10 volts en tension continue, entre le picot TP1 (situé près de C52 et R54) et une masse. La pointe de touche à relier à la masse, peut également être appuyée sur le boîtier métallique du tuner, lui-même étant relié à la masse.
Avec un tournevis d’alignement, tournez le noyau de MF1 jusqu’au moment où vous lirez la tension maximale sur le voltmètre qui sera d’environ 3,5 à 4 volts.
Ensuite, tournez le noyau de MF2, jusqu’au moment où vous recevrez un son parfaitement clair et sans aucune distorsion.
Si, après avoir effectué ces réglages vous tournez lentement le potentiomètre « FREQ. AUDIO » sur les fréquences des autres porteuses, sur 7,02, 7,20 MHz ou bien sur 7,38, 7,56 MHz, vous entendrez le même signal audio ou de la musique ou une langue différente par rapport à celle qui est transmise sur 6,50 MHz.
Après avoir constaté que tout fonctionne convenablement, vous pouvez fermer le coffret.
Les derniers conseils
Le scanner étant dans la plupart des cas utilisé près de la parabole, il faut se procurer un morceau de câble coaxial d’une longueur d’environ deux mètres sur lequel vous installerez une prise de type "F" à chaque extrémité.
Ce câble servira à relier la sortie du LNB à l’entrée du tuner Sharp.
Pour rechercher la position d’un satellite, il faut d’abord mémoriser la figure de bruit du LNB en procédant de la manière suivante :
1 – Lorsque la parabole n’est encore orientée vers aucun satellite, avant d’allumer le scanner, déplacez l’inverseur «SCAN» (S2) en position "ON".
2 – Allumez le scanner. Sur l’afficheur vous verrez apparaître les signes "– –", lesquels, après quelques secondes, disparaîtront pour laisser place à la valeur d’une fréquence.
3 – Déplacez l’inverseur « FREQ. » (S3) en position « VIDEO » et appuyez simultanément sur les poussoirs P1 et P2.
Sur l’afficheur vous verrez que la fréquence partant d’un minimum d’environ 870 MHz atteindra la valeur maximale de 1985 MHz, puis repartira de nouveau de 870 MHz. Cette scrutation de la bande se répétera jusqu’au moment où la parabole sera orienté vers un satellite et qu’un émetteur sera reçu.
4 – Dès qu’un émetteur est reçu, le scanner s’arrête automatiquement. Sur le moniteur couleur LCD une image apparaît et l’afficheur indique la valeur de sa fréquence.
5 – En appuyant de nouveau sur P1 et P2, le scanner s’arrêtera sur le second émetteur transmis par le satellite.
6 – Quand apparaît une image sur le moniteur, vous pourrez la syntoniser plus finement en appuyant soit sur le bouton poussoir P1 soit sur P2.
Comme nous l’avons déjà expliqué plus avant, pour rechercher un satellite, il suffit de déplacer la parabole dans le sens horizontal ou ver tical jusqu’au moment où le scanner fera apparaître une image sur le moniteur.
Après avoir trouvé le satellite, pour positionner la parabole de façon parfaite, soit dans le sens horizontal, soit dans le sens vertical, il suffit de la déplacer de quelques millimètres jusqu’à la disparition complète, sur l’image, de tous les points générés par le bruit.
Figure 26 : Pour trouver un satellite, il suffit de déplacer la parabole dans le sens horizontal, puis dans le sens vertical, jusqu’au moment où le scanner fera apparaître une image sur l’écran du moniteur. Si l’image est pleine de bruit, déplacez la parabole de quelques millimètres dans le sens horizontal ou vertical jusqu’au moment où les images seront de qualité parfaite.
Figure 27 : Si dans la recherche d’un satellite vous voulez que le scanner s’arrête automatiquement sur le premier émetteur qu’il parvient à syntoniser, avant de l’allumer et avant d’avoir pointé la parabole vers un satellite, déplacez l’inverseur «SCAN» (S2) sur «ON». Mettez ensuite le scanner sous tension. Sur l’afficheur apparaîtront deux petites lignes "– –" et, après quelques secondes, la fréquence d’accord s’affichera. En appuyant simultanément sur P1 et P2, dès que le récepteur capte un signal vidéo, vous verrez l’image sur le moniteur.
Note importante
Si vous déplacez l’inverseur « SCAN » (S2) en position «ON» lorsque la parabole est déjà dirigée vers un satellite et que vous allumez le scanner, vous verrez apparaître les signes "– –" sur l’afficheur. Après quelques secondes la scrutation démarrera en faisant apparaître rapidement tous les émetteurs que vous pourrez capter. En pratiquant ainsi, vous mémorisez, non pas la figure de bruit du LNB, mais le signal maximal de ces émetteurs. Lorsque vous appuierez sur P1 et P2, le scanner ne s’arrêtera sur aucun émetteur car vous aurez mémorisé un niveau de seuil égal à celui desdits émetteurs !
En effet, ce n’est que si vous allumez le scanner, lorsque la parabole n’est dirigée vers aucun satellite, que vous mémoriserez le seuil du niveau de bruit du LNB. Partant de là, tous les signaux vidéo qui dépasseront ce niveau de seuil seront en mesure d’arrêter le scanner.
Le moniteur couleur LCD
Les moniteurs LCD n’ont pas la définition élevée des tubes cathodiques traditionnels. C’est la raison pour laquelle une petite différence sera toujours remarquable, spécialement dans la gamme des rouges.
Sur le moniteur LCD, vous avez trois petits trimmer situés latéralement. Ils permettent de doser la couleur, la luminosité et le contraste (voir figure 21) que le constructeur a déjà réglés sur les valeurs idéales.
Avant de retoucher ces trimmers, cherchez à vous syntoniser sur un émetteur qui transmet des dessins animés car, les couleurs ayant une meilleure définition que sur un film ou sur du studio, vous apprécierez mieux la réaction des réglages.
Le petit inverseur à glissière, situé audessus de ces trimmers, doit être positionné vers le haut, car s’il était placé vers le bas vous verriez des images inversées comme dans un miroir.
Cet inverseur peut être utile uniquement dans le cas où vous voudriez placer en face du moniteur un miroir positionné avec un angle de 45°.
Nous vous conseillons de relire avec attention l’article « Comment bien utiliser un moniteur LCD couleur » paru dans le numéro 6 de la revue, pages 54 et suivantes.
Figure 28 : Disposition des broches de l’afficheur LCD utilisé dans le scanner. Comme repère de positionnement, sur le côté de l’afficheur vous voyez un petit bossage sur le verre (côté gauche) ou bien un petit signe "<" sur le cadre interne de l’afficheur (voir figure 14).
Figure 29 : Les brochages des circuits intégrés utilisés dans ce projet, vus de dessus. Uniquement pour les transistors BC328, BC547 et pour le FET J310 ces brochages sont vus de dessous. Pour ce qui concerne le régulateur LM317 et le transistor P321 (équivalent au MMP3055) les brochages sont vus de face. Le brochage des deux circuits intégrés UC3843 et NE602 est reproduit sur la figure 11.
Voici la modif à apporter au scanner TV pour recevoir le son sur les satellites TELECOM 2A et 2B :
- Insérer une capacité de 4,7 pF en parallèle sur la diode varicap DV1. Ceci a pour conséquence de pouvoir régler la fréquence d'accord de la sous-porteuse son de 5,75 MHz à 7,9 MHz (la sous-porteuse son de TELECOM 2A et 2B étant de 5,8 MHz).
La position des satellites
Donner la position des satellites serait un travail de titan, bien inutile par ailleurs ! Nous vous recommandons de lire notre confrère « TELE Satellite » qui offre chaque mois, dans un cahier central, près d’une vingtaine de pages de tableaux de tous les satellites que l’on peut capter en France.
Cet appareil permet la lecture de la fréquence des porteuses audio/vidéo mais il est également équipé d’un moniteur LCD couleur pour la réception des images.
Figure 1 : Sur la face avant du scanner, nous trouvons un afficheur LCD sur lequel nous pouvons lire la fréquence audio ou vidéo et un moniteur LCD couleur qui permet de voir les images reçues.
Un installateur d’antenne, qu’il soit professionnel ou particulier, devant positionner une parabole sur un satellite TV, peut évidemment y parvenir en s’aidant seulement d’une boussole et d’un inclinomètre à défaut de disposer d’un mesureur de champ adéquat.
