Après vous avoir proposé une interface pour utiliser le PSK31, nous allons vous expliquer comment vous servir du logiciel de modulation/démodulation associé afin que vous puissiez capter toutes les émissions effectuées dans ce mode et, si vous disposez d’une licence vous y autorisant, établir des QSO (liaisons) avec les radioamateurs qui le pratiquent.
Même si vous êtes expert en électronique, nous ne serions pas étonnés, si nous vous demandions ce qu’est le PSK31, de vous entendre répondre qu’il s’agit peut-être d’une discothèque à la mode de la côte varoise. C’est, en tout cas, à peu près ce qu’ont répondu de jeunes radioamateurs interrogés lors d’un rassemblement régional.
En effet, les radioamateurs informés sur la nature du PSK31 sont encore peu nombreux : il s’agit d’un nouveau mode de modulation SSB ou BLU (Single Side Band = Bande Latérale Unique) utilisant un ordinateur pour transmettre des textes tapés au clavier. C’est donc une modulation numérique requérant un PC, un RTX (transceiver) et une interface assortie de son logiciel. Son intérêt majeur est de permettre des liaisons (QSO) à très longue distance avec une puissance HF dérisoire (5 à 10 W). Les passionnés de QRP (faible puissance) y trouveront un regain de plaisir.
Avec un tel mode d’émission, vous n’entendez rien dans le haut-parleur du récepteur et vous ne voyez pas l’aiguille du S-mètre indiquer le niveau du signal. Par contre, vous voyez apparaître sur l’écran du PC de nombreux CQ (“Calling” = appel à tous ou appel général) et les réponses de la part des correspondants.
Si vous ne possédez pas un émetteur-récepteur (RTX) mais un récepteur (RX) SSB (BLU), vous pourrez le relier à un ordinateur au moyen de l’interface décrite dans ce même numéro d’ELM (EN.1487-1) et vous régaler à capter et à lire les messages d’appel et de réponse des radioamateurs du monde entier.
Si, en plus, vous disposez d’un émetteur (TX) SSB – et de la licence vous y autorisant – vous pourrez vous-même effectuer de passionnants QSO.
Petite précision : La lecture de cet article pourra vous paraître quelque peu ardue. Ne soyez pas rebuté car, sans connaissance particulière mais si vous suivez bien les instructions, vous parviendrez à mettre en oeuvre le programme “WinPSKse201” et après quelques minutes seulement d’utilisation vous saurez vous en servir : il vous restera alors à vous perfectionner et vous en deviendrez vite expert.
Dans le présent article, nous allons vous expliquer par le menu (c’est bien le cas de le dire !) comment installer le logiciel et comment vous servir de votre système RX ou RTX PSK31 pour votre plus grande joie.
On connecte tout, on allume tout et on clique sur “Démarrer”. C’est parti !
Note : Si vous êtes droitier, “clic gauche” (le plus fréquent, si ce n’est pas précisé, c’est de celui-ci qu’il s’agit) signifie agir avec l’index et “clic droit” avec le majeur. Si vous êtes gaucher, c’est l’inverse, du moins avec la main gauche !
La flèche, très protéiforme*, au demeurant, que la souris permet de pointer sur l’écran, s’appelle aussi “curseur”.
La modulation numérique
Le succès fulgurant des PC a poussé les radioamateurs vers le numérique : et vous savez tous aujourd’hui qu’un niveau logique “1” correspond à une tension positive alors que le niveau logique “0” correspond à une absence de tension.
Pour moduler un signal haute fréquence (HF ou RF, c’est la même chose) en mode numérique, on peut utiliser soit la modulation FSK, soit la modulation PSK.
La modulation FSK
La “Frequency Shift Keying” est une modulation qui, pour transmettre les deux niveaux logiques “1” et “0”, utilise deux fréquences différentes.
C’est le type de modulation dont se sert la RTTY (Radio Tele TYpe), depuis longtemps pratiquée par les radioamateurs.
Elle utilise les tons “mark” et “space”, à 170 Hz de distance l’un de l’autre.
La modulation PSK
La “Phase Shift Keying” est une modulation qui, pour transmettre les deux niveaux logiques “1” et “0”, déphase le signal de 180°. Ce déphasage est produit par un signal BF de 1 000 Hz qui, après un filtrage soigneux, est appliqué à l’interface EN.1487-1.
Le nombre 31 qui fait suite au sigle PSK, indique la vitesse de transmission : 31,25 bits/s.
L’avantage présenté par la modulation PSK31 est surtout de permettre un rapport signal/bruit élevé : en effet, la vitesse de 31,25 bits/s ne réclame que 40 Hz (vous avez bien lu “quarante” hertz) de bande passante.
Les fréquences les plus utilisées
Les fréquences majoritairement utilisées pour la réception et l’émission PSK31 sont les suivantes :
En effet, la SSB/BLU permet d’utiliser deux bandes latérales, au choix : la LSB (Lower Side Band) ou BLI (Bande Latérale Inférieure) et la USB (Upper Side Band) ou BLS (Bande Latérale Supérieure). Attention, cette dernière n’a strictement rien à voir avec les nouveaux types de ports des PC, les ports USB (Universal Serial Bus, ce qui en français ferait BSU…).
Quand vous aurez chargé le logiciel dans votre ordinateur (patientez ou allez à “Installation du programme”), une fenêtre identique à celle de la figure 10 apparaîtra à l’écran.
Figurez-vous bien qu’avec le PSK31 vous pourrez décoder jusqu’aux signaux les plus faibles, submergés de parasites et d’interférences. Nous l’avons déjà dit, c’est le type de modulation le mieux adapté pour des QSO en QRP, c’est-à-dire des contacts avec une faible puissance HF.
Pour vous familiariser avec ce mode, nous vous conseillons de vous caler d’abord sur l’une des deux fréquences : 7 035,15 kHz en LSB ou 14 070,15 kHz en USB.
Lorsque vous serez à l’aise avec le programme, vous pourrez explorer toutes les fréquences indiquées ci-dessus.
Et n’oubliez pas que les meilleurs moments pour effectuer des QSO sont le matin et le soir, parce que dans la journée beaucoup de radioamateurs travaillent.
Figure 1 : Pour contrôler et modifier la surface de travail de l’écran, cliquez sur une zone libre du Desktop (du Bureau en français) et, quand apparaît cette fenêtre, cliquez sur la “carte” “Propriétés”.
Figure 2 : Lorsqu’apparaît à l’écran cette nouvelle fenêtre, cliquez sur la ligne “Paramètres” (en haut à droite) puis déplacez le petit bouton à glissière du cadre “Zone d’écran” vers “Moins” ou “Plus” jusqu’à voir apparaître la mention “800 par 600 pixels”. Ceci obtenu, cliquez sur “Appliquer”, en bas à droite.
Figure 3 : Pour que la redéfinition de la zone d’écran soit confirmée, cliquez sur “OK”.
Figure 4 : Quand cette nouvelle fenêtre apparaît, cliquez sur “Oui” pour conserver la nouvelle zone d’écran.
Configuration minimale côté ordinateur
Le système minimum requis par le programme est la plate-forme WINDOWS 95/98 ou NT4.0 avec un microprocesseur Pentium 133 MHz.
Nous avons également essayé le programme avec WINDOWS 2000, avec succès et, même si nous ne l’avons pas testé avec un 486DX, car nous n’en avons plus aucun au labo, nous sommes à peu près certains que cela fonctionne aussi normalement.
Pour pouvoir visualiser la fenêtre complète du programme (figure 10), l’écran doit être paramétré pour une résolution de 800 x 600 pixels. Si la résolution est moindre, le programme fonctionne également mais il faut intervenir avec le curseur de la souris sur les barres de cadrage pour accéder aux divers boutons de commande.
Comme interface, il suffit d’avoir une simple carte audio de 16 bits, de type Sound Blaster, ou une autre similaire, dont sont désormais dotés les ordinateurs.
Sachez que le logiciel occupe au moins 1,76 mégaoctet du disque dur et que le programme a besoin, pour “tourner”, de quelque 32 mégaoctets de RAM.
