Schema stroboscope à tube


Un stroboscope à tube est assez simple à réaliser mais il faut être prudent à cause des hautes tensions et du secteur. Le schéma d'un stroboscope figure ci dessous :

stroboscope a tube schema et conseils 0

Redressement et rôle de la résistance d'entrée

La diode C1 redresse le secteur et C1 lisse la tension et constitue une réserve d'énergie. R1 limite les pointes de courant consommé au secteur et crée une contante de temps avec C1.
Lorsqu'un flash a lieu, C1 se vide brutalement dans le tube à éclat; le flash cesse lorsque la tension aux bornes de C1 est passée sous un certain seuil. Si R1 était court circuitée, le secteur rechargerait immédiatement C1, ce qui pourrait prolonger le flash dangereusement... et détruire le tube !

Création des impulsions

C2 se charge via R2 en série avec le potentiomètre P1 (réglable de 0 à 470kOhms). Lorsque la tension aux bornes de C2 atteint 32V environ, le diac (c'est un classique diac 32V !) entre en conduction et C2 se décharge dans la gâchette du triac T1. C2 se recharge ensuite la tension à ses bornes atteint à nouveau 32V, et ainsi de suite. Le triac T1 reçoit donc périodiquement des impulsions à sa gâchette. Plus la valeur de P1 est grande, plus la charge de C2 est lente et plus les impulsions sont espacées. Lorsque C2 se décharge dans la gâchette, le triac devient passant et la tension aux bornes de R4 devient presque nulle (R3 et R4 forment un diviseur de tension).

P1 règle la fréquence des flashs comme tout jeu de lumière disposant de cette commande.

Amorçage du tube à éclat

Tout d'abord, C1 doit être chargé. Il y a environ 320V entre anode et cathode du tube. Pour qu'un flash ait lieu, le tube doit recevoir une impulsion de quelques kV sur sa commande. La commande du tube est constituée de colliers métalliques à l'extérieur du tube. Une haute tension sur ces colliers ionise le gaz à l'intérieur du tube et amorce la conduction (début du flash). Certains tubes possèdent un fil bobiné tout le long du tube : ce fil joue le même rôle. Il faut être prudent : la haute tension est à l'extérieur du tube et peut être touchée accidentellement ! La fin du flash vient naturellement quand C1 est déchargée en dessous d'une certaine valeur.

C3 est un condensateur de liaison et TR1 est un transfo d'impulsion élévateur de tension. Il s'agit souvent d'un noyau de ferrite. Pour les bricoleurs, on peut récupérer une bobine à bâton de ferrite de forte inductance (qui servira de haute tension) et bobiner par dessus à la main une dizaine ou une vingtaine de spires (qui serviront de basse tension côté C3). Si les flashs sont irréguliers, la haute tension peut être insuffisante. Le nombre de spires ajoutées à la main doit alors être modifié ou bien il faut changer de bobine de départ.

Tube à éclat du stroboscope

La polarité anode-cathode du tube doit être respectée bien que le tube fonctionne dans les deux sens. Un point rouge repère parfois l'anode (+), mais cela dépend des fabricants ! Si la polarité est inversée, la durée de vie sera fort diminuée et les flashs peuvent être irréguliers. En effet, la forme des électrodes à l'intérieur du tube sont différentes.

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Résultat : stroboscope pour jeu de lumière de soirée

Avec ce schéma, on obtient un petit stroboscope économique qui peut servir pour des soirées dansantes. Les flashs vont de 2 à 15 flashs/secondes environ, mais on peut modifier C2 au besoin.

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Modifications éventuelles

Energie du flash : pour un flash de stroboscope plus brillant, augmenter C1, diminuer R1 en conséquence (si C1 est doublé, réduire R1 de moitié, etc)
Fréquence du flash : C2 peut être diminuée pour augmenter la fréquence des flashs du stroboscope. Attention à éviter des flashs trop fréquents qui feraient surchauffer le tube.
Fusible : on peut insérer un fusible de 500mA/250V en série avec le montage.

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