Dans ces conditions, il ne saura pas à coup sûr si la parabole est bien orientée vers le bon satellite ni si elle est centrée de façon parfaite.
Pour s’en assurer, il devra descendre du toit ou de son échelle, aller voir sur le téléviseur quels émetteurs il reçoit et, s’il s’aperçoit qu’il a dirigé la parabole vers un satellite adjacent, il devra monter de nouveau sur le toit ou sur son échelle et déplacer légèrement la parabole. Il devra répéter ce petit manège plusieurs fois, jusqu’à l’obtention d’un résultat acceptable. Sauf coup de chance extraordinaire, le résultat en question ne sera jamais parfait.
Si cet installateur disposait d’un mesureur de champs économique pour satellite TV, il pourrait rechercher rapidement la position d’un quelconque satellite et verrait immédiatement, tout en restant sur le toit ou sur son échelle si la parabole est orientée de façon parfaite.
Le projet que nous vous présentons ici cherche à répondre à cette attente. Il dispose d’un afficheur LCD qui ser t pour lire la fréquence de la porteuse vidéo, celle de la porteuse audio et l’état de charge de la batterie. Par ailleurs, un moniteur LCD couleur sert à visualiser les images transmises par les émetteurs captés.
Rôles des commandes
Sur le panneau frontal de cet instrument nous ne trouvons que quatre boutons poussoirs et trois inverseurs, ce qui rend son utilisation très simple.
En fait, un inverseur sert pour la mise en service (S1), un second pour le scanner (S2), un autre pour lire la fréquence des porteuses vidéo et audio (S3), deux poussoirs pour l’accord (P1-P2), un poussoir pour commuter la polarisation horizontale et verticale (P3), et un poussoir pour envoyer aux LNB bibande une fréquence de 22 kHz pour passer de la bande des 11 GHz à celle des 12 GHz (P4).
En déplaçant le levier de l’inverseur S2 en position OFF vous pourrez utiliser l’appareil comme un simple récepteur TV et, pour vous syntoniser sur la fréquence que vous désirez recevoir, vous devrez seulement appuyer sur les poussoirs P1 et P2. La fréquence d’accord est visualisée directement sur l’afficheur LCD.
En déplaçant le levier de l’inverseur S2 en position ON, l’appareil commute sur le mode scanner.
En appuyant simultanément les poussoirs P1 et P2, vous explorerez auto matiquement toute la bande 11 - 12 GHz et vous verrez, sur le moniteur LCD, les images transmises par les émetteurs que vous capterez.
Vous noterez immédiatement que, à la différence des mesureurs de champ pour la TV hertzienne, sur cet appareil il n’existe aucun instrument indiquant la valeur en dBμV (décibels/microvolts) du signal reçu. La raison de cette absence s’explique facilement.
Dans le cas de la TV hertzienne, il est indispensable de disposer d’un galvanomètre pouvant indiquer l’amplitude en dBμV du signal reçu. En effet, chaque émetteur, outre transmettre avec une puissance dont la valeur lui est propre, peut se trouver à une distance variable, à 50 comme à 200 km, du point de réception. Le résultat de la mesure de ce signal est donc indispensable pour définir le type d’antenne directive à utiliser, son orientation exacte et le niveau de l’éventuelle amplification à lui appliquer.
Dans le cas de la TV par satellite, ces problèmes n’existent pas. Le satellite, situé dans l’espace sur une position fixe, envoie vers la terre un signal ne devant pas être amplifié. Sur la parabole est fixé un LNB (Low Noise Bloc, tête faible bruit) qui permet déjà une amplification maximale et à la conversion de ce signal sur une fréquence comprise entre 1 et 1,7 GHz environ.
Pour augmenter l’amplitude du signal, il faut augmenter le diamètre de la parabole.
Mais, dans nos régions, les paraboles de 60 à 80 cm sont largement suffisantes pour assurer une réception parfaite.
En cas de signal faible, plutôt que de vouloir augmenter le diamètre de la parabole, il suffit souvent de chercher à l’orienter avec une bonne précision vers le satellite que l’on désire recevoir.
Pour déterminer si la parabole est parfaitement orientée vers le satellite, un moniteur est pratiquement indispensable, sauf quant à réaliser des bricolages abracadabrants et souvent dangereux lorsqu’ils sont utilisés sur une échelle ! Si vous vous trouvez décalé, même de quelques millimètres seulement, par rapport au point requis, vous verrez des images pleines de bruit (voir figure 26). Dans ce cas, le moniteur du scanner vous sera de la plus grande utilité. En sur veillant l’image, vous devrez déplacer légèrement la parabole vers la gauche ou vers la droite et/ou vers le haut ou vers le bas, jusqu’au moment où les images apparaîtront exemptes de bruit. Il peut arriver également de devoir bouger très légèrement le LNB vers la gauche ou vers la droite.
Le tuner Sharp
Dans ce projet nous avons utilisé un tuner (syntoniseur) Sharp pour satellite TV.
Sur la figure 2 nous représentons les connexions de ses broches et en voici la description :
Broche 1 – Alimentation LNB – Sur cette broche est appliquée la tension qui doit rejoindre, à travers le câble coaxial, le LNB installé sur la parabole.
Si nous appliquons une tension de 18 volts sur cette entrée nous recevrons tous les émetteurs qui transmettent en polarisation horizontale.
En appliquant une tension de 13 volts nous recevrons tous les émetteurs qui transmettent en polarisation verticale.
Si nous ajoutons un signal carré de 22 kHz à ces deux tensions et que nous disposons d’un LNB bibande, ce dernier commutera automatiquement sur la bande des 12 GHz.
Broche 4 – +12 V – Sur cette broche est appliquée une tension de 12 volts qui ser vira pour alimenter tous les étages présents dans le tuner.
Broche 7 – Sortie prédiviseur – De cette broche sort la fréquence de l’étage oscillateur local divisée par 128 par un prédiviseur interne. Nous attirons votre attention sur le fait que l’étage oscillateur local, oscille sur une fréquence de 479,5 MHz plus élevée que la fréquence à recevoir.
Ainsi, si nous nous syntonisons sur la fréquence de 950 MHz, l’étage oscillateur génère une fréquence de :
950 + 479,5 = 1429,5 MHz
Si nous nous syntonisons sur une fréquence de 1750 MHz, l’étage oscillateur génère une fréquence de :
1750 + 479,5 = 2229,5 MHz
Etant donné que le diviseur interne divise cette fréquence par 128, de cette broche sortira une fréquence variant de :
1429,5 : 128 = 11,16 MHz
à
2229,5 : 128 = 17,41 MHz
Broche 9 – Tension de syntonisation – Sur cette broche, il faut injecter une tension qui, d’un minimum de 0,6 volt, atteigne un maximum de 15 volts pour pouvoir syntoniser le groupe de 950 à 1750 MHz.
Broche 10 – +5 V – Sur cette broche, il faut injecter une tension de 5 volts nécessaire pour alimenter le prédiviseur par 128.
Broche 11 – Tension de CAG – (AGC en anglais = CAG = commande automatique de gain). Cette broche est utilisée pour signaler la présence d’un signal TV et pour bloquer automatiquement la fonction scanner par l’intermédiaire du microcontrôleur IC8 lorsqu’un tel signal est détecté.
Broche 14 – Sortie audio/vidéo – De cette broche sortent le signal vidéo et les porteuses audio.
Broche 15 – Tension de CAF – (AFC en anglais = CAF = commande automatique de fréquence). Cette broche n’est pas utilisée dans notre application.
Figure 2 : Les connexions des 10 broches qui sortent du tuner Sharp. Les deux broches marquées "masse" sont directement reliées au blindage du tuner.
Figure 3 : Les signaux audio et vidéo présents sur les prises de sortie, peuvent êtres appliqués sur un téléviseur couleur équipé d’une prise péritélévision.
Figure 4 : Le signal audio est appliqué sur la broche 6 et le signal vidéo sur la broche 20 de la prise péritélévision mâle. Aux broches 4 et 17, est reliée la tresse de blindage des deux câbles audio et vidéo.