C’est la raison pour laquelle nous vous conseillons de désactiver tous les automatismes, comme l’économiseur d’écran, l’antivirus, etc., qui occupent de la mémoire et ralentissent le microprocesseur. Si, après avoir désactivé tous les automatismes, apparaît à l’écran le message “CPU too slow”, il ne vous reste qu’à changer votre PC pour un plus moderne et plus rapide !
La résolution d’écran
Comme nous l’avons dit déjà, pour visualiser la fenêtre entière, visible figure 10, vous devez paramétrer la carte graphique pour une résolution de 800 x 600 pixels. Comme vous ne savez peut-être pas tous comment procéder pour modifier la surface d’écran, nous allons vous expliquer la séquence des opérations à effectuer. La procédure décrite est celle qui constitue le standard pour WINDOWS 95 mais les informations ci-après peuvent être mises à profit avec les autres plate-formes WINDOWS 98/2000/Me/NT4.0, etc.
Pour savoir quelle est la résolution de votre moniteur, cliquez avec la touche droite de la souris après avoir pointé la flèche dans une zone libre de l’écran, pour être plus exact, du “Desktop”.
(A propos de ce dernier, ouvrons une parenthèse : quand nous démarrons WINDOWS, la première chose qui apparaît à l’écran est une aire dans laquelle sont visualisées toutes les icônes des divers programmes. Cette aire, qui peut être personnalisée en fonction de nos propres exigences, s’appelle le Desktop, ce qui en français serait le dessus du bureau. Fermons la parenthèse).
Pour modifier les paramètres, placez la flèche de la souris dans un secteur libre du Desktop et cliquez avec la touche droite.
Quand la fenêtre de la figure 1 apparaît, placez le curseur (flèche de la souris) sur le bouton “Propriétés” et cliquez avec la touche gauche de la souris.
La fenêtre de la figure 2 apparaît alors : attention, elle pourra être un peu différente, cela dépend du type d’ordinateur.
Allez, avec un clic gauche de la souris, sur “Paramètres” (en haut, à droite). Dans la fenêtre de la figure 2, vous trouvez l’inscription “Zone d’écran” et un petit bouton à glissière pointant l’inscription “800 par 600 pixels” (le curseur se déplace vers “Plus” ou vers “Moins” à l’aide de clics gauches de la souris, en essayant vous comprendrez vite).
Si, sous le bouton à glissière, apparaissait “640 par 480 pixels”, il faudrait le faire glisser le vers “Plus”. Quand 800 x 600 est paramétré, cliquez sur “Appliquer”, en bas, à droite.
Apparaît alors la fenêtre de la figure 3 : vous n’avez qu’à faire un clic gauche sur “OK”. Comme vous allez changer la surface de l’écran, la fenêtre de la figure 4 vous demande confirmation : faites un clic gauche sur “OUI”.
Ainsi, vous retournez à la fenêtre de la figure 2 et, pour sortir définitivement de “Propriétés de l’affichage”, cliquez sur “OK”.
Après vous avoir expliqué comment paramétrer la résolution de l’écran, passons à l’installation du programme.
L’installation du programme
Elle est extrêmement simple. Si vous avez WINDOWS 95, il suffit de cliquer sur “Démarrer” puis sur “Exécuter”, comme le montre la figure 5. Apparaît alors la fenêtre de la figure 6.
Si vous avez un WINDOWS plus récent, ce sera très probablement exactement la même chose, en tout cas en ce qui concerne les actions à exécuter.
Insérez la disquette du programme PSK31 dans le lecteur puis tapez au clavier dans la zone blanche “Ouvrir” de la fenêtre qui est apparue (figure 6) : “a:\winpskse201.exe” et cliquez sur “OK”.
Au bout de quelques secondes apparaît la fenêtre de la figure 7 (en anglais celle-là) : cliquez sur “OK” pour installer le programme PSK31 sur le disque C. Son nom, “WinPSKse”, s’inscrira automatiquement dans la liste des programmes (figure 8).
Figure 5 : Pour installer le programme PSK31 dans votre PC, cliquez sur “Démarrer” puis sur “Exécuter”.
Figure 6 : Lorsque cette fenêtre apparaît, vous devez taper dans la case à droite du mot “Ouvrir :” A:\WINPSKSE201.EXE (en minuscule ou en majuscule, peu importe), puis cliquer sur “OK”.
Figure 7 : Cette fenêtre vous informe que le programme va être installé sous C en “WinPSKse”. Pour poursuivre l’installation, cliquez sur “OK”.
Pour appeler le programme
Pour ouvrir le programme, cliquez sur “Démarrer” et, quand apparaît la fenêtre de la figure 8, allez avec le curseur sur la ligne “Programmes”. Cherchez alors dans la colonne de droite qui s’affiche “WinPSKse201” puis dans la vignette encore à droite cliquez sur “WinPSKse”.
Figure 8 : Après installation le programme est localisé dans le groupe “Programmes”. Pour l’ouvrir, cliquez sur “Démarrer” et placez le curseur sur “Programmes”. A droite apparaîtra alors un nouveau bandeau “WinPSKse201” dans une colonne : pointez le curseur dessus, ce qui fera apparaître à droite encore un nouveau bandeau “WinPSKse” sur lequel vous cliquerez.
La fenêtre du PSK31
La première fois que vous chargerez “WinPSKse”, apparaîtra sur l’écran la fenêtre de la figure 9.
La bande noire en haut correspond à la fenêtre d’émission et l’autre, en dessous, moins longue et lignée, portant les mentions RX1 et RX2, correspond au graphe du spectre des fréquences.
Pointez le curseur de la souris sur le bord gris (voir les deux flèches rouges) et, en tenant cliqué la touche gauche de la souris, tirez-le vers le bas, afin d’obtenir une seconde bande. Puis faites la même chose avec l’autre bord et vous obtiendrez trois bandes, comme on le voit figure 10.
Comme le déplacement d’une bande interagit avec les dimensions des deux autres, pour chaque bande vous pouvez choisir la largeur désirée. Une fois paramétrée la largeur des bandes, elle est sauvegardée.
Note : Nous vous rappelons que ce programme est assorti d’une aide, cependant elle est rédigée en anglais ! (voir “Help” dans la barre des menus).
Figure 9 : La première fois que vous ouvrirez le programme PSK31, apparaîtra à l’écran cette fenêtre. Pour subdiviser la bande supérieure en 3 bandes, comme on le voit figure 10, placez le curseur sur les bords supérieurs (flèche rouge) puis, en gardant la touche gauche de la souris pressée, faites glisser les bords, un par un, vers le bas.
Figure 10 : Le déplacement d’une bande interagit avec les autres et modifie les dimensions de la fenêtre elle-même. Cherchez à obtenir 3 bandes de la même largeur sans cacher les boutons de commande. Les 2 premières bandes supérieures sont réservées à la réception RX1 et RX2, la troisième, placée sous les 2 autres, à l’émission TX.
La barre des menus
La barre des menus offre 11 options, “Help” compris, que nous allons vous expliquer, même si certaines d’entre elles sont intuitives et s’apprennent plus facilement en pratiquant qu’en lisant la description.
File Le menu “File” permet d’accéder aux commandes utiles pour sauvegarder le texte reçu dans un fichier avec extension.txt (voir option “Save RX Text”, figure 11), pour sauvegarder, toujours dans un File.txt, les informations transcrites dans la barre des QSO (voir option “Extract Log”) et pour sortir du programme.
Edit
Le menu “Edit” contient les commandes affectées aux opérations les plus communes, comme “Annuler une commande”, “Coller”, “Couper” et “Copier” une sélection de textes ou “Effacer” le texte sélectionné.
Figure 11 : En cliquant sur “File” on ouvre un menu déroulant avec ses commandes.
Pour sauvegarder les textes reçus, choisissez “Save Rx Text As”.
View
Le menu “View” (voir figure 12) permet d’afficher ou de cacher la “Barre d’outils” (Toolbar) et la “Barre d’état” (Status bar), placée en bas de l’écran. En sélectionnant “Toolbar”, les boutons pour accéder aux commandes standards de sauvegarde des textes et pour copier, couper, coller, le texte sélectionné, apparaissent.
Figure 12 : En cliquant sur “View” on ouvre un menu déroulant qui permet de visualiser ou de cacher les barres d’outils et d’états (voir article).
Always on Top
Si vous sélectionnez la dernière option, “Always on Top”, “WinPSKse201” reste toujours au premier plan, même si d’autres programmes sont ouverts.
Dans ce cas, la commande “Alt+Tab”, utilisée pour passer d’un programme à l’autre, n’est plus active.
Settings
Le menu “Settings” (voir figure 13) permet de configurer le programme et d’accéder directement aux commandes du mixer de la carte audio Sound Blaster, installée dans votre PC, pour régler le niveau BF en entrée et en sortie.
Figure 13 : En cliquant sur “Settings” on ouvre un menu déroulant permettant d’entrer dans la fenêtre de la figure 14 afin de régler les niveaux des signaux RX-TX.
Avec la commande “RX Level Adjust”, vous pouvez agir sur le curseur à glissière indiqué “Line-In” du mixer (figure 14) afin de ne pas saturer l’entrée de la carte Sound Blaster. Pour effectuer ce réglage, sélectionnez dans la fenêtre centrale (figure 10) le graphique “Input” et repérez comment se modifie le graphique quand on agit sur “Line-In”. Si le signal BF est trop bas, vous verrez une ligne semblable à celle de la figure 15. S’il est trop élevé, apparaîtront des sinusoïdes rouges, comme figure 16. Donc, la position idéale du curseur “Line-In” est celle qui permet d’obtenir un signal dont l’amplitude est semblable à celle de la figure 17. Si l’amplitude du signal est trop élevée, dans les autres fenêtres de l’écran apparaît l’inscription “Reduce Audio Level” (figure 18).
Le niveau de sortie servant à moduler la porteuse du RTX est un peu plus critique à régler. On le règle en cliquant sur l’inscription “TX Level Adjust”, comme à la figure 13.
Pour régler le signal de sortie on utilise le curseur à glissière indiqué “Line-Out” ou “Wave” (figure 14).
Le nom de ce bouton dépend du type de carte Sound Blaster que vous possédez.
Il n’existe pas de graphique pour visualiser, comme pour le niveau d’entrée, l’amplitude du signal de sortie.
Vous devez donc conserver un niveau moyen afin de ne pas élargir inutilement le spectre occupé par votre signal, sans quoi, vous risqueriez de perturber les QSO adjacents. Pour savoir si l’amplitude de votre signal est correcte, la meilleure solution est de demander un report à un ami radioamateur qui vous reçoit en mode PSK31.
General Setup
Cette commande mérite un paragraphe à part (figure 23) : elle vous permet d’entrer dans le menu de configuration du programme.
Dans la première vignette, appelée “General” (figure 19), vous pouvez modifier les données contenues ou bien habiliter et déshabiliter les commandes en utilisant la souris :
• My CallSign : dans ce cadre, comportant l’inscription “LLSIGN SET” (figure 19), sera obligatoirement tapé l’indicatif du radioamateur, car, si cette case demeurait vide, le programme ne fonctionnerait qu’en réception et non en émission. Cet indicatif, même s’il est tapé en minuscules, apparaît de toute façon en majuscules (voir figure 20, l’ex.
de F8KHZ). L’indicatif que vous taperez dans cette case apparaît aussi dans la barre visible figure 21 dont le contenu est inséré automatiquement dans les messages mémorisés dans les “Macros”.
• Echo TX text in RX : si cette option est habilitée, le texte émis est recopié dans la fenêtre de réception au cours de l’émission et en temps réel. Si elle ne l’est pas, le texte émis est visualisé seulement dans la fenêtre d’émission. Dans ce cas, seules les inscriptions “TX started” en début d’émission et “TX ended” en fin d’émission, seront visualisées dans la fenêtre de réception.
• Use Lower Sideband : cette option est habilitée lorsqu’on veut utiliser la bande LSB (BLI). Cette option ne sert que quand on utilise le mode QPSK. En BPSK elle ne sert pas.
• Set their Call to Upper Case : si cette option est habilitée, le texte d’appel est émis en lettres majuscules, si elle ne l’est pas, en lettres minuscules.
• Use Slash Zero : si elle est habilitée, cette option vous permet de distinguer le chiffre “0” de la lettre “O” majuscule. Si habilitée, cette option ajoute une barre oblique au chiffre “0” (Ø). Cette différenciation n’est pas visible par celui qui émet mais bien pour celui qui reçoit.
• Use local time : cette option étant habilitée, l’heure locale apparaît en bas à droite de l’écran, sinon ce sera l’heure UTC. Heure locale ou UTC, le programme, lui, se configure sur l’horloge de votre PC.
• Squelch speed : permet de modifier la vitesse de réponse du squelch. Plus élevé sera le nombre, plus lente sera l’action du squelch. Avec un signal très parasité (noise), il faut avoir un squelch lent et donc un nombre élevé. Normalement on choisit une valeur moyenne de 70 à 100.
• AFC limit : la fonction AFC (Automatic Frequency Control) permet de compenser d’éventuels glissements de fréquence pouvant se produire pendant le QSO. Normalement on choisit une valeur de ±100 Hz.
• Waterfall Spectrum Size : permet de choisir la longueur de la “chute” (waterfall) du signal. Un nombre entre 30 et 35 est conseillé.
• Receive Frequency Display Range : cette option permet de sélectionner les fréquences minimum et maximum à visualiser à l’écran. Ces deux valeurs devraient avoir la même largeur de bande (BandWidth) que celle du récepteur. Normalement on choisit comme “Start Freq Hz” une valeur de 200 Hz environ et comme “End Freq Hz” entre 2 500 et 3 500 Hz.
• Transmit Frequency Passband : si la fonction “TX matches RX” est habilitée (voir figure 19, la coche “” dans le cadre en bas), les valeurs paramétrées dans le “Receive Frequency Display” sont les mêmes pour le Transmit Frequency”. Si l’option n’est pas habilitée, on peut choisir des valeurs différentes de celles de la réception.
Dans ce cas, la fenêtre du “Spectrum” montrera un fond noir pour les aires dans lesquelles on peut émettre et un fond rouge pour celles où on peut seulement recevoir (figure 22).
Il ne sera pas possible d’émettre en dehors des aires noires.
Figure 14 : La fenêtre de “Volume Control”, même si elle est un peu différente de celle-ci, possédera toujours des boutons à glissières que vous pourrez déplacer de bas en haut et vice-versa à l’aide du curseur de la souris. Pour doser le niveau d’entrée, déplacez le bouton “Volume Line In” vers le haut ou le bas. Pour doser le niveau de sortie, déplacez le bouton à glissière “Volume Wave”. Pour quelques cartes audio l’expression “Volume Wave” pourrait devenir “Line Out”.
Figure 15 : Après avoir connecté notre interface EN.1487-1 entre le récepteur et le PC puis avoir sélectionné, dans la fenêtre de la figure 13, ”RX Level Adjust”, déplacez le bouton ”Line In” (figure 14) pour doser le signal sur l’entrée de la carte audio. Si, sur le graphe ”Input”, apparaît une ligne presque imperceptible, le signal BF est insuffisant.
Figure 16 : Si vous remarquez que l’amplitude des sinusoïdes couvre tout l’afficheur, soyez certain que l’amplitude du signal BF appliqué à l’entrée est trop élevée. Elle doit alors être diminuée en déplaçant le bouton à glissière ”Line In” vers le bas ou bien en agissant directement sur le potentiomètre de volume du récepteur.
Figure 17 : Lorsque l’amplitude du signal BF est correcte, apparaît à l’écran un signal dentelé mais très uniforme, comme celui que vous voyez ci-dessus. Vous pouvez maintenant aller à la fenêtre du ”Spectrum” (figure 33) et si vous voyez un ou plusieurs pics en ”V” inversé, cela signifie que vous recevez des stations émettant en PSK31.