Figure 5 : La dimension utile de l’écran du moniteur LCD est de 80 x 65 millimètres. La définition d’un moniteur LCD ne peut pas être comparée à celle d’un téléviseur couleur. Néanmoins, cette solution est plus que suffisante pour effectuer les réglages d’une parabole dans des conditions optimales.
Figure 6 : Photo l’arrière du moniteur LCD. C’est du petit connecteur situé sur la droite que sortent les fils permettant l’alimentation et la sortie des signaux audio et vidéo (voir figure 22).
Description du schéma électrique
Figure 7 : Schéma électrique du scanner.
Commençons la description du schéma électrique, donné en figure 7, en partant de la broche 14 du tuner Sharp, d’où sortent le signal vidéo et les porteuses audio modulées en FM.
Le signal vidéo, avant d’être appliqué sur deux transistors amplificateurs, TR4 et TR5, est égalisé par une cellule de désaccentuation composée de la résistance R26 et du condensateur C24.
Cette cellule permet de nettoyer les fronts montant des signaux de synchronisation et de burst qui passent ensuite à travers un filtre passe-bas, destiné à éliminer les porteuses audio, composé de C25, JAF2 et C26.
Sur le collecteur du transistor PNP TR5 est présent un signal vidéo amplifié qui est appliqué, à travers le condensateur C29, sur la base du transistor NPN TR6, qui permet de maintenir stable la luminosité des images. De l’émetteur de ce transistor nous prélevons un signal vidéo standard PAL que nous pouvons injecter à l’entrée d’un quelconque moniteur couleur ou même noir et blanc.
Le signal audio
Toujours de la broche 14 du tuner nous prélevons, à travers le condensateur C34, le signal des porteuses audio à appliquer sur la porte (gate) du transistor FET FT1 utilisé comme étage séparateur.
Le signal, récupéré sur sa source, avant de rejoindre la broche 1 du circuit intégré IC4, un NE602 utilisé comme oscillateur convertisseur, passe à travers un filtre passe-bande composé de JAF4 et C35.
Ce filtre ne laisse passer que les porteuses audio comprises entre 6 et 8 MHz.
Toutes les porteuses audio sont appliquées sur la broche 1 du mélangeur IC4, qui effectue la conversion sur la fréquence standard de 10,7 MHz, par l’intermédiaire de l’étage oscillateur qui se trouve sur les broches 6 et 7.
En reliant à la broche 6 l’inductance JAF5, avec en parallèle la diode varicap DV1, et en faisant varier la tension de polarisation de cette diode par l’intermédiaire du potentiomètre R39, nous obtenons une variation de la fréquence générée par cet étage oscillateur.
Si nous appliquons une tension de 12 volts sur la diode varicap, une fréquence d’environ 19 MHz est générée.
Si la tension est de 0 volt, une fréquence d’environ 16 MHz est générée.
Un transformateur moyenne fréquence, accordé sur 10,7 MHz (MF1), est connecté sur les broches de sortie 4 et 5 de IC4. Il est donc facile de déduire que, lorsque l’étage oscillateur génère une fréquence de 19 MHz, nous sommes syntonisés sur la porteuse audio de :
19 - 10,7 = 8,3 MHz
Quand l’étage oscillateur génère une fréquence de 16 MHz, nous sommes syntonisés sur la porteuse audio de :
16 - 10,7 = 5,3 MHz
Ainsi, en tournant le potentiomètre R39, nous pouvons syntoniser toutes les porteuses audio, standardisées sur ces fréquences, des émetteurs TV :
6,50 - 7,02 - 7,20 - 7,38 - 7,56 - 7,74 - 7,92 MHz
Il faut savoir que la porteuse audio principale se trouve sur 6,50 MHz ou sur 6,60 MHz et qu’elle est répétée sur les deux porteuses de 7,02 et 7,20 MHz pour obtenir une audition stéréo.
Les autres porteuses, toujours en stéréo, sont utilisées pour transmettre de la musique, des informations non liées aux images vidéo ou bien à transmettre dans une langue différente.
Comme vous pouvez le noter, les deux porteuses vidéo sont séparées de 0,18 MHz. Ainsi, ne vous étonnez pas d’entendre le même signal audio sur d’autres fréquences :
7,02 + 0,18 = 7,20 MHz
7,38 + 0,18 = 7,56 MHz
7,74 + 0,18 = 7,92 MHz
Tous les signaux audio convertis sur 10,7 MHz, sont prélevés du secondaire de la bobine MF1 et appliqués, après être passés à travers un filtre céramique (FC1) de 10,7 MHz, sur la broche d’entrée 1 du circuit intégré LM3089 (IC5), qui est un démodulateur FM.
Le signal BF démodulé, disponible sur la broche 6 de ce circuit intégré, est transféré à travers la résistance R53 sur le circuit intégré amplificateur de puissance IC6 qui pilote un petit hautparleur.
A travers la résistance R55 et le condensateur électrolytique C53 le signal BF rejoint la prise de sortie audio qui peut être utilisée pour appliquer ledit signal à un amplificateur externe ou à la prise SCART (péritélévision) d’un quelconque téléviseur.
Le signal vidéo
Après avoir traité le problème du signal audio, à présent voyons comment faire pour syntoniser le tuner Sharp sur toute la gamme comprise entre 950 MHz et 1750 MHz.
Comme nous l’avons déjà indiqué, pour pouvoir varier la fréquence d’accord, il est nécessaire d’appliquer sur la broche 9 de ce groupe, une tension variable de 0,6 à 15 volts.
Comme cela est mis en évidence sur le schéma électrique, cette broche 9 est connectée au collecteur du transistor TR2, dont la base est raccordée, à travers la résistance R21, à la broche 9 du microcontrôleur IC8.
De la broche 9 du microcontrôleur IC8 il ne sort pas une tension continue, mais un signal carré avec un rapport cyclique variable. Cela veut dire que le rapport de la durée de la demionde positive par rapport à la demi-onde négative change, maintenant stable la fréquence.
Pour transformer le signal carré en une tension continue, nous utilisons le condensateur C21 situé après la résistance R19.
Quand la demi-onde positive parvient à la largeur maximale, nous obtenons une tension de 15 volts et lorsqu'elle descend à sa largeur minimale, nous obtenons une tension de 0,6 volt.
Pour élargir ou rétrécir ce signal carré, il faut appuyer sur les deux poussoirs P1 et P2. En appuyant sur P1, nous élargissons la demi-onde positive et, de ce fait, la fréquence d’accord du tuner augmente car la valeur de la tension appliquée sur la broche 9 augmente.
En appuyant sur P2, nous rétrécissons la demi-onde positive ; ainsi la fréquence d’accord descend car la tension sur la broche 9 diminue.
La fréquence générée par l’oscillateur local, qui comme nous le savons est supérieure de 479,5 MHz à la fréquence sur laquelle est syntonisé le tuner Sharp, est divisée par 128 par un prédiviseur interne. Ainsi, de la broche 7 du tuner, sort une fréquence variable de 11,16 MHz à 17,41 MHz.
Si nous syntonisons le tuner sur 950 MHz, sur la broche 7 nous retrouvons une fréquence de :
(950 + 479,5) : 128 = 11,167 MHz
Si nous syntonisons le tuner sur 1 750 MHz, sur cette broche 7, nous retrouvons une fréquence de :
(1 750 + 479,5) : 128 = 17,417 MHz
La fréquence prélevée de la broche 7 du tuner est appliquée sur la base du transistor TR3 qui procède à son amplification. La fréquence amplifiée, prélevée du collecteur de TR3, est appliquée sur la broche 10 de IC7, un 74HC4520 qui, comme nous le voyons sur la figure 29, contient un double diviseur.
La fréquence que nous prélevons de la broche de sortie 14 de IC7 est divisée par 16. Ainsi, nos 11,16 MHz et 17,41 MHz deviennent 0,69 MHz et 1,08 MHz.
Cette division par 16 est nécessaire parce que le microprocesseur IC8 n’est en mesure de fonctionner sans erreur que sur des fréquences environ 6 fois inférieures à la fréquence du quartz d’horloge placé entre les broches 20 et 21.
Comme nous utilisons un quartz de 8 MHz, le microcontrôleur peut fonctionner sans problème jusqu’à une fréquence maximale de :
8 : 6 = 1,33 MHz
La fréquence générée par l’étage oscillateur audio (IC4) varie d’un minimum de 16 MHz jusqu’à un maximum de 19 MHz. Pour pouvoir l’appliquer sur la broche d’entrée 27 du microcontrôleur IC8, il est nécessaire de la diviser par 16.