Figure 18 : Si l’amplitude du signal est trop élevée, vous verrez apparaître sur l’écran, en rouge, “Reduce Audio Level”. Si vous ne voulez pas agir sur la carte Sound Blaster, vous pouvez tourner vers le minimum le potentiomètre de volume du récepteur.
Figure 19 : En cliquant sur ”General Setup” (figure 13), cette fenêtre apparaît. Dans les différentes cases vous devez rechercher les valeurs standards que nous avons reportées ici.
Dans la fenêtre ”My Call Sign” tapez votre indicatif de radioamateur à la place de ”LLSIGN SET” (en fait, il manque ”CA” – CALLSIGN – caché en raison de la taille de la fenêtre).
Si vous ne le faites pas, le programme ne vous permettra pas de passer en émission.
La bande passante RX-TX a été réglée de 200 à 3 500 Hz, mais si vous voulez, vous pouvez la régler de 200 à 2 500 Hz.
Figure 20 : Si vous êtes radioamateur vous savez que la fenêtre ”My CallSign” est réservée à votre indicatif. L’indicatif F8KHZ est celui du radio-club de MEGAHERTZ magazine, notre confrère spécialisé dans la radiocommunication de loisirs.
Figure 21 : Après avoir tapé votre indicatif dansla case de la figure 20, celle-ci apparaît sur la première ligne en haut, après ”WinPSKse201”.
Figure 22 : Si, dans la fenêtre de la figure 19, vous déshabilitez l’option ”TX matches RX”, vous pouvez choisir en émission une bande passante différente de celle de réception. Si pour la réception vous choisissez ”Start 200 Hz” et ”End 2800 Hz” et pour l’émission ”Start 1600 Hz” et ”End 2800 Hz”, la fenêtre du ”Spectrum” montrera une aire à fond rouge sur laquelle vous ne pourrez pas émettre. La réception se fera sur la gamme entière de 200 à 2 800 Hz.
Macros
Le programme “WinPSKse201” met à notre disposition un groupe de 40 macros subdivisé en 4 sets (sous-ensembles) de 10 macros chacun pour mémoriser les phrases les plus communément utilisées au cours des QSO ou bien pour exécuter d’autres fonctions de contrôle.
Ce groupe peur être étendu à 100 macros subdivisées en 10 sets (10 macros par set) en changeant le nombre dans le cadre des macros (figure 23).
Pour transmettre les textes mémorisés dans les macros, on peut presser les touches F1 à F10 du clavier ou bien cliquer sur les boutons visibles figure 24 : sur chaque bouton rectangulaire un titre est noté, ce qui facilite la recherche de la macro qui vous intéresse.
De plus, si on passe avec la souris sur un bouton, une séquence d’aide se met en marche (figure 25) et permet d’identifier les macros sans devoir entrer dans leur menu de configuration.
Les boutons notés “Undefined” ne sont associés à aucune macro (F6 à F10).
Si vous appuyez sur la touche F11 du clavier ou bien si vous cliquez avec la souris sur le bouton correspondant, vous activez un autre set de 10 macros.
En bas, à droite de l’inscription “Macro Set”, on peut voir quel sous-ensemble a été sélectionné (figure 24).
Si vous voulez, vous pouvez changer le nom du “Macro Set” en sélectionnant le mot et en tapant le nouveau nom. Lorsque vous sortez du programme, la modification est sauvegardée automatiquement.
Pour revenir rapidement au premier set, il suffit de cliquer sur le bouton Home.
Comme nous l’avons dit déjà, il est possible de modifier ou de créer de nouvelles “Macro” avec un clic droit sur les différents boutons. Sur la première ligne, en haut, vous est rappelé quelle macro vous êtes en train de modifier.
Par exemple : la fenêtre de la figure 26 se réfère à la macro 1 du set 1 (voir sur la ligne du haut F1 Set1).
Voyons maintenant, figure 26, les diverses parties composant le setup d’une macro.
• Macro title : le titre que vous tapez dans ce cadre est visualisé sur le bouton correspondant.
• Macro text : dans cette fenêtre, vous pouvez taper un texte qui ne doit pas excéder 200 caractères.
A ce propos, nous vous rappelons qu’un espace est compté comme un caractère. Le programme prévoit la possibilité d’insérer des commandes spéciales au moyen de mots clés (Keywords).
Ces mots doivent être encadrés par des apostrophes simples et tapés en lettres minuscules (par ex. figure 26 : ‘theircall’).
Leur fonction est décrite ci-après :
- ‘mycall’ : insère l’indicatif d’appel que vous avez défini dans le menu de configuration (figure 20).
- ‘theircall’ : insère l’indicatif apparaissant dans la fenêtre du menu pour les QSO (figure 27).
- ‘theirname’ : insère le nom apparaissant dans la fenêtre “Name” du menu pour les QSO (figure 27).
- ‘textgrab’ : insère le texte apparaissant dans la fenêtre “Text Grab” (figure 24).
- ‘start’ : démarre la transmission du texte visualisé dans la fenêtre d’émission.
- ‘stop’ : clos la transmission après que le texte visualisé dans la fenêtre d’émission ait été envoyé.
- ‘cwid’ : ajoute un CW d’identification à la fin de la transmission courante.
- ‘datetime’ : insère la date et l’heure de l’envoi du message de la macro.
Nous l’avons dit déjà, le texte de chaque macro ne doit pas excéder 200 caractères mais si vous devez mémoriser un texte plus long, vous pouvez créer un fichier avec extension “.txt” grâce à un éditeur de textes type “Notepad” ou “Wordpad”.
Puis vous associerez le texte “fichier.txt” à la macro en tapant dans cette macro le nom du fichier complet avec son extension “.txt” encadré par les caractères “< >” Rappelons que ces fichiers de texte doivent être sauvegardés sous “WinPSKse”.
Si la macro ne contient pas la commande ‘Start’, vous devrez, pour passer en émission, presser la touche F12 ou cliquer sur le bouton “TX” (figure 39).
Figure 23 : Si vous entrez dans le menu “General Setup” (figure 13), vous pouvez augmenter jusqu’à 10 les 4 sets des macros déjà disponibles.
Chaque set met à notre disposition 10 macros (figure 24 : boutons de F1 à F10).
Figure 24 : Pour transmettre les textes mémorisés dans les macros, cliquez sur les boutons. Les boutons “Undefined” (F6 à F10) ne sont associés à aucune macro.
Figure 25 : Si l’on pointe le curseur sur les boutons F1 à F5 sans cliquer, on active une séquence d’aide permettant de revoir la fonction de la macro sans entrer dans son menu.
Clear Rcv1 - Rcv2 - Xmit - All
En cliquant sur ces inscriptions, faisant partie de la barre des menus (figure 10), vous effacez les textes présents dans les bandes de “RX1”, “RX2”, “TX” ou les textes de toutes les bandes en même temps.
TX TUNE
En cliquant sur cette inscription, un ton monofréquence se produit : c’est une simulation d’émission servant à régler l’émetteur.
Note : Pour caler l’émission sur une portion libre du spectre, sans savoir à quelle fréquence cela correspond, la manière de procéder la plus simple consiste à habiliter la fonction Net (figure 37).
Avec un clic gauche sur la portion libre du spectre on déplace la fréquence de réception de RX1 et automatiquement l’émission s’accorde sur la même fréquence. En effet, l’émetteur utilise la dernière fréquence de réception présélectionnée avec RX1.
SEND FILE
En cliquant sur cette inscription, se trouvant dans la barre du menu principal (figure 10), on peut ouvrir un fichier avec extension.txt directement dans la fenêtre d’émission.
HELP
En cliquant sur cette inscription, qui se trouve dans la barre du menu principal (figure 10), vous pouvez accéder à l’Aide en ligne du programme… rédigée en anglais.
Figure 26 : Par un clic droit sur les boutons F1 à F10, on entre dans le menu de configuration de la macro. Chaque macro peut contenir un maximum de 200 caractères. Voir dans l’article comment insérer des commandes spéciales.
Même si vous êtes expert en électronique, nous ne serions pas étonnés, si nous vous demandions ce qu’est le PSK31, de vous entendre répondre qu’il s’agit peut-être d’une discothèque à la mode de la côte varoise. C’est, en tout cas, à peu près ce qu’ont répondu de jeunes radioamateurs interrogés lors d’un rassemblement régional.
En effet, les radioamateurs informés sur la nature du PSK31 sont encore peu nombreux : il s’agit d’un nouveau mode de modulation SSB ou BLU (Single Side Band = Bande Latérale Unique) utilisant un ordinateur pour transmettre des textes tapés au clavier. C’est donc une modulation numérique requérant un PC, un RTX (transceiver) et une interface assortie de son logiciel. Son intérêt majeur est de permettre des liaisons (QSO) à très longue distance avec une puissance HF dérisoire (5 à 10 W). Les passionnés de QRP (faible puissance) y trouveront un regain de plaisir.
Avec un tel mode d’émission, vous n’entendez rien dans le haut-parleur du récepteur et vous ne voyez pas l’aiguille du S-mètre indiquer le niveau du signal. Par contre, vous voyez apparaître sur l’écran du PC de nombreux CQ (“Calling” = appel à tous ou appel général) et les réponses de la part des correspondants.
Si vous ne possédez pas un émetteur-récepteur (RTX) mais un récepteur (RX) SSB (BLU), vous pourrez le relier à un ordinateur au moyen de l’interface décrite dans ce même numéro d’ELM (EN.1487-1) et vous régaler à capter et à lire les messages d’appel et de réponse des radioamateurs du monde entier.
Si, en plus, vous disposez d’un émetteur (TX) SSB – et de la licence vous y autorisant – vous pourrez vous-même effectuer de passionnants QSO.
Petite précision : La lecture de cet article pourra vous paraître quelque peu ardue. Ne soyez pas rebuté car, sans connaissance particulière mais si vous suivez bien les instructions, vous parviendrez à mettre en oeuvre le programme “WinPSKse201” et après quelques minutes seulement d’utilisation vous saurez vous en servir : il vous restera alors à vous perfectionner et vous en deviendrez vite expert.
Dans le présent article, nous allons vous expliquer par le menu (c’est bien le cas de le dire !) comment installer le logiciel et comment vous servir de votre système RX ou RTX PSK31 pour votre plus grande joie.
On connecte tout, on allume tout et on clique sur “Démarrer”. C’est parti !
Note : Si vous êtes droitier, “clic gauche” (le plus fréquent, si ce n’est pas précisé, c’est de celui-ci qu’il s’agit) signifie agir avec l’index et “clic droit” avec le majeur. Si vous êtes gaucher, c’est l’inverse, du moins avec la main gauche !
La flèche, très protéiforme*, au demeurant, que la souris permet de pointer sur l’écran, s’appelle aussi “curseur”.
* protéiforme : adj. Litt. Susceptible de prendre les formes les plus diverses. Un artiste au talent protéiforme. © Hachette Livre, 1998. |
La modulation numérique
Le succès fulgurant des PC a poussé les radioamateurs vers le numérique : et vous savez tous aujourd’hui qu’un niveau logique “1” correspond à une tension positive alors que le niveau logique “0” correspond à une absence de tension.
Pour moduler un signal haute fréquence (HF ou RF, c’est la même chose) en mode numérique, on peut utiliser soit la modulation FSK, soit la modulation PSK.
La modulation FSK
La “Frequency Shift Keying” est une modulation qui, pour transmettre les deux niveaux logiques “1” et “0”, utilise deux fréquences différentes.
C’est le type de modulation dont se sert la RTTY (Radio Tele TYpe), depuis longtemps pratiquée par les radioamateurs.
Elle utilise les tons “mark” et “space”, à 170 Hz de distance l’un de l’autre.
La modulation PSK
La “Phase Shift Keying” est une modulation qui, pour transmettre les deux niveaux logiques “1” et “0”, déphase le signal de 180°. Ce déphasage est produit par un signal BF de 1 000 Hz qui, après un filtrage soigneux, est appliqué à l’interface EN.1487-1.
Le nombre 31 qui fait suite au sigle PSK, indique la vitesse de transmission : 31,25 bits/s.
L’avantage présenté par la modulation PSK31 est surtout de permettre un rapport signal/bruit élevé : en effet, la vitesse de 31,25 bits/s ne réclame que 40 Hz (vous avez bien lu “quarante” hertz) de bande passante.
Les fréquences les plus utilisées
Les fréquences majoritairement utilisées pour la réception et l’émission PSK31 sont les suivantes :
1 838,15 kHz en LSB (BLI) 3 580,15 kHz en LSB (BLI) 7 035,15 kHz en LSB (BLI) 7 080,15 kHz en LSB (BLI) 10 142,15 kHz en USB (BLS) 14 070,15 kHz en USB (BLS) 18 100,15 kHz en USB (BLS) 21 080,15 kHz en USB (BLS) 24 920,15 kHz en USB (BLS)
En effet, la SSB/BLU permet d’utiliser deux bandes latérales, au choix : la LSB (Lower Side Band) ou BLI (Bande Latérale Inférieure) et la USB (Upper Side Band) ou BLS (Bande Latérale Supérieure). Attention, cette dernière n’a strictement rien à voir avec les nouveaux types de ports des PC, les ports USB (Universal Serial Bus, ce qui en français ferait BSU…).
Quand vous aurez chargé le logiciel dans votre ordinateur (patientez ou allez à “Installation du programme”), une fenêtre identique à celle de la figure 10 apparaîtra à l’écran.
Figurez-vous bien qu’avec le PSK31 vous pourrez décoder jusqu’aux signaux les plus faibles, submergés de parasites et d’interférences. Nous l’avons déjà dit, c’est le type de modulation le mieux adapté pour des QSO en QRP, c’est-à-dire des contacts avec une faible puissance HF.
Pour vous familiariser avec ce mode, nous vous conseillons de vous caler d’abord sur l’une des deux fréquences : 7 035,15 kHz en LSB ou 14 070,15 kHz en USB.
Lorsque vous serez à l’aise avec le programme, vous pourrez explorer toutes les fréquences indiquées ci-dessus.
Et n’oubliez pas que les meilleurs moments pour effectuer des QSO sont le matin et le soir, parce que dans la journée beaucoup de radioamateurs travaillent.
Figure 1 : Pour contrôler et modifier la surface de travail de l’écran, cliquez sur une zone libre du Desktop (du Bureau en français) et, quand apparaît cette fenêtre, cliquez sur la “carte” “Propriétés”.
Figure 2 : Lorsqu’apparaît à l’écran cette nouvelle fenêtre, cliquez sur la ligne “Paramètres” (en haut à droite) puis déplacez le petit bouton à glissière du cadre “Zone d’écran” vers “Moins” ou “Plus” jusqu’à voir apparaître la mention “800 par 600 pixels”. Ceci obtenu, cliquez sur “Appliquer”, en bas à droite.
Figure 3 : Pour que la redéfinition de la zone d’écran soit confirmée, cliquez sur “OK”.
Figure 4 : Quand cette nouvelle fenêtre apparaît, cliquez sur “Oui” pour conserver la nouvelle zone d’écran.
Configuration minimale côté ordinateur
Le système minimum requis par le programme est la plate-forme WINDOWS 95/98 ou NT4.0 avec un microprocesseur Pentium 133 MHz.
Nous avons également essayé le programme avec WINDOWS 2000, avec succès et, même si nous ne l’avons pas testé avec un 486DX, car nous n’en avons plus aucun au labo, nous sommes à peu près certains que cela fonctionne aussi normalement.
Pour pouvoir visualiser la fenêtre complète du programme (figure 10), l’écran doit être paramétré pour une résolution de 800 x 600 pixels. Si la résolution est moindre, le programme fonctionne également mais il faut intervenir avec le curseur de la souris sur les barres de cadrage pour accéder aux divers boutons de commande.
Comme interface, il suffit d’avoir une simple carte audio de 16 bits, de type Sound Blaster, ou une autre similaire, dont sont désormais dotés les ordinateurs.
Sachez que le logiciel occupe au moins 1,76 mégaoctet du disque dur et que le programme a besoin, pour “tourner”, de quelque 32 mégaoctets de RAM.