La fréquence de l’oscillateur audio, prélevée sur la broche 7 de IC4, est amplifiée par l’étage composé de FT2 et TR7.
Récupérée sur le collecteur de TR7, à travers le condensateur C49, elle est appliquée sur la broche 2 du circuit intégré IC7 qui précède le second diviseur contenu dans le boîtier. La fréquence appliquée sur son entrée est prélevée de la broche de sortie 6 et divisée par 16. Ainsi, nos 16 et 19 MHz deviennent 1 et 1,18 MHz.
La suite du fonctionnement
Les broches de sortie 1 et 5 du microcontrôleur (IC8) permettent de sélectionner le premier diviseur du signal vidéo quand l’inverseur S3 ne relie pas la broche 10 à la masse, ou bien de sélectionner le second diviseur du signal audio quand l’inverseur S3 relie la broche 10 à la masse.
Toutes les fréquences vidéo ou audio, divisées par 16, entrent sur la broche 27 du microcontrôleur lequel, à l’aide de calculs mathématiques, permet d’obtenir un nombre correspondant à la fréquence qui doit être visualisé sur l’afficheur.
Par l’intermédiaire d’une liaison série, le microcontrôleur envoie ces données sur les broches 21 et 22 du driver IC9 qui, à son tour, pilote l’afficheur LCD.
Si, à travers l’inverseur S3, nous sélectionnons le diviseur IC7 pour visualiser sur l’afficheur la fréquence du signal vidéo, la fréquence qui entre sur la broche 27 est multipliée par 16, puis par 128. Au résultat obtenu on soustrait 479,5 qui est la fréquence de l’oscillateur local du tuner Sharp.
Si, à travers l’inverseur S3, nous sélectionnons le diviseur IC7 pour visualiser sur l’afficheur la fréquence du signal audio, la fréquence qui entre sur la broche 27 est multipliée par 16. Au résultat obtenu on soustrait 10,7 qui est la valeur de la fréquence intermédiaire (MF).
Ainsi, nous lirons sur l’afficheur la fréquence exacte du signal vidéo (voir figure 11), ou bien celle du signal audio (voir figure 12).
Il faut signaler que la fréquence vidéo qui apparaît sur l’afficheur n’est pas celle transmise par le satellite, mais celle que le LNB envoie sur l’entrée du tuner.
Les LNB classiques convertissant la fréquence du satellite sur une fréquence inférieure de 9 750 MHz, si nous captons un émetteur transmettant sur la fréquence de 10834 MHz, à l’entrée du tuner, nous aurons une fréquence de :
10834 - 9 750 = 1084 MHz
Le nombre 1 084 apparaîtra donc sur l’afficheur.
Si nous captons un émetteur transmettant sur la fréquence de 11671 MHz, sur l’entrée du tuner nous aurons une fréquence de :
11671 - 9 750 = 1921 MHz
Le nombre 1 921 apparaîtra donc sur l’afficheur.
Si nous voulons connaître la fréquence de l’émetteur TV capté, nous devons ajouter 9 750 au nombre apparaissant sur l’afficheur.
Si le nombre 1 362 apparaît sur l’afficheur, nous sommes syntonisés sur l’émetteur qui transmet sur :
1362 + 9 750 = 11112 MHz
Les LNB bibande qui permettent de passer de la bande des 11 GHz à la bande des 12 GHz, en appliquant sur le câble coaxial une fréquence de 22 kHz, convertissent la fréquence du satellite sur une fréquence inférieure de 10600 MHz. Ainsi, si nous captons un émetteur transmettant sur 12051 MHz, sur l’entrée du tuner arrivera une fréquence de :
12051 - 10 600 = 1451 MHz
Le nombre 1 451 apparaîtra donc sur l’afficheur.
Si nous captons un émetteur transmettant sur la fréquence de 12423 MHz, sur l’entrée du tuner arrivera une fréquence de :
12423 - 10 600 = 1823 MHz
Le nombre 1 823 apparaîtra donc sur l’afficheur.
Partant de là, si nous avons envoyé vers le LNB bibande la fréquence de 22 kHz, pour connaître la fréquence de l’émetteur reçu, nous devons ajouter 10600 au nombre qui apparaît sur l’afficheur.
Si le nombre 1 905 apparaît sur l’afficheur nous sommes syntonisés sur un émetteur qui transmet sur :
1905 + 10 600 = 12505 MHz
Pour envoyer vers le LNB la fréquence de 22 kHz, il faut appuyer sur le poussoir P4 relié à la broche 16 du microcontrôleur IC8. En appuyant une seconde fois, la fréquence de 22 kHz est annulée.
Pour savoir si nous avons bien envoyé les 22 kHz sur le LNB, il suffit de regarder le signe "+" qui apparaît sur la gauche de l’afficheur LCD, indiquant si celui-ci est prépositionné sur la polarisation horizontale ou verticale. Quand le 22 kHz est présent sur le LNB, ce symbole clignote.
Le poussoir P3, relié à la broche 15 du microcontrôleur, est utilisé pour faire basculer le LNB de la réception des émetteurs en polarisation horizontale aux émetteurs en polarisation verticale et vice-versa.
Chaque fois que nous allumons le scanner celui-ci se positionne automatiquement sur la polarisation horizontale, condition qui est confirmée par le symbole "–" apparaissant sur la gauche de l’afficheur.
En appuyant le poussoir P3 pour passer sur la polarisation ver ticale, le microcontrôleur commande le passage de 18 volts à 13 volts de la tension qui entre dans la broche 1 du tuner Sharp. Il effectue cette commande en polarisant la base du transistor TR1, lequel passe en conduction et courtcircuite à la masse, par l’intermédiaire de son collecteur, la résistance R14.
La valeur du pont diviseur, formé par R14, R15, R16 et R17, réglant la valeur de la tension de sortie du circuit intégré stabilisateur IC3, se trouve ainsi modifiée.
En résumé, la mise à la masse de la résistance R14 fait passer de 18 à 13 volts la tension présente sur la broche de sortie de IC3.
Pour obtenir de nouveau les 18 volts, il suffit d’appuyer une nouvelle fois sur le poussoir P3.
Quand le LNB est disposé sur la polarisation verticale, sur la gauche de l’afficheur apparaît le symbole "|".
En appuyant le poussoir P4 des 22 kHz, le microcontrôleur valide l’étage oscillateur IC2 qui commence à générer un signal carré sur cette fréquence. Ce signal, présent sur la broche de sortie 3 de IC2, est appliqué, à travers le condensateur C16, sur la broche R du circuit intégré IC3, qui la mélange à la tension continue de 18 volts ou 13 volts qui se trouvent sur sa broche de sortie.
Sur la droite du microcontrôleur IC8 nous trouvons l’inverseur S2 marqué "SCAN." "OFF" et "ON". En déplaçant le levier de l’inverseur S2 sur "OFF", cet appareil peut être utilisé comme s’il s’agissait d’un simple récepteur pour satellite.
Pour résumer
En appuyant le poussoir P1, nous déplaçons l’accord sur les fréquences supérieures.
En appuyant le poussoir P2, nous déplaçons l’accord des fréquences supérieures aux fréquences inférieures. En appuyant simultanément les poussoirs P1 et P2 le récepteur effectue un balayage de toute la bande.
Dans ce mode, pour l’arrêter sur une émission, il suffira d’appuyer un des deux boutons P1 ou P2.
Lorsque nous serons syntonisés sur une émission, pour nous caler finement, il suffira d’appuyer alternativement P1 ou P2, et de tourner le potentiomètre R39 pour rechercher la fréquence des signaux audio.
Si nous déplaçons le levier de l’inverseur S2 sur "ON", à première vue, il n’apparaît aucune différence car toutes les fonctions décrites plus haut s’exécutent exactement de la même manière. La seule différence induite par la position "ON", c’est qu’elle permet de commander l’arrêt automatique du balayage sur le premier émetteur que le récepteur parvient à syntoniser.
Pour activer cette fonction, il faut procéder de la façon suivante :
1 – Avec le circuit hors tension, déplacez le levier de l’inverseur S2 sur SCANON.
2 – La parabole ne doit être dirigée vers aucun satellite.