C’est la raison pour laquelle nous vous conseillons de désactiver tous les automatismes, comme l’économiseur d’écran, l’antivirus, etc., qui occupent de la mémoire et ralentissent le microprocesseur. Si, après avoir désactivé tous les automatismes, apparaît à l’écran le message “CPU too slow”, il ne vous reste qu’à changer votre PC pour un plus moderne et plus rapide !
La résolution d’écran
Comme nous l’avons dit déjà, pour visualiser la fenêtre entière, visible figure 10, vous devez paramétrer la carte graphique pour une résolution de 800 x 600 pixels. Comme vous ne savez peut-être pas tous comment procéder pour modifier la surface d’écran, nous allons vous expliquer la séquence des opérations à effectuer. La procédure décrite est celle qui constitue le standard pour WINDOWS 95 mais les informations ci-après peuvent être mises à profit avec les autres plate-formes WINDOWS 98/2000/Me/NT4.0, etc.
Pour savoir quelle est la résolution de votre moniteur, cliquez avec la touche droite de la souris après avoir pointé la flèche dans une zone libre de l’écran, pour être plus exact, du “Desktop”.
(A propos de ce dernier, ouvrons une parenthèse : quand nous démarrons WINDOWS, la première chose qui apparaît à l’écran est une aire dans laquelle sont visualisées toutes les icônes des divers programmes. Cette aire, qui peut être personnalisée en fonction de nos propres exigences, s’appelle le Desktop, ce qui en français serait le dessus du bureau. Fermons la parenthèse).
Pour modifier les paramètres, placez la flèche de la souris dans un secteur libre du Desktop et cliquez avec la touche droite.
Quand la fenêtre de la figure 1 apparaît, placez le curseur (flèche de la souris) sur le bouton “Propriétés” et cliquez avec la touche gauche de la souris.
La fenêtre de la figure 2 apparaît alors : attention, elle pourra être un peu différente, cela dépend du type d’ordinateur.
Allez, avec un clic gauche de la souris, sur “Paramètres” (en haut, à droite). Dans la fenêtre de la figure 2, vous trouvez l’inscription “Zone d’écran” et un petit bouton à glissière pointant l’inscription “800 par 600 pixels” (le curseur se déplace vers “Plus” ou vers “Moins” à l’aide de clics gauches de la souris, en essayant vous comprendrez vite).
Si, sous le bouton à glissière, apparaissait “640 par 480 pixels”, il faudrait le faire glisser le vers “Plus”. Quand 800 x 600 est paramétré, cliquez sur “Appliquer”, en bas, à droite.
Apparaît alors la fenêtre de la figure 3 : vous n’avez qu’à faire un clic gauche sur “OK”. Comme vous allez changer la surface de l’écran, la fenêtre de la figure 4 vous demande confirmation : faites un clic gauche sur “OUI”.
Ainsi, vous retournez à la fenêtre de la figure 2 et, pour sortir définitivement de “Propriétés de l’affichage”, cliquez sur “OK”.
Après vous avoir expliqué comment paramétrer la résolution de l’écran, passons à l’installation du programme.
L’installation du programme
Elle est extrêmement simple. Si vous avez WINDOWS 95, il suffit de cliquer sur “Démarrer” puis sur “Exécuter”, comme le montre la figure 5. Apparaît alors la fenêtre de la figure 6.
Si vous avez un WINDOWS plus récent, ce sera très probablement exactement la même chose, en tout cas en ce qui concerne les actions à exécuter.
Insérez la disquette du programme PSK31 dans le lecteur puis tapez au clavier dans la zone blanche “Ouvrir” de la fenêtre qui est apparue (figure 6) : “a:\winpskse201.exe” et cliquez sur “OK”.
Au bout de quelques secondes apparaît la fenêtre de la figure 7 (en anglais celle-là) : cliquez sur “OK” pour installer le programme PSK31 sur le disque C. Son nom, “WinPSKse”, s’inscrira automatiquement dans la liste des programmes (figure 8).
Figure 5 : Pour installer le programme PSK31 dans votre PC, cliquez sur “Démarrer” puis sur “Exécuter”.
Figure 6 : Lorsque cette fenêtre apparaît, vous devez taper dans la case à droite du mot “Ouvrir :” A:\WINPSKSE201.EXE (en minuscule ou en majuscule, peu importe), puis cliquer sur “OK”.
Figure 7 : Cette fenêtre vous informe que le programme va être installé sous C en “WinPSKse”. Pour poursuivre l’installation, cliquez sur “OK”.
Pour appeler le programme
Pour ouvrir le programme, cliquez sur “Démarrer” et, quand apparaît la fenêtre de la figure 8, allez avec le curseur sur la ligne “Programmes”. Cherchez alors dans la colonne de droite qui s’affiche “WinPSKse201” puis dans la vignette encore à droite cliquez sur “WinPSKse”.
Figure 8 : Après installation le programme est localisé dans le groupe “Programmes”. Pour l’ouvrir, cliquez sur “Démarrer” et placez le curseur sur “Programmes”. A droite apparaîtra alors un nouveau bandeau “WinPSKse201” dans une colonne : pointez le curseur dessus, ce qui fera apparaître à droite encore un nouveau bandeau “WinPSKse” sur lequel vous cliquerez.
La fenêtre du PSK31
La première fois que vous chargerez “WinPSKse”, apparaîtra sur l’écran la fenêtre de la figure 9.
La bande noire en haut correspond à la fenêtre d’émission et l’autre, en dessous, moins longue et lignée, portant les mentions RX1 et RX2, correspond au graphe du spectre des fréquences.
Pointez le curseur de la souris sur le bord gris (voir les deux flèches rouges) et, en tenant cliqué la touche gauche de la souris, tirez-le vers le bas, afin d’obtenir une seconde bande. Puis faites la même chose avec l’autre bord et vous obtiendrez trois bandes, comme on le voit figure 10.
Comme le déplacement d’une bande interagit avec les dimensions des deux autres, pour chaque bande vous pouvez choisir la largeur désirée. Une fois paramétrée la largeur des bandes, elle est sauvegardée.
Note : Nous vous rappelons que ce programme est assorti d’une aide, cependant elle est rédigée en anglais ! (voir “Help” dans la barre des menus).
Figure 9 : La première fois que vous ouvrirez le programme PSK31, apparaîtra à l’écran cette fenêtre. Pour subdiviser la bande supérieure en 3 bandes, comme on le voit figure 10, placez le curseur sur les bords supérieurs (flèche rouge) puis, en gardant la touche gauche de la souris pressée, faites glisser les bords, un par un, vers le bas.
Figure 10 : Le déplacement d’une bande interagit avec les autres et modifie les dimensions de la fenêtre elle-même. Cherchez à obtenir 3 bandes de la même largeur sans cacher les boutons de commande. Les 2 premières bandes supérieures sont réservées à la réception RX1 et RX2, la troisième, placée sous les 2 autres, à l’émission TX.
La barre des menus
La barre des menus offre 11 options, “Help” compris, que nous allons vous expliquer, même si certaines d’entre elles sont intuitives et s’apprennent plus facilement en pratiquant qu’en lisant la description.
File Le menu “File” permet d’accéder aux commandes utiles pour sauvegarder le texte reçu dans un fichier avec extension.txt (voir option “Save RX Text”, figure 11), pour sauvegarder, toujours dans un File.txt, les informations transcrites dans la barre des QSO (voir option “Extract Log”) et pour sortir du programme.
Edit
Le menu “Edit” contient les commandes affectées aux opérations les plus communes, comme “Annuler une commande”, “Coller”, “Couper” et “Copier” une sélection de textes ou “Effacer” le texte sélectionné.
Figure 11 : En cliquant sur “File” on ouvre un menu déroulant avec ses commandes.
Pour sauvegarder les textes reçus, choisissez “Save Rx Text As”.
View
Le menu “View” (voir figure 12) permet d’afficher ou de cacher la “Barre d’outils” (Toolbar) et la “Barre d’état” (Status bar), placée en bas de l’écran. En sélectionnant “Toolbar”, les boutons pour accéder aux commandes standards de sauvegarde des textes et pour copier, couper, coller, le texte sélectionné, apparaissent.