3 – Dès que le circuit est alimenté, vous verrez apparaître sur l’afficheur deux petites lignes "– –" pour confirmer que le scanner est en train de mémoriser le niveau de bruit généré par le LNB pour l’utiliser comme niveau de seuil. Un signal quelconque, capté par le LNB et en mesure de dépasser le niveau de seuil mémorisé, sera un signal vidéo capté du satellite.
4 – Une fois que le niveau de bruit sera mémorisé, les deux lignes "– –" disparaîtront de l’afficheur et, à leur place, apparaîtra la fréquence minimale sur laquelle est syntonisé le tuner.
5 – A ce point, en appuyant simultanément sur les deux poussoirs P1 et P2, la fréquence commencera à monter du minimum vers le maximum en cycle continu et, dès que le récepteur capte un signal vidéo d’un quelconque émetteur, le balayage se bloquera automatiquement.
Pour voir les autres émetteurs, il est nécessaire d’appuyer de nouveau sur P1 et P2 et, quand le scanner rencontrera un autre émetteur, il s’arrêtera de nouveau.
En aparté : comment régler la parabole
Cette fonction de balayage est très utile pour positionner la parabole sur un satellite dont on ne connaît pas la position exacte.
En fait, après avoir mis en fonction le scanner, il suffit de déplacer la parabole dans le sens horizontal en partant de l’est vers l’ouest et, si l’on ne parvient pas à capter un signal, il faut relever de quelques degrés, dans le sens vertical, l’angle de la parabole, puis déplacer de nouveau la parabole de l’est vers l’ouest. En supposant ne toujours capter aucun satellite, il faut à nouveau relever la parabole de quelques degrés et répéter cette opération jusqu’au moment où l’on réussit à capter un émetteur.
Grâce au logo de la chaîne, pratiquement toujours incrusté dans l’image reçue par le moniteur, nous comprendrons si l’émetteur capté est celui du satellite désiré ou bien provenant d’un satellite adjacent.
Figure 8 : Schéma synoptique du circuit intégré UC3843 utilisé dans l’étage d’alimentation à découpage pour obtenir le 5 volts, le 12 volts et le 25 volts (voir IC1 sur la figure 7).
Figure 9 : Schéma synoptique du circuit intégré NE602 utilisé comme oscillateur/convertisseur pour prélever toutes les sous-porteuses audio (voir IC4 sur la figure 7).
Figure 10 : Brochages, vus de dessus, des deux circuits intégrés UC3843 et NE602.
Figure 11 : En déplaçant l’inverseur "FREQ." (S3) en position "VIDEO", la fréquence du signal vidéo s’inscrit sur l’afficheur.
Figure 12 : En déplaçant l’inverseur "FREQ." (S3) en position "AUDIO", la fréquence du signal audio s’inscrit sur l’afficheur.
Figure 13 : Schéma d’implantation des composants de la platine LX1415/B vu du côté sur lequel et inséré le circuit intégré MM5452 (IC9). La découpe du connecteur (CONN.1) est dirigée vers ce circuit intégré.
Figure 14 : Schéma d’implantation des composants de la platine LX.1415/B vue du côté sur lequel est monté l’afficheur. Avant de fixer les deux potentiomètres, il faut raccourcir leur axe à 18 mm. Lorsque vous insérez l’afficheur dans son support, il faut placer le repère situé sur le verre vers la gauche.
Figure 15 : Schéma d’implantation des composants de la platine LX.1415. Sur cette platine, la découpe du connecteur (CONN.1) est dirigée vers le bas. Des deux prises situées sur la gauche, nous pouvons prélever les signaux audio et vidéo à appliquer sur la prise péritélévision d’un téléviseur couleur (voir figure 4).
Liste des composants LX.1415
R1 : 10 kΩ
R2 : 100 kΩ
R3 : 18 kΩ
R4 : 4,7 kΩ
R5 : 10 Ω
R6 : 1 kΩ
R7 : 0,1 Ω 1/2 W
R8 : 1 kΩ
R9 : 330 Ω
R10 : 6,8 kΩ
R11 : 1 kΩ
R12 : 100 Ω
R13 : 1 kΩ
R14 : 820 Ω
R15 : 560 Ω
R16 : 1,5 kΩ
R17 : 220 Ω
R18 : 4,7 kΩ
R19 : 47 kΩ
R20 : 4,7 kΩ
R21 : 4,7 kΩ
R22 : 1 kΩ
R23 : 100 kΩ
R24 : 220 Ω
R25 : 1,8 kΩ
R26 : 820 Ω
R27 : 1 kΩ
R28 : 33 kΩ
R29 : 10 kΩ
R30 : 100 Ω
R31 : 220 Ω
R32 : 1,5 kΩ
R33 : 1 kΩ
R34 : 470 Ω
R35 : 100 kΩ
R36 : 1 kΩ
R37 : 1 kΩ
R38 : 100 Ω
R39* : 10 kΩ pot. lin.
R40 : 22 kΩ
R41 : 22 kΩ
R42 : 22 kΩ
R43 : 56 kΩ
R44 : 150 Ω
R45 : 100 kΩ
R46 : 1 kΩ
R47 : 120 kΩ
R48 : 100 kΩ
R49 : 1 kΩ
R50 : 330 Ω
R51 : 4,7 kΩ
R52 : 4,7 kΩ
R53 : 2,7 kΩ
R54 : 33 kΩ
R55 : 1 kΩ
*R56 : 1 MΩ pot. lin.
R57 : 4,7 Ω 1/2 W
R58 : 5,6 kΩ
R59 : 2,2 kΩ
R60 : 3,3 kΩ
*R61 : 47 kΩ
C1 : 1000 μF électrolytique
C2 : 100 nF polyester
C3 : 100 nF polyester
C4 : 3,9 nF polyester
C5 : 10 nF polyester
C6 : 1 nF polyester
C7 : 470 μF électrolytique
C8 : 470 μF électrolytique
C9 : 1000 μF électrolytique
C10 : 1000 μF électrolytique
C11 : 100 nF polyester
C12 : 470 μF électrolytique
C13 : 100 nF polyester
C14 : 100 nF polyester
C15 : 4,7 nF polyester
C16 : 470 nF polyester
C17 : 100 nF polyester
C18 : 100 nF polyester
C19 : 100 nF polyester
C20 : 100 μF électrolytique
C21 : 2,2 μF électrolytique
C22 : 10 nF céramique
C23 : 1 nF polyester
C24 : 220 pF céramique
C25 : 33 pF céramique
C26 : 33 pF céramique
C27 : 10 μF électrolytique
C28 : 10 μF électrolytique
C29 : 100 nF polyester
C30 : 100 nF polyester
C31 : 100 nF polyester
C32 : 470 μF électrolytique
C33 : 470 μF électrolytique
C34 : 1 nF polyester
C35 : 10 nF polyester
C36 : 47 pF céramique
C37 : 10 nF polyester
C38 : 10 nF polyester
C39 : 56 pF céramique
C40 : 100 nF polyester
C41 : 47 pF céramique
C42 : 150 pF céramique
C43 : 33 pF céramique
C44 : 56 pF céramique
C45 : 1 nF polyester
C46 : 100 nF polyester
C47 : 10 nF céramique
C48 : 10 nF céramique
C49 : 10 nF polyester
C50 : 10 nF céramique
C51 : 10 nF céramique
C52 : 4,7 μF électrolytique
C53 : 4,7 μF électrolytique
C54 : 6,8 nF polyester
C55 : 470 nF polyester
C56 : 100 nF polyester
C57 : 100 nF polyester
C58 : 470 μF électrolytique
C59 : 100 nF polyester
C60 : 100 nF polyester
C61 : 22 pF céramique
C62 : 22 pF céramique
C63 : 1 μF électrolytique
C64 : 100 nF polyester
C65* : 10 nF polyester
C66* : 100 nF polyester
JAF1 : self 47 μH
JAF2 : self 56 μH
JAF3 : self 10 μH
JAF4 : self 10 μH
JAF5 : self 2,2 μH
JAF6 : self 10 μH
JAF7 : self 22 μH
MF1 : Pot MF 10,7 MHz (rose)
MF2 : Pot MF 10,7 MHz (vert)
FC1 : Filtre céramique 10,7 MHz
XTAL : Quartz 8 MHz
DV1 : Diode varicap BB405B
DS1 : Diode 1N4007
DS2 : Diode Schottky BYT11/800
DS3 : Diode Schottky BYT11/800
DS4 : Diode Schottky BYT11/800
DS5 : Diode 1N4148
DS6 : Diode 1N4148
DS7 : Diode 1N.4148
TR1 : Transistor NPN BC547
TR2 : Transistor NPN BC547
TR3 : Transistor NPN BC547
TR4 : Transistor NPN BC547
TR5 : Transistor PNP BC557
TR6 : Transistor NPN BC547
TR7 : Transistor NPN BC547
FT1 : Transistor FET J310
FT2 : Transistor FET J310
MFT1 : Transistor MOS P.321 ou MTP3055
IC1 : Circuit intégré UC3843
IC2 : Circuit intégré NE555
IC3 : Circuit intégré LM317
IC4 : Circuit intégré NE602
IC5 : Circuit intégré LM3089
IC6 : Circuit intégré TDA7052B
IC7 : Circuit intégré 74HC4520
IC8 : CPU programmé EP.1415
IC9* : Circuit intégré MM5452
F1 : Fusible 3A.
T1 : Transform. mod. TM.1415
S1* : Inverseur
S2* : Inverseur
S3* : Inverseur
P1 à P4* : Poussoirs
LCD1* : Afficheur S5018
LCD2 : Moniteur LCD couleur 4"
TUNER : TunerTV SAT Sharp
Note : Les composants avec l’astérisque sont montés sur le circuit imprimé LX.1415/B.
La partie alimentation
Pour alimenter notre scanner, trois tensions sont nécessaires : une de 25 volts, une de 12 volts et une de 5 volts, que nous prélevons du secondaire de l’étage alimentation composé de IC1, MFT1 et T1.
Cet étage, alimenté à l’aide d’une batterie de 12 volts, est une alimentation à découpage stabilisée en tension, qui fonctionne sur une fréquence de 40 kHz.
Par le fait que nous ayons utilisé une batterie étanche de 12 volts 3 ampères, sachant que le circuit complet consomme environ 1 ampère, nous aurons une autonomie d’environ 3 heures, ce qui est plus que suffisante pour installer dans le courant de journée 2 ou 3 paraboles !
En série, sur le positif de l’alimentation, nous avons installé une simple protection composée du fusible F1 et le la diode DS1. Ainsi, si par erreur nous inversons la polarité de la batterie, le fusible sautera. Nous n’avons pas placé la diode DS1 en série sur le positif de l’alimentation, pour éviter la chute de tension d’environ 0,7 volt qu’elle provoquerait.
La tension de la batterie, que nous récupérons après le fusible F1, est appliquée, à travers le diviseur formé par R58 et R59, sur la broche 19 du microcontrôleur qui l’utilise pour faire apparaître sur l’afficheur LCD l’inscription « LOBATT », lorsque la tension de la batterie descend sous le seuil des 9,5 volts. Cette alerte nous avise qu’il est temps de penser à la recharge.
Pour ceux qui voudraient se servir de ce scanner comme d’un récepteur pour satellites TV, nous conseillons de le connecter à une petite alimentation stabilisée en mesure de fournir 12 volts sous 2 ampères plutôt que d’utiliser la batterie interne qu’il faudra recharger au bout de 3 ou 4 heures.
Quant aux installateurs qui veulent utiliser le scanner de nombreuses heures consécutives, nous leur suggérons de recharger la batterie chaque soir pour ne pas se trouver, le jour suivant, sur un toit et au beau milieu d’un réglage, avec une batterie déchargée !
Le chargeur de batterie ne doit être relié au scanner que lorsque celui-ci est éteint.
Pour terminer, ajoutons que ce scanner fonctionne également avec un moniteur noir et blanc. En choisissant cette solution, vous pourrez réduire le coût de la réalisation de quelques centaines de francs, sachant que vous pourrez toujours acquérir un moniteur couleur par la suite.
Réalisation pratique
Pour réaliser ce scanner pour satellites TV, il faut deux circuits imprimés double face à trous métallisés référencés LX.1415 et LX.1415/B. Ces circuits sont, bien entendu disponibles. Consultez les publicités dans la revue.
Sur le circuit le plus grand (LX.1415), il faut monter tous les composants visibles sur la figure 15. Sur celui de dimensions inférieures (LX.1415/B), l’afficheur, les quatre boutons poussoirs, les trois inverseurs et les deux potentiomètres.
Montage de la platine LX.1415
Si vous commencez le montage par le circuit imprimé LX.1415 (voir figure 15), nous vous conseillons d’insérer en premier lieu les 7 supports pour circuits intégrés ainsi que le connecteur « CONN. 1 » en orientant vers le bord du circuit le côté comportant la découpe.
Après avoir soudé toutes les broches sur les pistes, il est conseillé de procéder à un petit contrôle, car il arrive parfois d’oublier de souder une broche.
Ne rigolez pas, ça nous est arrivé ! Il faut, d’ailleurs, faire ce contrôle chaque fois qu’il faut souder un grand nombre de pattes, comme sur les supports de circuits intégrés ou les divers connecteurs.
Vous pouvez maintenant insérer toutes les résistances, en vérifiant attentivement le code des couleurs peint sur leur corps afin d’éviter de commettre une erreur.
Après les résistances, insérez tous les condensateurs céramique et polyester.
Poursuivez le montage en mettant en place toutes les diodes avec un corps en plastique. Comme vous pouvez le voir sur la figure 15, la bague blanche de repère de la diode DS1 est dirigée vers le haut, celle de la diode DS2, vers le bas et celle des diodes DS3 et DS4 vers la droite.
La diode varicap DV1, située près de l’inductance JAF5, est positionnée de manière à ce que la bague de repère soit dirigée vers le condensateur C41.
Après les diodes, vous pouvez mettre en place les transformateurs moyenne fréquence. MF1 a un noyau de couleur rose et MF2 a un noyau de couleur verte.
Près de MF1, insérez le filtre céramique FC1.
Montez ensuite toutes les inductances haute fréquence JAF sans oublier de contrôleur la valeur notée sur leur corps :
- sur JAF1, de 47 microhenrys, est marqué le nombre 47,
- sur JAF2, de 56 microhenrys, est marqué le nombre 56,
- sur JAF5, de 2,2 microhenrys, est marqué le nombre 2.2,
- sur JAF3, JAF4 et JAF6, de 10 microhenrys, est marquée le nombre 10,
- sur JAF7, de 22 microhenrys, est marqué le nombre 22.
Près du support de IC8 insérez, en position horizontale, le quar tz de 8 MHz (XTAL) en le bloquant sur la piste de masse du circuit imprimé avec une goutte de soudure mais sans surchauffer.
Près du condensateur électrolytique C52 et de la résistance R54, située près du tuner Sharp, soudez le picot TP1, qui servira pour régler l’audio.
Des picots sont également à souder dans les trous d’où partent les câbles des potentiomètres, des prises audiovidéo et du haut-parleur.
Les composants suivants, que nous vous conseillons de monter, sont les FET et les autres transistors. Après avoir lu leur référence sur leur boîtier, il faut les mettre en place dans le bon sens. Le boîtier de ces composants est en forme de demi-lune, il faut toujours orienter le côté plat comme cela est indiqué sur le schéma d’implantation des composants représenté figure 15 ainsi que sur la sérigraphie du circuit imprimé. Souvenez-vous du truc pour souder les transistors bien droits sur le circuit imprimé : soudez d’abord une patte, retournez le circuit et mettez bien droit votre transistor, revenez au circuit imprimé et soudez les deux pattes restantes.
Vous pouvez maintenant monter tous les condensateurs électrolytiques, en prenant soin de bien insérer la patte la plus longue, correspondant au positif, dans le trou marqué « + ». Dans le schéma d’implantation des composants, C20 n’apparaît pas car il se trouve derrière le tuner Sharp ; par contre, sur la sérigraphie du circuit imprimé, il est bien représenté.
A ce stade, il ne reste plus à monter sur le circuit imprimé, que les trois borniers et le porte-fusible.
Sur la gauche, installez le MOSFET MFT1 et le circuit intégré IC3, lesquels, comme vous pouvez le voir sur le schéma d’implantation des composants de la figure 15, sont fixés en position horizontale sur un petit dissipateur en aluminium anodisé noir.