Figure 12 : En cliquant sur “View” on ouvre un menu déroulant qui permet de visualiser ou de cacher les barres d’outils et d’états (voir article).
Always on Top
Si vous sélectionnez la dernière option, “Always on Top”, “WinPSKse201” reste toujours au premier plan, même si d’autres programmes sont ouverts.
Dans ce cas, la commande “Alt+Tab”, utilisée pour passer d’un programme à l’autre, n’est plus active.
Settings
Le menu “Settings” (voir figure 13) permet de configurer le programme et d’accéder directement aux commandes du mixer de la carte audio Sound Blaster, installée dans votre PC, pour régler le niveau BF en entrée et en sortie.
Figure 13 : En cliquant sur “Settings” on ouvre un menu déroulant permettant d’entrer dans la fenêtre de la figure 14 afin de régler les niveaux des signaux RX-TX.
Avec la commande “RX Level Adjust”, vous pouvez agir sur le curseur à glissière indiqué “Line-In” du mixer (figure 14) afin de ne pas saturer l’entrée de la carte Sound Blaster. Pour effectuer ce réglage, sélectionnez dans la fenêtre centrale (figure 10) le graphique “Input” et repérez comment se modifie le graphique quand on agit sur “Line-In”. Si le signal BF est trop bas, vous verrez une ligne semblable à celle de la figure 15. S’il est trop élevé, apparaîtront des sinusoïdes rouges, comme figure 16. Donc, la position idéale du curseur “Line-In” est celle qui permet d’obtenir un signal dont l’amplitude est semblable à celle de la figure 17. Si l’amplitude du signal est trop élevée, dans les autres fenêtres de l’écran apparaît l’inscription “Reduce Audio Level” (figure 18).
Le niveau de sortie servant à moduler la porteuse du RTX est un peu plus critique à régler. On le règle en cliquant sur l’inscription “TX Level Adjust”, comme à la figure 13.
Pour régler le signal de sortie on utilise le curseur à glissière indiqué “Line-Out” ou “Wave” (figure 14).
Le nom de ce bouton dépend du type de carte Sound Blaster que vous possédez.
Il n’existe pas de graphique pour visualiser, comme pour le niveau d’entrée, l’amplitude du signal de sortie.
Vous devez donc conserver un niveau moyen afin de ne pas élargir inutilement le spectre occupé par votre signal, sans quoi, vous risqueriez de perturber les QSO adjacents. Pour savoir si l’amplitude de votre signal est correcte, la meilleure solution est de demander un report à un ami radioamateur qui vous reçoit en mode PSK31.
General Setup
Cette commande mérite un paragraphe à part (figure 23) : elle vous permet d’entrer dans le menu de configuration du programme.
Dans la première vignette, appelée “General” (figure 19), vous pouvez modifier les données contenues ou bien habiliter et déshabiliter les commandes en utilisant la souris :
• My CallSign : dans ce cadre, comportant l’inscription “LLSIGN SET” (figure 19), sera obligatoirement tapé l’indicatif du radioamateur, car, si cette case demeurait vide, le programme ne fonctionnerait qu’en réception et non en émission. Cet indicatif, même s’il est tapé en minuscules, apparaît de toute façon en majuscules (voir figure 20, l’ex.
de F8KHZ). L’indicatif que vous taperez dans cette case apparaît aussi dans la barre visible figure 21 dont le contenu est inséré automatiquement dans les messages mémorisés dans les “Macros”.
• Echo TX text in RX : si cette option est habilitée, le texte émis est recopié dans la fenêtre de réception au cours de l’émission et en temps réel. Si elle ne l’est pas, le texte émis est visualisé seulement dans la fenêtre d’émission. Dans ce cas, seules les inscriptions “TX started” en début d’émission et “TX ended” en fin d’émission, seront visualisées dans la fenêtre de réception.
• Use Lower Sideband : cette option est habilitée lorsqu’on veut utiliser la bande LSB (BLI). Cette option ne sert que quand on utilise le mode QPSK. En BPSK elle ne sert pas.
• Set their Call to Upper Case : si cette option est habilitée, le texte d’appel est émis en lettres majuscules, si elle ne l’est pas, en lettres minuscules.
• Use Slash Zero : si elle est habilitée, cette option vous permet de distinguer le chiffre “0” de la lettre “O” majuscule. Si habilitée, cette option ajoute une barre oblique au chiffre “0” (Ø). Cette différenciation n’est pas visible par celui qui émet mais bien pour celui qui reçoit.
• Use local time : cette option étant habilitée, l’heure locale apparaît en bas à droite de l’écran, sinon ce sera l’heure UTC. Heure locale ou UTC, le programme, lui, se configure sur l’horloge de votre PC.
• Squelch speed : permet de modifier la vitesse de réponse du squelch. Plus élevé sera le nombre, plus lente sera l’action du squelch. Avec un signal très parasité (noise), il faut avoir un squelch lent et donc un nombre élevé. Normalement on choisit une valeur moyenne de 70 à 100.
• AFC limit : la fonction AFC (Automatic Frequency Control) permet de compenser d’éventuels glissements de fréquence pouvant se produire pendant le QSO. Normalement on choisit une valeur de ±100 Hz.
• Waterfall Spectrum Size : permet de choisir la longueur de la “chute” (waterfall) du signal. Un nombre entre 30 et 35 est conseillé.
• Receive Frequency Display Range : cette option permet de sélectionner les fréquences minimum et maximum à visualiser à l’écran. Ces deux valeurs devraient avoir la même largeur de bande (BandWidth) que celle du récepteur. Normalement on choisit comme “Start Freq Hz” une valeur de 200 Hz environ et comme “End Freq Hz” entre 2 500 et 3 500 Hz.
• Transmit Frequency Passband : si la fonction “TX matches RX” est habilitée (voir figure 19, la coche “” dans le cadre en bas), les valeurs paramétrées dans le “Receive Frequency Display” sont les mêmes pour le Transmit Frequency”. Si l’option n’est pas habilitée, on peut choisir des valeurs différentes de celles de la réception.
Dans ce cas, la fenêtre du “Spectrum” montrera un fond noir pour les aires dans lesquelles on peut émettre et un fond rouge pour celles où on peut seulement recevoir (figure 22).
Il ne sera pas possible d’émettre en dehors des aires noires.
Figure 14 : La fenêtre de “Volume Control”, même si elle est un peu différente de celle-ci, possédera toujours des boutons à glissières que vous pourrez déplacer de bas en haut et vice-versa à l’aide du curseur de la souris. Pour doser le niveau d’entrée, déplacez le bouton “Volume Line In” vers le haut ou le bas. Pour doser le niveau de sortie, déplacez le bouton à glissière “Volume Wave”. Pour quelques cartes audio l’expression “Volume Wave” pourrait devenir “Line Out”.
Figure 15 : Après avoir connecté notre interface EN.1487-1 entre le récepteur et le PC puis avoir sélectionné, dans la fenêtre de la figure 13, ”RX Level Adjust”, déplacez le bouton ”Line In” (figure 14) pour doser le signal sur l’entrée de la carte audio. Si, sur le graphe ”Input”, apparaît une ligne presque imperceptible, le signal BF est insuffisant.
Figure 16 : Si vous remarquez que l’amplitude des sinusoïdes couvre tout l’afficheur, soyez certain que l’amplitude du signal BF appliqué à l’entrée est trop élevée. Elle doit alors être diminuée en déplaçant le bouton à glissière ”Line In” vers le bas ou bien en agissant directement sur le potentiomètre de volume du récepteur.
Figure 17 : Lorsque l’amplitude du signal BF est correcte, apparaît à l’écran un signal dentelé mais très uniforme, comme celui que vous voyez ci-dessus. Vous pouvez maintenant aller à la fenêtre du ”Spectrum” (figure 33) et si vous voyez un ou plusieurs pics en ”V” inversé, cela signifie que vous recevez des stations émettant en PSK31.