A proximité du MOSFET MFT1, fixez le transformateur d’alimentation T1 et, en haut à droite, insérez le tuner Sharp et soudez toutes ses broches, y compris les deux broches de masse, sur les pistes du circuit imprimé.
Il faut à présent insérer les différents circuits intégrés dans leur support respectif, en orientant leur repère-détrompeur vers la gauche, à l’exclusion de IC8, dont le repère-détrompeur est dirigé vers le haut.
Avant d’enfoncer complètement les circuits intégrés dans leur support, contrôlez que toutes les broches se trouvent en face de leur orifice respectif car si une ou plusieurs de ces broches sont écartées, elles pourraient se tordre sous la pression ou, en tout cas, ne pas se placer correctement dans les trous du support.
Comme vous l’avez constaté, le montage de cet appareil ne présente pas de grandes difficultés, car même sur le circuit imprimé, vous disposez d’une sérigraphie complète de chaque composant avec la représentation de sa forme et l’identification dans la liste des composants.
Montage de la platine LX.1415/B
Après avoir terminé le montage de la platine de base, prenez le second circuit imprimé référencé LX.1415/B (voir figures 13 et 14) et montez tous les composants.
Pour commencer, nous vous conseillons d’insérer le support pour le circuit intégré IC9 et le connecteur CONN.1, en orientant le côté où se trouve la découpe vers le haut, comme cela est visible sur la figure 13.
Insérez ensuite, sur le côté opposé, les deux connecteurs femelles à 20 broches, en barrette sécable, que vous utiliserez comme support pour l’afficheur LCD.
Prendre ensuite les trois inverseurs à levier S1, S2 et S3 et, après avoir appuyé à fond leurs trois broches dans les trous du circuit imprimé, soudezles sur les pistes.
Insérez ensuite les quatre boutons poussoirs P1, P2, P3 et P4, la résistance R61 et les deux condensateurs C65- C66.
Les deux potentiomètres R56 et R39 sont également montés sur ce circuit imprimé, mais avant de les fixer, il faut raccourcir leur axe à 18 mm (voir figure 14).
Le montage terminé, insérez le circuit intégré IC9 dans son support, en orientant le repère-détrompeur vers le condensateur 66, non sans avoir vérifié le parfait positionnement de toutes ses broches sur le support.
Avant d’installer l’afficheur dans ses deux connecteurs, il faut vérifier sur quel côté est placé le repère détrompeur, car si celui-ci est mal monté, aucun affichage n’apparaîtra.
Ce repère détrompeur est matérialisé par une petite protubérance sur le verre ou bien par un signe < sur le cadre interne (voir figure 14).
Figure 16 : Photo de la platine LX.1415 équipée de tous ses composants. Notez la surface de masse sur la zone centrale du circuit imprimé. Pour relier cette platine à la platine afficheur, il faut utiliser le petit câble en nappe, fourni dans le kit, équipé d’un connecteur à chacune de ses extrémités.
Figure 17 : Photo de la platine LX.1415/B vue du côté où sont installés le circuit intégré IC9, le connecteur CONN.1 et les deux potentiomètres.
Figure 18 : Photo de la platine LX.1415/B vue du côté où sont fixés l’afficheur, les quatre boutons poussoirs et les trois inverseurs.
Figure 19 : Sur le fond du coffret, fixez la platine LX.1415 et sur la face avant, la platine de l’afficheur et du moniteur LCD couleur. La batterie d’alimentation est fixée sur le panneau arrière, en utilisant un cadre métallique que vous trouverez dans le kit.
Figure 20 : Le petit haut-parleur est fixé sur le couvercle du coffret au moyen de deux pièces métalliques échancrées pour épouser le profil du haut-parleur.
Figure 21 : Les quatre fils qui sortent sur la droite du moniteur LCD, sont reliés aux quatre picots situés sur la platine LX.1415, sous le condensateur C32 (voir figure 16), en veillant à ne pas les inverser. Les trimmers, situés au-dessus des sorties du moniteur, servent à retoucher le contraste, la couleur et la luminosité.
Figure 22 : Photo du moniteur LCD et de la platine LX.1415/B déjà fixés sur la face avant.
Figure 23 : Pour fixer le moniteur LCD et la platine LX.1415/B, il faut utiliser des entretoises métalliques mâle-femelle que vous trouverez dans le kit (voir dessin de la figure 24).
Figure 24 : Sur la face avant sont fixés des goujons filetés qui servent à visser les entretoises métalliques. Sur la partie mâle des entretoises, il faut insérer la platine LX.1415/B et le châssis du moniteur LCD. Le tout est maintenu en place par de petits écrous.
Montage dans le coffret
Les deux circuits imprimés sont fixés à l’intérieur du coffret plastique (voir figure 19). Fixez le circuit imprimé LX.1415 sur le fond du coffret, à l’aide de 4 vis.
Sur le couvercle du coffret, fixez le hautparleur avec les deux petites plaques d’aluminium comme vous pouvez le voir en figue 20.
Sur la face avant, il faut visser les entretoises métalliques fournies dans le kit (voir figure 24).
Sur ces entretoises, fixez le circuit imprimé de l’afficheur LX.1415/B et le moniteur couleur LCD.
Pour serrer les entretoises de 12 mm de longueur, il faut utiliser une clé-tournevis de la bonne dimension, que l’on trouve dans toutes les quincailleries.
Après avoir fixé le circuit imprimé LX.1415/B sur le panneau, soudez les câbles blindés aux bornes des potentiomètres, en reliant la tresse de blindage aux bornes disposées en haut du potentiomètre comme indiqué sur la figure 13.
Sur les deux picots qui sortent près de l’inverseur S1 (figure 13 en bas à droite, au-dessus du potentiomètre R39), soudez le câble bifilaire dont l’extrémité est reliée au bornier situé sur le côté droit du porte-fusible F1 (figure 15 en haut à gauche).
Après avoir glissé le panneau dans les guides du coffret, soudez les extrémités des câbles blindés sur les picots situés à proximité de IC6 et IC7 (voir figure 15).
Quand vous soudez les extrémités des fils qui sor tent du moniteur couleur LCD, rappelez-vous que le fil rouge (alimentation 12 volts) est soudé sur la broche de gauche (voir figure 15) et que le fil opposé, qui est celui du signal vidéo, est soudé sur la broche de droite.
Sur le panneau arrière, sont fixées les deux prises de sorties audio-vidéo pour un éventuel moniteur externe ou pour enter dans la prise péritélévision de votre téléviseur couleur (voir figure 4).
Toujours sur le panneau arrière, fixez la prise pour le chargeur de batterie.
Avant de raccorder cette prise au bornier du circuit imprimé vérifiez, après y avoir inséré une fiche mâle reliée au chargeur, sur laquelle de ses deux bornes sort la tension positive.
La liaison entre les circuits imprimés LX.1415 et LX.1415/B est assurée par le câble en nappe à 10 conducteurs, terminé à chaque extrémité par une prise déjà sertie, reliant entre eux les deux connecteurs CONN.1.
Toutes les liaisons terminées et vérifiées, fixez la batterie sur la face arrière du coffret en utilisant le cadre métallique fourni dans le kit.
Figure 25 : Après avoir fixé, sur la face avant, le moniteur LCD couleur et la platine LX.1415/B, il faut connecter cette dernière à la platine LX.1415, en insérant, dans les deux connecteurs CONN.1, les connecteurs femelles sertis sur le câble en nappe.
Réglages
Reliez ce scanner à une parabole déjà convenablement orientée vers un satellite.
Placez l’inverseur «FREQ» (S3) sur la position « VIDEO ». En appuyant sur les poussoirs P1 ou P2 marqués « FREQUENCY », vous vous syntoniserez successivement sur tous les émetteurs TV transmis par ledit satellite.
Chaque fois que vous vous arrêterez sur une émission, vous verrez, sur le moniteur, apparaître les images transmises.
Comme vous pourrez le noter, la valeur de la fréquence qui entre dans le tuner Sharp apparaîtra sur l’afficheur.
En déplaçant l’inverseur « FREQ » (S3) sur « AUDIO », vous verrez apparaître sur l’afficheur, la fréquence de la porteuse audio. Cette fréquence peut varier de 6,10 à 8,88 MHz, en tournant le bouton du potentiomètre « FREQ. AUDIO» (R39) disposé sur la face avant.