Figure 18 : Si l’amplitude du signal est trop élevée, vous verrez apparaître sur l’écran, en rouge, “Reduce Audio Level”. Si vous ne voulez pas agir sur la carte Sound Blaster, vous pouvez tourner vers le minimum le potentiomètre de volume du récepteur.
Figure 19 : En cliquant sur ”General Setup” (figure 13), cette fenêtre apparaît. Dans les différentes cases vous devez rechercher les valeurs standards que nous avons reportées ici.
Dans la fenêtre ”My Call Sign” tapez votre indicatif de radioamateur à la place de ”LLSIGN SET” (en fait, il manque ”CA” – CALLSIGN – caché en raison de la taille de la fenêtre).
Si vous ne le faites pas, le programme ne vous permettra pas de passer en émission.
La bande passante RX-TX a été réglée de 200 à 3 500 Hz, mais si vous voulez, vous pouvez la régler de 200 à 2 500 Hz.
Figure 20 : Si vous êtes radioamateur vous savez que la fenêtre ”My CallSign” est réservée à votre indicatif. L’indicatif F8KHZ est celui du radio-club de MEGAHERTZ magazine, notre confrère spécialisé dans la radiocommunication de loisirs.
Figure 21 : Après avoir tapé votre indicatif dansla case de la figure 20, celle-ci apparaît sur la première ligne en haut, après ”WinPSKse201”.
Figure 22 : Si, dans la fenêtre de la figure 19, vous déshabilitez l’option ”TX matches RX”, vous pouvez choisir en émission une bande passante différente de celle de réception. Si pour la réception vous choisissez ”Start 200 Hz” et ”End 2800 Hz” et pour l’émission ”Start 1600 Hz” et ”End 2800 Hz”, la fenêtre du ”Spectrum” montrera une aire à fond rouge sur laquelle vous ne pourrez pas émettre. La réception se fera sur la gamme entière de 200 à 2 800 Hz.
Macros
Le programme “WinPSKse201” met à notre disposition un groupe de 40 macros subdivisé en 4 sets (sous-ensembles) de 10 macros chacun pour mémoriser les phrases les plus communément utilisées au cours des QSO ou bien pour exécuter d’autres fonctions de contrôle.
Ce groupe peur être étendu à 100 macros subdivisées en 10 sets (10 macros par set) en changeant le nombre dans le cadre des macros (figure 23).
Pour transmettre les textes mémorisés dans les macros, on peut presser les touches F1 à F10 du clavier ou bien cliquer sur les boutons visibles figure 24 : sur chaque bouton rectangulaire un titre est noté, ce qui facilite la recherche de la macro qui vous intéresse.
De plus, si on passe avec la souris sur un bouton, une séquence d’aide se met en marche (figure 25) et permet d’identifier les macros sans devoir entrer dans leur menu de configuration.
Les boutons notés “Undefined” ne sont associés à aucune macro (F6 à F10).
Si vous appuyez sur la touche F11 du clavier ou bien si vous cliquez avec la souris sur le bouton correspondant, vous activez un autre set de 10 macros.
En bas, à droite de l’inscription “Macro Set”, on peut voir quel sous-ensemble a été sélectionné (figure 24).
Si vous voulez, vous pouvez changer le nom du “Macro Set” en sélectionnant le mot et en tapant le nouveau nom. Lorsque vous sortez du programme, la modification est sauvegardée automatiquement.
Pour revenir rapidement au premier set, il suffit de cliquer sur le bouton Home.
Comme nous l’avons dit déjà, il est possible de modifier ou de créer de nouvelles “Macro” avec un clic droit sur les différents boutons. Sur la première ligne, en haut, vous est rappelé quelle macro vous êtes en train de modifier.
Par exemple : la fenêtre de la figure 26 se réfère à la macro 1 du set 1 (voir sur la ligne du haut F1 Set1).
Voyons maintenant, figure 26, les diverses parties composant le setup d’une macro.
• Macro title : le titre que vous tapez dans ce cadre est visualisé sur le bouton correspondant.
• Macro text : dans cette fenêtre, vous pouvez taper un texte qui ne doit pas excéder 200 caractères.
A ce propos, nous vous rappelons qu’un espace est compté comme un caractère. Le programme prévoit la possibilité d’insérer des commandes spéciales au moyen de mots clés (Keywords).
Ces mots doivent être encadrés par des apostrophes simples et tapés en lettres minuscules (par ex. figure 26 : ‘theircall’).
Leur fonction est décrite ci-après :
- ‘mycall’ : insère l’indicatif d’appel que vous avez défini dans le menu de configuration (figure 20).
- ‘theircall’ : insère l’indicatif apparaissant dans la fenêtre du menu pour les QSO (figure 27).
- ‘theirname’ : insère le nom apparaissant dans la fenêtre “Name” du menu pour les QSO (figure 27).
- ‘textgrab’ : insère le texte apparaissant dans la fenêtre “Text Grab” (figure 24).
- ‘start’ : démarre la transmission du texte visualisé dans la fenêtre d’émission.
- ‘stop’ : clos la transmission après que le texte visualisé dans la fenêtre d’émission ait été envoyé.
- ‘cwid’ : ajoute un CW d’identification à la fin de la transmission courante.
- ‘datetime’ : insère la date et l’heure de l’envoi du message de la macro.
Nous l’avons dit déjà, le texte de chaque macro ne doit pas excéder 200 caractères mais si vous devez mémoriser un texte plus long, vous pouvez créer un fichier avec extension “.txt” grâce à un éditeur de textes type “Notepad” ou “Wordpad”.
Puis vous associerez le texte “fichier.txt” à la macro en tapant dans cette macro le nom du fichier complet avec son extension “.txt” encadré par les caractères “< >” Rappelons que ces fichiers de texte doivent être sauvegardés sous “WinPSKse”.
Si la macro ne contient pas la commande ‘Start’, vous devrez, pour passer en émission, presser la touche F12 ou cliquer sur le bouton “TX” (figure 39).
Figure 23 : Si vous entrez dans le menu “General Setup” (figure 13), vous pouvez augmenter jusqu’à 10 les 4 sets des macros déjà disponibles.
Chaque set met à notre disposition 10 macros (figure 24 : boutons de F1 à F10).
Figure 24 : Pour transmettre les textes mémorisés dans les macros, cliquez sur les boutons. Les boutons “Undefined” (F6 à F10) ne sont associés à aucune macro.
Figure 25 : Si l’on pointe le curseur sur les boutons F1 à F5 sans cliquer, on active une séquence d’aide permettant de revoir la fonction de la macro sans entrer dans son menu.
Clear Rcv1 - Rcv2 - Xmit - All
En cliquant sur ces inscriptions, faisant partie de la barre des menus (figure 10), vous effacez les textes présents dans les bandes de “RX1”, “RX2”, “TX” ou les textes de toutes les bandes en même temps.
TX TUNE
En cliquant sur cette inscription, un ton monofréquence se produit : c’est une simulation d’émission servant à régler l’émetteur.
Note : Pour caler l’émission sur une portion libre du spectre, sans savoir à quelle fréquence cela correspond, la manière de procéder la plus simple consiste à habiliter la fonction Net (figure 37).
Avec un clic gauche sur la portion libre du spectre on déplace la fréquence de réception de RX1 et automatiquement l’émission s’accorde sur la même fréquence. En effet, l’émetteur utilise la dernière fréquence de réception présélectionnée avec RX1.
SEND FILE
En cliquant sur cette inscription, se trouvant dans la barre du menu principal (figure 10), on peut ouvrir un fichier avec extension.txt directement dans la fenêtre d’émission.
HELP
En cliquant sur cette inscription, qui se trouve dans la barre du menu principal (figure 10), vous pouvez accéder à l’Aide en ligne du programme… rédigée en anglais.
Figure 26 : Par un clic droit sur les boutons F1 à F10, on entre dans le menu de configuration de la macro. Chaque macro peut contenir un maximum de 200 caractères. Voir dans l’article comment insérer des commandes spéciales.
À suivre…Comment émettre et recevoir en PSK31 ? Le logiciel...
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