Après avoir syntonisé un émetteur, si vous tournez lentement le bouton de ce potentiomètre de façon à lire sur l’afficheur 6,50 MHz environ, vous pouvez écouter l’audio.
Certainement que le son reçu, sera faible ou distordu car les noyaux de MF1 et MF2 n’ont pas encore été réglés.
Pour régler le noyau de MF1, il faut relier les pointes de touche d’un multimètre, positionné en voltmètre sur l’échelle 10 volts en tension continue, entre le picot TP1 (situé près de C52 et R54) et une masse. La pointe de touche à relier à la masse, peut également être appuyée sur le boîtier métallique du tuner, lui-même étant relié à la masse.
Avec un tournevis d’alignement, tournez le noyau de MF1 jusqu’au moment où vous lirez la tension maximale sur le voltmètre qui sera d’environ 3,5 à 4 volts.
Ensuite, tournez le noyau de MF2, jusqu’au moment où vous recevrez un son parfaitement clair et sans aucune distorsion.
Si, après avoir effectué ces réglages vous tournez lentement le potentiomètre « FREQ. AUDIO » sur les fréquences des autres porteuses, sur 7,02, 7,20 MHz ou bien sur 7,38, 7,56 MHz, vous entendrez le même signal audio ou de la musique ou une langue différente par rapport à celle qui est transmise sur 6,50 MHz.
Après avoir constaté que tout fonctionne convenablement, vous pouvez fermer le coffret.
Les derniers conseils
Le scanner étant dans la plupart des cas utilisé près de la parabole, il faut se procurer un morceau de câble coaxial d’une longueur d’environ deux mètres sur lequel vous installerez une prise de type "F" à chaque extrémité.
Ce câble servira à relier la sortie du LNB à l’entrée du tuner Sharp.
Pour rechercher la position d’un satellite, il faut d’abord mémoriser la figure de bruit du LNB en procédant de la manière suivante :
1 – Lorsque la parabole n’est encore orientée vers aucun satellite, avant d’allumer le scanner, déplacez l’inverseur «SCAN» (S2) en position "ON".
2 – Allumez le scanner. Sur l’afficheur vous verrez apparaître les signes "– –", lesquels, après quelques secondes, disparaîtront pour laisser place à la valeur d’une fréquence.
3 – Déplacez l’inverseur « FREQ. » (S3) en position « VIDEO » et appuyez simultanément sur les poussoirs P1 et P2.
Sur l’afficheur vous verrez que la fréquence partant d’un minimum d’environ 870 MHz atteindra la valeur maximale de 1985 MHz, puis repartira de nouveau de 870 MHz. Cette scrutation de la bande se répétera jusqu’au moment où la parabole sera orienté vers un satellite et qu’un émetteur sera reçu.
4 – Dès qu’un émetteur est reçu, le scanner s’arrête automatiquement. Sur le moniteur couleur LCD une image apparaît et l’afficheur indique la valeur de sa fréquence.
5 – En appuyant de nouveau sur P1 et P2, le scanner s’arrêtera sur le second émetteur transmis par le satellite.
6 – Quand apparaît une image sur le moniteur, vous pourrez la syntoniser plus finement en appuyant soit sur le bouton poussoir P1 soit sur P2.
Comme nous l’avons déjà expliqué plus avant, pour rechercher un satellite, il suffit de déplacer la parabole dans le sens horizontal ou ver tical jusqu’au moment où le scanner fera apparaître une image sur le moniteur.
Après avoir trouvé le satellite, pour positionner la parabole de façon parfaite, soit dans le sens horizontal, soit dans le sens vertical, il suffit de la déplacer de quelques millimètres jusqu’à la disparition complète, sur l’image, de tous les points générés par le bruit.
Figure 26 : Pour trouver un satellite, il suffit de déplacer la parabole dans le sens horizontal, puis dans le sens vertical, jusqu’au moment où le scanner fera apparaître une image sur l’écran du moniteur. Si l’image est pleine de bruit, déplacez la parabole de quelques millimètres dans le sens horizontal ou vertical jusqu’au moment où les images seront de qualité parfaite.
Figure 27 : Si dans la recherche d’un satellite vous voulez que le scanner s’arrête automatiquement sur le premier émetteur qu’il parvient à syntoniser, avant de l’allumer et avant d’avoir pointé la parabole vers un satellite, déplacez l’inverseur «SCAN» (S2) sur «ON». Mettez ensuite le scanner sous tension. Sur l’afficheur apparaîtront deux petites lignes "– –" et, après quelques secondes, la fréquence d’accord s’affichera. En appuyant simultanément sur P1 et P2, dès que le récepteur capte un signal vidéo, vous verrez l’image sur le moniteur.
Note importante
Si vous déplacez l’inverseur « SCAN » (S2) en position «ON» lorsque la parabole est déjà dirigée vers un satellite et que vous allumez le scanner, vous verrez apparaître les signes "– –" sur l’afficheur. Après quelques secondes la scrutation démarrera en faisant apparaître rapidement tous les émetteurs que vous pourrez capter. En pratiquant ainsi, vous mémorisez, non pas la figure de bruit du LNB, mais le signal maximal de ces émetteurs. Lorsque vous appuierez sur P1 et P2, le scanner ne s’arrêtera sur aucun émetteur car vous aurez mémorisé un niveau de seuil égal à celui desdits émetteurs !
En effet, ce n’est que si vous allumez le scanner, lorsque la parabole n’est dirigée vers aucun satellite, que vous mémoriserez le seuil du niveau de bruit du LNB. Partant de là, tous les signaux vidéo qui dépasseront ce niveau de seuil seront en mesure d’arrêter le scanner.
Le moniteur couleur LCD
Les moniteurs LCD n’ont pas la définition élevée des tubes cathodiques traditionnels. C’est la raison pour laquelle une petite différence sera toujours remarquable, spécialement dans la gamme des rouges.
Sur le moniteur LCD, vous avez trois petits trimmer situés latéralement. Ils permettent de doser la couleur, la luminosité et le contraste (voir figure 21) que le constructeur a déjà réglés sur les valeurs idéales.
Avant de retoucher ces trimmers, cherchez à vous syntoniser sur un émetteur qui transmet des dessins animés car, les couleurs ayant une meilleure définition que sur un film ou sur du studio, vous apprécierez mieux la réaction des réglages.
Le petit inverseur à glissière, situé audessus de ces trimmers, doit être positionné vers le haut, car s’il était placé vers le bas vous verriez des images inversées comme dans un miroir.
Cet inverseur peut être utile uniquement dans le cas où vous voudriez placer en face du moniteur un miroir positionné avec un angle de 45°.
Nous vous conseillons de relire avec attention l’article « Comment bien utiliser un moniteur LCD couleur » paru dans le numéro 6 de la revue, pages 54 et suivantes.
Figure 28 : Disposition des broches de l’afficheur LCD utilisé dans le scanner. Comme repère de positionnement, sur le côté de l’afficheur vous voyez un petit bossage sur le verre (côté gauche) ou bien un petit signe "<" sur le cadre interne de l’afficheur (voir figure 14).
Figure 29 : Les brochages des circuits intégrés utilisés dans ce projet, vus de dessus. Uniquement pour les transistors BC328, BC547 et pour le FET J310 ces brochages sont vus de dessous. Pour ce qui concerne le régulateur LM317 et le transistor P321 (équivalent au MMP3055) les brochages sont vus de face. Le brochage des deux circuits intégrés UC3843 et NE602 est reproduit sur la figure 11.
Voici la modif à apporter au scanner TV pour recevoir le son sur les satellites TELECOM 2A et 2B :
- Insérer une capacité de 4,7 pF en parallèle sur la diode varicap DV1. Ceci a pour conséquence de pouvoir régler la fréquence d'accord de la sous-porteuse son de 5,75 MHz à 7,9 MHz (la sous-porteuse son de TELECOM 2A et 2B étant de 5,8 MHz).
La position des satellites
Donner la position des satellites serait un travail de titan, bien inutile par ailleurs ! Nous vous recommandons de lire notre confrère « TELE Satellite » qui offre chaque mois, dans un cahier central, près d’une vingtaine de pages de tableaux de tous les satellites que l’on peut capter en France.
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